Madame la chèfe de mon Parti (jusqu’à maintenant),
Ne dit-on pas qu'il faut battre le fer pendant qu'il est chaud? Au Québec, Madame Marois, le fer est chaud! chaud! chaud! Vous le savez tout comme moi, sinon plus. Et personne ne doit s'enfuir avec le tisonnier. Pas plus qu'avec la Caisse... de Dépôt!
Je sais que vous aimez être appelée Pauline mais là, disons que je m’éloigne de la bonne franquette et de l’"inoffensivité". J’attends autre chose de vous. Pour moi, vous devez être une figure de proue – animée cependant - à l’avant d’un navire qui avance en fendant les vagues et non d’un navire en cale-sèche. J’ai cru, et je crois, que vous en êtes capable. Vous en avez même la fière allure. Et j’estime toujours que vous êtes une femme qui peut à tout moment – et peut-être surtout à celui où l’on si attend le moins - surprendre et confondre parce que je crois que vous êtes curieuse de comprendre, d’apprendre et de bûcher si nécessaire pour atteindre le but. On vous dit ambitieuse, je vous crois surtout volontaire. Méthodique et déterminée. Je prends une chance là-dessus, comme on dit.
Si j’ai appuyé d’entrée de jeu (au titre) sur le caractère d’ouverture de cette lettre, c’est qu’à deux reprises au moins, je vous ai adressé des lettres qui sont restées sans réponse. Je le mentionne pour votre entourage. La première lettre que je vous ai adressée était pour m’indigner, au départ de la campagne électorale de l’automne dernier, des bassesses machistes de journalistes à votre endroit, et la deuxième pour vous interpeller au sujet de votre façon de "discarter" de votre jeu le résistant Patrick Bourgeois lors de la Bataille des Plaines version 2009. Ces lettres dirigées vers vous via des canaux officiels, dont un sur le site du PQ, en cliquant tout en haut de la page d’accueil, à gauche de la droite... pour écrire à la Chèfe. Pour toute réaction, j’ai reçu l’espèce d’accusé-réception automatique et instantané, anonyme et déplaisant, qui me fait penser à la voix bêtement souriante – sans le sourire; on n’a heureusement pas encore pensé à ajouter le ;) - qui nous prie de patienter parce que notre appel est important pour la Maison et qui nous met sur la voie d’évitement aux accents de musique d’ascenseur. Étant allergique à ce genre d’accueil et de réception, j’ouvre donc plutôt cette nouvelle lettre ici, sur Vigile.
Je vous écris cette fois pour vous partager ma confusion, mes hésitations et mon attente principale...
Je suis encore membre du PQ, ma carte, dont je n’ai toujours pas reçu de version officielle, expirant à l’automne 2009. Je n’ai pas encore fait cette année à vos caisses - ni à celles de Vigile mais cela ne tardera pas - le modeste don $ habituel - à ma mesure - car je suis de par nature procrastineuse mais aussi parce que je ne sais plus trop bien où j’en suis de mes convictions. Ici, sur Vigile, et ailleurs en société, avec mon entourage, ma famille, mes amis, mes voisins, je continue de me débattre pour convaincre que le véhicule politique le plus accessible et le plus efficient pour transporter vers le pays ceux qui le veulent est toujours le PQ. Et que, même s’il pouffe, tousse, crache, dégage des gaz à effets de serre, avance lentement, il vaut encore mieux payer son ticket pour l’emprunter que de rêver d’un TGV qui n’existe pas. Mais ne voilà-t’y-pas que je commence à avoir des doutes... Peut-être qu’un TGV... ?
D’abord, parlons du magnifique mot de SOUVERAINETÉ. Que j'aime! Parlons-en! Pour ma part, je suis sensible à la beauté des mots et celui-là m’apparaît l’être – BEAU - tellement plus que l’autre : INDÉPENDANCE. Mais voilà que - même en l’écrivant à l’instant - ce dernier, tout
à coup, se met à m’interpeller. Je me mets à l’appeler moi-même de mes vœux. Pourquoi? Peut-être avons-nous de fait galvaudé le premier; nous l’avons enrobé de sucre et de chocolat et lui avons ainsi dérobé sa force - comme le signale l’auteur d’un Manifeste pour un Québec fier, Monsieur Michel Laurence. Et,«on ne peut attendre de vraie douceur que de la Force» a dit je ne sais plus qui. Alors, ma question unique au fond, c’est : POURQUOI NE PARLEZ-VOUS PAS D’INDÉPENDANCE? Vous et chacunE de nos éluEs INDÉPENDANTISTES? Qu’avons-NOUS à perdre? Qu’avez-VOUS à perdre? Sauf si les hypothèses qui sont parfois formulées s’avéraient, pourquoi ne parlez-vous pas CLAIR et VRAI, si vous êtes là pour l’objectif ? « La bouche parle de l’abondance du cœur » non?
De par les temps qui courent, je sonde notre mémoire collective; je lis, je lis, je relis, en plus de passages de notre histoire, des auteurs comme Robin Philpot, Patrick Bourgeois, Pierre Bourgault, Pierre Vadeboncoeur, Jacques Grand-Maison, Claude Morin, René Lévesque, Jacques Parizeau, Andrée Ferretti, André D’Allemagne, Hubert Aquin... J’essaie, à travers eux, de comprendre POURQUOI nous tardons tant ? Alors que le peuple du Monténégro...
