Vous savez ce qui me choque le plus (au-delà des arnaques, mensonges et fourberies) dans l’affaire Lise Thibault ?
C’est qu’elle veuille se faire passer pour une victime des médias.
Son avocat a invoqué en Cour, et dans des entrevues, des facteurs atténuants pour obtenir une certaine clémence pour sa cliente.
« Elle a été crucifiée, cette femme-là depuis 2008 ou 2009, depuis sa comparution, et ça n'a pas arrêté. Elle a été l'objet de moqueries -vous avec vu les premières pages, comme moi- ça a été une crucifixion publique prolongée (...)_ «Cela a été tellement exagéré. La crucifixion prolongée sur la place publique mène à l'atteinte à la réputation, (...) Elle a fait rire d'elle dans toute la province pendant des années.»
Je connais un truc infaillible pour ne jamais avoir son nom à la une des journaux : il suffit de ne pas frauder, de ne pas mentir, de ne pas voler, de ne pas trafiquer ; il suffit de se tenir les fesses serrées, d’avoir un comportement exemplaire, de respecter les lois et les règlements.
Lise Thibault est l’artisane de son propre malheur. Si elle a été l’objet de moqueries pendant des années ... c’est qu’il y avait matière à se moquer !
C’est quand même Lise Thibault qui voulait échapper à la justice en invoquant le fait qu’elle était la représentante de la Reine. Son arrogance, sa suffisance et sa propension à piger dans le plat de bonbons, c’est ça qui a fait qu’elle a été crucifiée sur la place publique.
On ne va quand même pas reprocher aux journalistes d’avoir étalé son train de vie! On ne va quand même pas la faire passer pour une victime des caricaturistes ! Oui, elle a fait rire d’elle, pendant des années, parce qu’elle avait un comportement risible. Et il faudrait maintenant que sa peine soit réduite parce qu’elle a beaucoup souffert de ces blagues à son sujet ?
Lise Thibault a fait passer des soupers entre amis ou des repas de famille comme des dépenses officielles. Et il faudrait en plus que les médias aient passé ça sous silence, pour ne pas faire de la pépeine à Mâdâme ?
Cessons de blâmer le messager.
Si Lise Thibault avait fait son boulot comme il faut, si elle avait été sans reproches, jamais elle n’aurait été « crucifiée » comme le dit son avocat.
Sa croix, c’est elle-même qui se l’est bâtie, un morceau de bois à la fois. Et c’est elle qui a planté le clou final. Pas les médias.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé