Le sondage Léger publié samedi montre clairement que les libéraux de Philippe Couillard sont dans une position précaire à l’échelle nationale, rattrapés par le PQ et talonnés par la CAQ.
Relégué au troisième rang dans la grande région de Québec, les problèmes du gouvernement y sont encore plus dramatiques.
S’il y avait des élections cette semaine, le parti de François Legault balayerait la capitale et sa rive-sud.
À 20 % d’appui pour le PLQ, on pourrait même voir le comté de Jean-Talon passer au PQ! Bien sûr, il y a l’effet créé par le scandale de trop, celui de la Société immobilière du Québec.
L’accumulation des histoires de corruption finit par avoir un effet.
Mais les libéraux sont aussi terriblement déconnectés des priorités du citoyen ordinaire en matière de santé, d’éducation et de transport.
L’EFFET PARADIS
Pendant ce temps-là, le député caquiste François Paradis s’époumone sur toutes les tribunes pour réclamer tantôt un troisième lien entre Québec et la rive-sud, tantôt des améliorations aux conditions de vie des aînés dans les CHSLD.
Les libéraux de la région, eux, préfèrent se coller aux priorités du maire de Québec et des hommes d’affaires comme le Service rapide par bus.
Et ça, c’est quand on les voit ou qu’on les entend.
Clairement, le ministre François Blais n’a pas le profil pour être le «leader» à Québec.
LABEAUME AUSSI
À un an des élections municipales, le maire Régis Labeaume devrait aussi prendre bonne note de ce qui se passe avec les libéraux et de ce qui s’est passé aux États-Unis avec le phénomène Donald Trump.
Les élus n’ont plus les moyens de ne pas écouter la population.
À plus petite échelle, Régis Labeaume avait lui aussi causé la surprise en se faisant élire avec un discours nouveau, proche de la population, proche des banlieues.
Souhaitons qu’il finisse par s’en souvenir d’ici l’automne prochain.
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