J’ai tendance à partager la vision de Pierre Bourgault sur le prix de la lâcheté, que nous avons payé, pour ne pas avoir voulu parler franchement, haut et fort, sans détours. Il y a une publicité bancaire qui nous sollicite de ce temps-là : « Oser, ça fait grandir! » qui vient après :« Il ne se passe jamais rien pour moi, je me demande pourquoi? » Pour avoir voulu taire et ruser, faire croire; pour ne pas effaroucher, ne pas faire peur... La première raison de nos défaites - avant même l’argent et les votes disons "aliénés" en 95 – ne serait-elle pas, comme le pense Bourgault, la lâcheté de la PAROLE de 76 à 94/95 (bref mais merveilleux intermède) et encore maintenant. Quant à l’autre raison, qui se confirme à moi si fort au fil de mes lectures, c’est notre perpétuel entre-déchirement, nos guerres de chapelles, nous qui croyons nous être libérés des clochers. Et ce, dès les débuts du Mouvement : RN/RIN/MLP/RP/FLQ/MSA/PQ ; Grégoire/Bourgault/Ferretti/Lévesque...
Terribles, les jugements des uns sur les autres, les jambettes, les pieds-de-nez, les insultes, le mépris... D’où ça nous vient, donc? Je lève pourtant mon chapeau à Bourgault, Ferretti et à d’autres dont il se peut que j’ignore encore l’oblation (en 76/80/95) qui sont montés malgré tout dans la locomotive pour la création du PQ et pour les référendums. Bourgault dira que ce fut là sa pire erreur (en 68). Je ne partage pas son avis. Je crois que les failles en 80 comme en 95 et leurs correctifs nous appartiennent collectivement. Pas de lavages de mains après coups: « IL/ELLE aurait dû faire ceci, n’aurait pas dû faire, devrait faire ... » . Nous aimons tellement chercher les FAUTES!... des autres? Le jugement de Pierre Bourgault sur René Lévesque est terrible. Pourtant, Bourgault a choisi, appuyé et participé. Alors... On assume. Bien sûr on peut questionner, analyser, critiquer mais non pas démolir après coup. Je crois que tous les acteurs de ce rêve d'indépendance depuis 1960 et un peu avant, ont agi au meilleur de leurs convictions et de leurs personnalités. Qu’aurait vraiment réussi Bourgault, lui-même enfirouappé dans les problèmes de son groupe et avec son entourage? Son navire ne sombrait-il pas ? Avec des Si...
Voilà pourquoi, madame Marois, je ne quitte pas maintenant le PQ, votre/notre Parti, parce que les autres groupes qui font son procès et le passent constamment à tabac ne répondent pas - sur la place publique en tout cas – à la question : COMMENT? Vous allez la faire COMMENT l’INDÉPENDANCE? Vous allez procéder COMMENT ? Vous allez vous y rendre par QUELS chemins? Avec QUI? Qu’en est-il des plans, des budgets, des experts et des
infrastructures pour le TGV ? Pour ma part, je n’obtiens pas de réponses qui m’apparaissent valables à ces questions.
Donc, je reste avec le PQ pour l’instant et je me dis que si nous voulons réussir ce grand projet un jour, il faut au moins éviter ces quatre erreurs manifestes du passé:
- Laisser – et offrir sur un plateau - le pouvoir à l’argent – à Desmarais entre autres, notre argent au fond, nous démontre Robin Philpot! Actuellement, le contexte est bon pour la dénonciation et le refus des magouilles de ces magouilleurs-potentats. Et là-dessus, merci à ceux qui sont allés le faire savoir devant la Caisse de Dépot, le 11 mai. Le PQ n’aurait-il pas dû être là, Mme Marois? Et le Bloc? Et tant d’autres ?
- Laisser le soin de rallier les Néo-Québécois aux Canadians - et pour ce, laisser la langue anglaise continuer ses gains, même chez notre jeunesse, chez certains artistes de la relève - relève de quoi? - et dans nos écoles. L’heure devrait être aux dents pour la Loi 101, fût-ce de prothèses. Et il nous faut témoigner, chacun de nous, de ce que nous sommes auprès d’au moins quelques nouveaux arrivés d’ici le prochain vote. Les attirer à nous.Leur donner envie de nous épouser. Peut-être ne demandent-ils pas mieux. Et auprès de quelques membres de la communauté juive-québécoise, tiens – puisque nous les avons nous-mêmes jadis exclus de nos rangs et qu’ils pèsent lourd du côté du NON.
- Nous taire. L’heure est à la Parole. Droit et surtout Devoir de Parole. Et j’aime bien ce qu’écrit Andrée Ferretti sur la façon d’André d’Allemagne de militer : (Il) « ne cherchait jamais à convaincre autrement que par l’exposé sobre et documenté des causes proches et lointaines de notre dépossession, de notre aliénation et des raisons fondamentales qui rendent nécessaire l’avènement de l’indépendance nationale... » Et elle ajoute : « Je peux témoigner que cette manière passionnée et tout autant sereine (...) de communiquer son savoir et son espoir a toujours profondément touché ses auditeurs, qu’ils aient été intellectuels, ouvriers, artistes, vieux, jeunes, hommes ou femmes. » (La passion de l’engagement, p. 185)
- Nous mépriser et nous détruire entre nous. Si nous apprenions le respect... Ne serait-ce que verbal. Même dans la bagarre. Et je pense à cette force sûre mais calme des arts martiaux.
- Contourner ou tromper la peur. Si nous n’avons pas fait l’Indépendance par peur, rappelons-nous que ce n’est qu’en parlant ouvertement d’une chose qui effraie qu’on lui retire son pouvoir. Répondons aux questions. Démystifions. Vous aviez commencé à parler vrai en faisant allusion aux remous qui suivraient un Oui du peuple Québécois à lui-même. On vous a fait taire ou vous vous êtes tue. J’aurais aimé que vous continuiez. Aussi Jacques Parizeau après ses propos sur l’Argent et les votes... aliénés. Et sur cet État Desmarais qui nous tue.
Avant donc de débarquer de ce Parti que je crois encore susceptible d’être réinvesti par les tenants de la FERMETÉ, de la CLARTÉ, de l’AUDACE et de l’INDÉPENDANCE, je vais attendre un peu pour voir... Tant que Jacques Parizeau ne le reniera pas... Je sais, Madame Marois, que beaucoup de militants vous demandent de PARLER de ce Québec libre. Ou le souhaitent. D'en parler non seulement de temps à autre et du bout des lèvres dans les Congrès ou dans les exécutifs - où l’on ne semble pas en parler très fort d’ailleurs. Et, on a finalement ici réussi à me convaincre, je crois maintenant, à mon grand regret par ailleurs, qu’il faut parler non plus de SOUVERAINETÉ mais d’INDÉPENDANCE. Le mot est plus fort. Parce que moins contaminé. Plus giflant. Et il faut des gifles - morales/intellectuelles – pour réveiller. Certains en donnent ça et là, à leurs façons, de ce temps-ci, et je ne les blâme pas. Mais si vous ne vous mettez pas tout de suite – vous et nos éluEs, et toutes les instances locales, nationales et régionales indépendantistes - à parler d’INDÉPENDANCE jusqu’à l’obsession, voire au « beau risque » d’être battuEs à plate couture au prochain scrutin, je vais débarquer à mon tour. Et je sais que beaucoup sont sur le bord de... – ne faut-il pas déjà pratiquer les tournures anglaises ? – mais non, il n’y a qu’à ajouter : sur le bord de « filer à l’anglaise ».
Merci de me répondre.
Lettre OUVERTE à Pauline Marois... et aux éluEs indépendantistes
Je vous écris cette fois pour vous partager ma confusion, mes hésitations et mon attente principale...
Pauline Marois - entre urgence et prudence
Nicole Hébert88 articles
Péquiste. * Car on ne m’a pas démontré qu’il y avait d’autres avenues
pratiquables.
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62 commentaires
Archives de Vigile Répondre
12 octobre 2009Bravo!!! Madame, vous venez d'écrire ce que tous les militants
pour l'indépendance pensent du PQ de Madame Marois, et de ses
députés(es) fédéralistes. S'ils ne sont pas fédéralistes qu'ils nous le démontrent par des actions concrètes.
Réal Coutu
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2009Merci Madame Hebert pour cette lettre à Pauline Marois. En qualité de militant de longue date, je me suis permis d'écrire à mme Marois pour lui dire en quelques mots ce que vous lui avez dit dans votre superbe lettre.
J'ai reproduit l'essencielle de ma lettre sur un autre sujet de ce Fotum concernant le Parti Québécois et son chef Pauline Marois.
Je suis de tout coeur avec vous.
VIVE LE QUÉBEC INDÉPENDANT ET LIBRE.
LE VRAI PATRIOTE
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2009@ M. Montmarquette
Vos accusations sont graves. Vous vous en prenez à mon intégrité.
Je ne me suis pas attaqué à la vôtre. Je n'ai pas dit ou suggéré que vous nous cachiez le vérité du programme de QS. J'ai écrit que vos dires les contredisaient.
Je vous demande de retirer vos accusations qui s'en prennent à mon intégrité.
Nous sommes ici de bonne foi et cela ne peut en aucun cas être remis en question sans conséquences.
Que vous me trouviez trop long, que cela vous agaçe, libre à vous. Personne n'est obligé de me lire. Et, cela n'a pas pour but d'obstruer le débat.
Reste que, oui, vous répondez, mais pas aux questions posées. Libre à vous. Cela n'excuse ni ne justifie que vous vous en preniez à mon intégrité pour ce faire.
Reste que :
Comme je l'ai dit.
Contrairement à vos dires, je n'ai pas attaqué votre intégrité. Je ne l'attaque pas. Je confirme que je ne l'attaque. Je confirme que je vous crois de bonne foi et exposant de bonne foi vos idées.
Je suis en désaccord sur elle, pas contre vous, contre elles. J'estime aussi que cette contribution qui est la vôtre, participe valablement au débat. ET, c'est pour cela que je prend la peine et le temps de réagir à ce contenu, sans doute mal, du moins pas de manière parfaite, mais en toute bonne foi et selon ce qui m'apparait être conforme à mes convictions profondes. J'ajoute que ce que vous invoquez, contre quoi je m'oppose, permet de mettra au jour, de discuter valablement ce qui constitue les grands enjeux auxquels nous avons à faire face isolément et personnellement et collectivement. Ce pourquoi tout ce contenu est utilement publié ici.
Que vous ne vouliez plus le faire avec moi, pas de problème. Mais cela ne doit en aucun cas se faire en lançant des accusations qui n'ont pas lieu d'être.
MISE EN DEMEURE
Si vous ne retirer pas vos accusations je demande à Vigile de les retirer du fil de cette discussion jusqu'à ce que vous lui soumettiez un texte conforme à l'honneur que vous prétendez assumer et que vous m'accusez à tort de bafouer. Vous vous attaquez non plus à mes idées mais à ma personne et à mon nom. Je n'ai que ça, un nom. Et je n'ai aucunement l'intention de le laisser souiller par des accusations outrancières et falsificatrices.
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2009@Archambault
Tout le monde ne fait que ça ! «RÉPONDRE» à Madame Hébert !
Pierre Cloutier et moi y compris !
Mais il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Et contre cela, rien n'y fera.
Vous me semblez par ailleurs un souverainiste d’un bien drôle d’acabit Archambault, pour avoir oser rompre la trêve de débat que j’avais demandé pour jour même de la Journée nationale des Patriotes.
Puis, tout juste plus haut, vous avez failli à l’honneur sur cette même page et avez travesti mes propos et dit le contraire de la vérité, en tentantde vous en prendre à mon intégrité, alors que ce faisant, c’est «vous» qui n’étiez pas intègre, puisque «parfaitement au courrant» que j’avais mis en ligne la position de Québec solidaire que VOUS avez COMMENTÉE. Il faut franchement prendre les gens pour des imbéciles pour espérer qu’ils vont avaler vos couleuvres.
De plus, incapable de vous résumer, vos épanchements verbeux sont à l’ultime limite de l’obstruction et l’occupation antidémocratique. Si nous étions en assemblée et que j’en étais le président, il y aurait longtemps que je vous aurais remis à l’ordre.
On critique beaucoup la classe politique en ce moment au sujet de leur manque d’éthique. En conséquences des présents attendus, je me consterne devant le fait que nous n’y faites malheureusement pas exception.
Je vous avais tendu jusqu’ici, une oreille franchement patiente.
Mais vos dérives intentionnelles et répétées vous classent désormais dans une catégorie à part de gens à l’honnêteté et à la crédibilité douteuses, avec qui je préfère ne pas traiter.
«On ne peux gouverner les autres, si on ne peut se gouverner soi-même»
Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Archives de Vigile Répondre
21 mai 2009" De par les temps qui courent, je sonde notre mémoire collective ; je lis, je lis, je relis, en plus de passages de notre histoire, des auteurs comme Robin Philpot, Patrick Bourgeois, Pierre Bourgault, Pierre Vadeboncoeur, Jacques Grand-Maison, Claude Morin, René Lévesque, Jacques Parizeau, Andrée Ferretti, André D’Allemagne, Hubert Aquin... J’essaie, à travers eux, de comprendre POURQUOI nous tardons tant ? Alors que le peuple du Monténégro... "
Nous tardons tant parce que le ROC ne peut se passer de nous, parce qu'on leur laisse le temps de se réorganiser le temps de refonder un nouveau Canada confédéré avec un QUébec à l'indépendance géo-politique plus affirmée. C'est une hypothèse comme une autre.
Sébastien Harvey
Archives de Vigile Répondre
21 mai 2009@ M. Cloutier,
M. Cloutier, vous me parlez sur deux lignes en même temps!... J'ai été surprise de recevoir ce commentaire après édition de votre lettre et de ma réponse!
J'ai, donc, déjà répondu à votre lettre, réponse temporaire sur laquelle, comme je vous l'ai dit, je reviendrai. Non, je n'étais pas au congrès en 2005 mais je connais des personnes qui y étaient et qui l'avaient vécu durement. Je me ferai renseigner, vous ai-je promis. Mais vous devrez me laisser quelque temps pour que je vous revienne là-dessus tel que promis.
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
21 mai 2009Mme Hébert,
Vous écrivez qu'il vaut mieux ajourner le congrès (du PQ) pour MIEUX PRÉPARER LE PROJET DE PAYS!
Je rêve: comment sincèrement pouvez-vous écrire une chose semblable alors que le PQMarois a précisément mis aux poubelles le "projet de pays" voté lors du Congrès de juin 2005?
Chère Madame Hébert, avec tout le respect que je vous dois, pouvez-vous me dire si vous avez assisté au congrès de juin 2005? Étiez-vous membre du parti? Connaissez-vous le programme officiel? Connaissez-vous les statuts?
Quand vous aurez répondu à ces questions, un véritable dialogue pourra s'établir entre nous. Mais il faut vider ce sujet avant.
Êtes-vous prête à admettre que le programme officiel est celui voté par le Congrès de juin 2005?
Êtes-vous prète à admettre la violation de ce programme?
Êtes-vous prête à admettre la violation des statuts?
Si oui, on peut discuter.
Si non, on tourne en rond.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2009ERRATUM
J'écrivais bien à M. Christian Montmarquette
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009@ M. Montamarquette
Vous ne répondez toujours pas aux questions posées par madame Hébert, qui soit dit en passant sera de retour après le 1er juin. Elle vous demande autre chose que de dire au PQ quoi faire.
Et, qui a-t-il d'antinomique à parler de souveraineté et de militer pour la souveraineté dans un parti qui prône la souveraineté ?
Quant à votre édit qui consiste à inscrire au programme du PQ ce qui n'est pourtant pas inscrit au programme de QS qui serait selon vos dires ce qu'il nous faut comme parti, cela se trouve à valider l'actuel Canada qui lui s'impose de manière abusive sans jamais se nommément soumettre aux voix du peuple comme je l'ai exposé dans le titre de votre cru L’erreur fondamentale du PQ
ET, vous ne réagissez pas aux propositions que j'ai faites qui nous permettrait de convenir d'un Programme commun souverainiste capable hors la justification de l'État actuel du Canada de faire l'unité souverainiste qu'il nous faut pour vaincre l'union canadianisatrice qui nous fait face.
Quant à votre analyse qui fait de la droite d'affaire une catégorie de personne toujours opposée à la souveraineté nationale, elle ne tient tout simplement pas la route, car c'est bien elle qui en France, aux États-Unis, en somme partout, maintient et défend aussi la souveraineté des États nationaux actuels partout dans le monde.
Et, la nôtre de droite affairiste n'est pas unanimement pour le Canada. Elle est juste opportuniste. Elle ne fait qu'être du bord du plus fort, et encore... L'ADQ qui en regroupe plusieurs partisans de cette droite québécoise, est autonomiste, et a déjà voté pour le OUI. C'est donc qu'elle répudie le Canada actuel.
Quand le vent tournera, cette droite que vous conspuez appuiera le plus fort. Ce qu'il nous manque pour l'être, c'est d'abord l'unité de nos forces. Et, vous, vous comptez sur la division pour attirer à QS les souverainistes aujourd'hui partisans du PQ. Voilà pourquoi vous vous acharnez à dire n'importe quoi et son contraire. Comme mettre de l'avant cette idée qui n'est pas même approuvée par votre propre mouvance. Pathétique !
Et, c'est dommage, parce que votre ardeur, si elle était dirigée vers les bonnes cibles canadianisatrices serait, en synergie avec le reste de nos forces souverainistes, d'un grand secours, mais votre vindicte mal dirigée en annule tout simplement l'effet.
Comme le PQ ne s'engagera pas à faire l'indépendance sur les seules voix de la députation souverainiste, et s'il le faisait je serais le premier à militer activement contre cette avenue, reste quoi !? Puisqu'il serait étonnant que QS abonde dans ce sens que vous proposez, reste quoi !? Comment et avec qui comptez-vous faire de que vous dites, et quand ? Avec ou sans QS... car ce sera sans le PQ ni la majorité des souverainistes, puisque vous les répudierez en ce cas où ils ne s'engagent pas à fonder l'État souverain du peuple souverain du Québec sans l'appeler à se prononcer à cet égard, comme le fait le Canada que vous répudiez et voulez pour cette raison combattre.
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009@ M. Montmarquette,
Je viens tout juste de recevoir votre dernier message au moment de fermer mon ordi. Je me demande bien où vous voyez de la panique! Et je vous dirai que, pour ma part, je n'ai pas envie de discuter sur le ton que vous prenez là et il m'étonnerai que les porte-paroles de Québec solidaire que je respecte même si je ne partage pas leurs vues endosseraient ce même ton. Je ne sais si les autres participants ici le souhaitent pour leur part. Je leur laisse le soin de vous communiquer leurs réactions. Et quant à moi, vous n'avez toujours pas répondu à ma question.
Sur ce, bonne fin de mai quand même à vous aussi,
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009@ M. Cloutier,
Je suis encore là. Je ne suis pas disponible pour une réunion ou pour des interventions soutenues avant le début juin mais je peux suivre ce fil. Non, je n'ai pas de façon assurée les réponses à vos questions mais soyez certain que je m'organiserai pour en obtenir. Par contre, j'ai ma propre compréhension des points que vous soulevez. J'ai ma lecture des évènements et je crois entre autres qu'un congrès sérieux vaut la peine qu'on le repousse pour une meilleure préparation, entre autres celle d'une projet de pays. Mais quand j'aurai comparé ma lecture libre aux réponses que j'aurai obtenues moi-même le cas échéant, comme vous me souhaitez (?) de le faire, je partagerai avec vous. À ce moment, répondrez-vous de votre côté à mes questions, comme vous en prie aussi M. Archambault?
@ M.Roy,
Je suis d'accord avec M. Laurence quant à l'importance d'une action réfléchie et concertée. Pour moi, la rencontre projetée à Québec est un préalable qui peut avoir son pendant à Montréal selon vos ententes. Il faudra voir quelle pourrait être une suite commune qui évite la dispersion et qui respecte chacunE.
Je ne réinterviendrai sans doute plus ici avant le début juin mais je lirai sûrement.
Bonne fin de mai
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009Bonsoir Madame Hébert,
Je constate qu'il règne une certaine panique à bord.. Et remarque aussi que ma métaphore initiale de navigation maritime a désormais le vent dans les voiles puisqu’elle en a depuis, fait louvoyer plus d’un…
Mais une telle déroute n'est pas tellement une surprise pour moi, qui constate que le Parti québécois s'entête dans son «Erreur fondamentale du PQ» depuis des lustres...
Vu de l'extérieur et par un militant d'un jeune parti de gauche émergeant et dynamique, tout cela est franchement consternant...
Mais... Faut-il s’en étonner…
Le Parti québécois étant devenu un parti de pouvoir et non, un parti militant - alors que l’indépendance est pourtant bel et bien une «cause».
Il est d’autant plus paradoxal, sinon complètement aliénant qu’il semble désormais nécessaire de militer pour pour l’indépendance à l’intérieur même du PQ.
…Avouons que c’est assez incroyable non…
Mais… C’est ce n’est que trop souvent le cas en politique.
Les directions s’embourgeoisent et laisse tomber à la fois la cause et les militantes comme vous Madame Hébert.
En «fouin» de «comptes», ce n’est pas bien compliqué. Les boss veulent la jobe, le pouvoir, le prestige. Puis, les deux mandats pour leurs pensions à vie.. et bonjour la visite..!
Des p’tis intérêts lamentables par rapport à des causes fondamentales comme de faire l’indépendance ou éradiquer la pauvreté au Québec qui finissent par se ramasser loin derrières les ambitions personnelles et dans un fond de tiroir avec un macaron comme action souverainiste et une augmentation de 10 cennes de l’heure du salaire minimum. Tout ça en nous endormant avec des lignes comme «La politique est l’art du possible».
L’autre jour au Devoir, Denise Bombardier s’insurgeait contre les «indépendantistes radicaux» comme Falardeau par rapport aux « souverainistes modérés».
Je suis alors demandé qu’est-ce que cela pouvait bien être que le «souverainisme modéré» ? - Est-ce être indépendants les jours pairs et dans le Canada les jours impairs?
En ce qui concerne votre question. Il m'a semblé pourtant y avoir répondue tant de fois, que je me demande au fond si le PQ n'a finalement pas ce qu'il mérite pour être si peu perceptif, voire enfermé dans sa propre vision autocratique électoraliste et carriériste.
«Faire l'indépendance Madame Hébert, c'est faire la révolution.»
Et malheureusement, des pleutres embourgeoisés et intéressés à la direction n’aideront pas le choses... Je le répète comme quoi, la droite bleue bourgeoise consevartice et l'indépendance ne feront jamais bon ménage.
Pour changer une telle funeste mentalité, la base du parti doit «exiger» de sa direction, que la prise du pouvoir soit suffisant pour déclarer l'indépendance.
Un tel axiome transformera toute la dynamique du parti qui, se faisant le « porteur intrinsèque» et incarné de l’indépendance devra mobiliser toutes ses forces et ses arguments pour se défendre et la faire victorieuse.
De cette seule façon, la base du parti s’assurera que le parti devra d’abord « défendre la cause » pour se faire élire et se défendre lui-même, plutôt que de se défendre lui-même d’abord pour défendre la cause…
Pour résumer, le PQ doit mettre immédiatement à son programme que s’il prend le pouvoir il fera une déclaration d’indépendance.
Si cela est, vous n’aurez jamais vu le PQ autant remuer son gros cul...
_____________________
Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Michel Laurence Répondre
19 mai 2009À M. Daniel Roy
Vos idées sont intéressantes, mais il faut procéder dans l'ordre et dans les formes, afin de ne pas se tirer dans le pied.
Si je me suis donné la peine de vouloir mettre sur pied le RIN, ce n'est certainement pas pour que tout ça finisse dans un capharnaüm indescriptible.
N'oubliez pas que la plus longue des marches commence toujours par un premier pas.
Nous n'aurons pas 25 chances de faire avancer les choses, alors il ne faut surtout pas rater celle-ci.
Une action comme celle que nous entreprenons s'apparente un peu à un marathon; il est déconseillé de prendre un départ semblable à celui qui est de rigueur pour un 100 mètres.
Bonne soirée.
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009@ M. Cloutier
Sauf erreur madame Hébert est absente jusqu'au 1er juin.
Et, sauf erreur vous ne répondez pas à ses questions. Vous avez tout le temps qu'il faut pour le faire d'ici le 1er juin.
Car moi aussi je serais intéressé à connaître votre réponse à ses questions.
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009Puis, Mme Hébert, avez-vous retrouvé le programme officiel du Parti québécois, celui du projet de pays?
Que pensez-vous d'une cheffe de parti qui met aux poubelles l'article 1 qui a toujours été de "réaliser la souveraineté du Québec"?
Que pensez-vous d'une cheffe qui se dit souverainiste et qui refuse de se présenter devant l'électorat avec un projet de pays?
Pouvez-vous me dire quelle est la stratégie du PQMarois en ce qui concerne l'indépendance du Québec? Moi, je le sais, mais je vais vous laisser chercher.
Où est passé le programme officiel du PQ?
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009Mme Hébert,
Pour donner suite à votre suggestion, et bien j’accepte volontiers de contribuer à une action directe de ralliement ayant pour objectif la création du pays du Québec.
Vous parlez d’une rencontre dans la région de Montréal, de concert avec une autre rencontre dans la région de Québec avec votre intention d’inviter Mme Pauline Marois.
Ces rencontres ne seront représentatives que si elles réunissent suffisamment d’intervenants.
Je propose néanmoins et rien de moins, ce qui suit pour la région de Montréal:
1)Appeler ces rencontres simultanées Québec/Montréal, des états généraux.
2)De lancer une invitation préliminaire aux divers intervenants : Partis politiques, Conseil de la souveraineté, mouvements souverainistes, associations syndicales, étudiantes et autres. Les gens seraient invités à répondre et à offrir leurs services s’il y a lieu, tel un local.
3)De se faire part des conclusions de chaque rencontre par internet.
4)En l’absence de local, il y aurait un rendez-vous à un point précis pour ensuite se rendre dans un restaurant et aller dîner lors d’une journée de semaine avant le 24 juin.
5)Les propositions amenées durant ces rencontres seraient passées au vote et celles adoptées à la majorité seront mis en application.
6)Toutes les actions seront possibles. Comme par exemple : apporter un appui à une organisation existante, organiser une deuxième marche suite à celle du 24 mai, préparation d’une mise en demeure, organiser une grève de la faim, rédaction d’une déclaration d’indépendance, manifestation, diffusion d’argumentaire, discours sur la place publique, etc.
À noter que ma proposition pourrait se limiter à une idée pouvant être reprise par quelqu’un doué pour les rassemblements.
Daniel Roy, C.A.
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009@ Monsieur Cloutier,
Moi aussi, M. Cloutier, j'ai connu tous ces chefs du PQ; certains m'ont déplu et je n'avais guère envie de les suivre mais bon... Je crois que c'est assez, ce constant souhait de changer de tête. Je ne sais ce que vous reprochez dans les faits à Mme Marois et d'où vous vient une telle méfiance envers elle mais pour ma part, je l'estime et je crois qu'elle a une équipe forte autour d'elle, dont Louise Beaudoin qui est revenue à sa demande, ne l'oublions pas. Et qu'elle a toujours le support de Jacques Parizeau dont personne ne doute de l'option fondamentale. Et je sais pour connaître plusieurs personnes qui ont travaillé pour elle, avec elle ou dans son entourage qu'elle est une femme d'équipe. Ce serait là une de ses forces. Alors, pourquoi ne miserions-nous pas sur l'équipe? Et pourquoi ne serions-vous pas, de toutes sortes de façons et par tous les moyens disponibles pour nous, de ceux qui contribueront à ce qu'arrive " la journée où il y aura une volonté ferme, claire, connue et publique de mettre le cap sur l’indépendance et prendre les moyens pour y arriver." comme vous dites, plutôt que de l'attendre. C'est mon avis et mon souhait mais je me garderai de juger les vôtres. Et je réitère ma question: COMMENT AUTREMENT? Je sais que vous avez investi beaucoup d'énergie déjà mais... "Cent fois sur le métier..." dirait peut-être Grand-Papa... Ça n'existe pas un parti - ou une quelconque association- sans embuches de toutes sortes, y compris de heurts de personnalité.
@ M. Gendron,
Merci de votre commentaire. Et je pense comme M. Julien que quelqu'un - vous? Il y a aussi M.Roy qui est de la région si je ne m'abuse et M. Laurence avec son projet de RIN qui est à Montréal et avec qui nous devrions nous arrimer - qui pourriez prendre l'initiative pour Montréal et nous pourrions programmer une rencontre ultérieure. Pour ma part, pour Québec, avec MM. Julien et Archambault, ma motivation est d'abord d'obtenir une rencontre d'échange avec Mme Marois. D'abord. Et de préparer cette rencontre préalablement.
Merci à tous de ces réactions.
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2009Monsieur Gendron, je vous invite à créer un groupe qui se réunira à Montréal avec quelques intervenants de VIGILE comme nous le feront à Québec.
En effet, nous nous réunirons madame Hébert, Luc Archambault et moi-même dans la première semaine de juin.
Nous devons mettre fin à l'isolement et à la dispersion des ressources indépendantistes.
Il nous faut faire la paix, il nous faut serrer les rangs. Notre seul objectif:L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC.
Michel Gendron Répondre
18 mai 2009Madame Hébert,
Vous avez un don pour faire réagir, et c'est bien. Il existe un désarrois certain chez les indépendantistes : c'est normal après 40 ans et 2 référendums perdus. Le PQ bashing bat son plein, mais vous n'êtes pas ceux et celles qui tiennent absolument à saborder le navire. Cela dit, ce qui m'apparaît positif dans ces échanges qui précèdent, c'est la volonté de certains de vouloir se rencontrer pour espérer brasser la cage, comme on dit.
J'habite Montréal. Pourrions-nous organiser un groupe pour réfléchir à tout cela, comme quelques-uns semblent vouloir le faire à Québec? Si oui, j'espère pouvoir être du nombre. Notre mouvement se balkanise, les idéologies prennent le dessus sur la notion de république. Les indépendantistes - à mon avis - se doivent d'unir leurs forces pour élaborer un programme commun qui - et j'insiste - ne soit pas partisan.
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009Suite
Nous sommes assez grands maintenant pour savoir qu'il nous faut faire l'UNION solidaire de toutes les composantes de la mouvance souverainiste, l'activisme citoyen sans pareil doté de moyens nouveaux internautiques à la clé, dont le vôtre si exemplaire. Vous devez tempérer l'ardeur de vos inimitiés et casser votre boule de cristal.
Le PQ n'est plus au temps de l'époque Parizeau, capable de contenir tout le mouvement souverainiste. Cela est un temps révolu et c'est tant mieux. À force voter pour l'État souverain c'était comme voter pour le PQ et un État à parti unique... Jacques Parizeau en faisant l'unité souverainiste avec le Bloc et l'ADQ a ouvert la voie à une souveraineté non plus seul apanage d'un État de parti unique. La venue de QS a été ignoré par le PQ qui a refusé une alliance électorale et qui a fait élire coup sur coup deux gouvernements canadianisateurs. La première fois cela passait, QS n'avait encore pas fait ses classes, la deuxième fois, excusons la chose par la précipitation de l'arrivée de madame Marois et des élections précipitées. Mais cela ne saurait être toléré une élection de plus sans mal depuis que QS a un député élu à l'Assemblée nationale.
Et, c'est tant mieux, d'évidence on pourrait comprendre maintenant que voter pour fonder l'État du peuple souverain du Québec n'est pas voter pour le PQ, mais bien pour le pays, si tant et que ces partis s'entendent sur les termes et condition d'un « Programme commun de souveraineté du peuple du Québec ». Ce serait encore mieux si l'ADQ souverainiste de droite rejoignait telle plateforme comme l'a désiré au dernières élections Mario Dumont. Il serait clair, et vous parliez de clarté utile, en voilà une, il serait clair qu'en fondant l'État du peuple souverain du Québec on ne vote pas pour un État de parti unique mais bel et bien pour un État démocratique moderne, c'est-à-dire un État permettant aux affinités électives du peuple souverain du Québec, de gauche, de droite, et du centre d'être pleinement représenté dans la députation du peuple souverain du Québec.
Tout cela demande du temps, pour surgir et se conformer comme il se doit dans l'unité solidaire du peuple souverain du Québec fondant nommément en toutes ses diverse affinités une fois pour toute l'État du peuple souverain du Québec sur ses voix libres répudiant l'État du Canada et sa Constitution imposée de force et d'autorité à Québec depuis les lendemains du 13 septembre 1759 il y a 250 ans cette année 2009.
Bref... le PQ-Marois peut très bien concevoir et mettre en place les moyens qu'il faut pour faire l'unité de toutes les composantes de la mouvance souverainiste d'ici la prochaine élection qui les portera au pouvoir de manière majoritaire parce qu'il aura réussi à ranimer l'ardeur souverainiste aujourd'hui démissionnaire, abstentionniste ou tout simplement désengagée.
Bref... le je crois madame Marois capable de réunir tout ce beau monde souverainiste. Elle semble ne pas vouloir monopoliser le pouvoir et elle le prouve en donnant toute la place à François Legault pour qu'il se révèle en tant qu'expert pourfendeur de la rouerie affairiste des cadadianisateurs de fin de régime qui sabotent notre FIÈRe CDPQ. Ce qui est bon signe et cela n'étant qu'un indicateur de ce qu'elle pourra être et faire dans l'avenir. Et, c'est ce qu'il nous faut, une cheferie animatrice et non un Messie détenteur de vérité inspiratrice. L'inspiration est en nous, elle doit être en nous et non remise entre les mains d'un sauveur inspirant qui pour nous doit faire tout le boulot à notre place. Nous, nous contentant d'être animé par lui sans plus d'efforts. La cause du peuple est celle du peuple et nous sommes le peuple.
À nous d'avancer, et non plus à nous de suivre. Le reste suivra !
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009@ M. Pierre Cloutier
J'avoue que moi aussi j'ai un faible pour madame Beaudoin et que je n'ai pas d'emblée d'attirance ni d'affinités électives particulières pour madame Marois. Or il se trouve que Madame Beaudoin et M. Parizeau appuient madame Marois.
Votre hostilité affichée, quasi personnelle, me semble devoir être tempérée si ce n'est pas par cet appui reçu de personnes d'après vous crédibles, par l'analyse des faits. Affirmer que le PQ n'est pas en train de bouger, affirmer qu'il ne bougera pas n'est pas conforme aux faits puisqu'il ne s'agit que de supputations et de procès d'intention. le tout n'étant que prédictions qui ne valent que ce qu'elles valent, à savoir, rien du tout, sauf le fait de le dire.
Reste le présent et vous avez raison d'exprimer le fait que le PQ n'a encore pas fait ce qu'il faut d'après nous pour avancer comme il se doit en tenant compte des leçons du passé. Et nous sommes toutes et tous responsables et imputables à cet égard. L'une de ces leçons est certes d'afficher dans l'opposition comme au pouvoir le fait d'endosser la cause du peuple souverain du Québec et de proposer ce qu'il faut pour la faire avancer, mais c'est aussi de savoir faire l'unité de nos forces souverainistes.
L'unité dans la diversité, solidaire sur l'essentiel. À savoir disposer d'un grand parti ou coalition de partis de masse capable d'emporter l'adhésion majoritaire du peuple souverain du Québec en ce qui concerne la fondation de ses voix libres d'un État qui émane nommément de lui.
S'il est question de « volonté ferme, claire, connue et publique de mettre le cap sur l’indépendance et prendre les moyens pour y arriver », nous n'en sommes pas si loin, même sous la gouverne de Pauline Marois. Pour affirmer le contraire il vous faudrait aussi conspuer M. Parizeau et madame Beaudoin car ils appuient encore le PQ-Marois. Et, ce n'est pas pour rien.
Et, s'il a raison contre vous et vos divinations, c'est qu'il croit comme moi que de prendre les rennes d'une si grande et complexe cause ne se fait ni sans mal, ni sans temps pour le faire. La volonté ferme, claire, de madame Marois est évidente. Elle croit au « pays » comme elle le dit. Elle est connue et publique cette intime conviction et elle ne date pas d'hier. En douter vous ferait devoir douter de la conviction de M. Parizeau.
Par contre, s'il est question de « mettre le cap sur l'indépendance » comme l'a fait en 1993-1994 M. Parizeau avant et après son élection, nous n'en sommes pas là. Pour un bonne raison, M. Parizeau l'a fait moins d'un an avant l'élection. Nous en sommes pas là. Heureusement du reste, car cette accalmie avant la tempête nous donne le temps de revoir nos stratégies, de bien repenser « les moyens » pour les biens arrimer. QS est en train de le faire, Madame Marois et le PQ aussi maintenant que le camp souverainiste a cessé d'afficher à l'avance au bénéfice de nos adversaires canadianisateurs le menu de notre stratégie référendaire.
Reste donc à tenir compte des leçons du passé, des conditions présentes qui sont bien différentes de celles du temps passé. Dont, la venue de QS; l'activisme souverainiste ardent maintenant hors du PQ; l'inconnue de l'ADQ; la révision du souverainisme étatique historique à refonder sur le peuple souverain du Québec; et tout ce qui est échafaudé par tout un chacun comme théorie stratégique gagnante. Car, il nous faut la prochaine fois gagner. Fini les folies !
Suite ici-bas
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009Louise Beaudoin,
Voilà une femme forte, une femme de parole, une véritable batailleuse! Je l'ai connu dans les années 70 dans Louis-Hébert.
ELLE EST UNE VÉRITABLE INDÉPENDANTISTE!
Je suis convaincu qu'elle va encore nous surprendre.Je pense qu'elle n'a pas encore dit son dernier mot!
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009Il y a eu plusieurs sortes de PQ.
Le PQLévesque, d'abord porteur d'espoir puis de désillusions et qui a finit dans le déshonneur avec le prétendu "beau risque".
Le PQJohnson et son affirmation nationale qui n'allait nulle part.
Le PQParizeau, le seul PQindépendantiste digne de ce nom.
Le PQBouchard, ultracatholique, conformiste et conservateur.
Le PQLandry provincialiste avec sa conciliation famille-travail et souverainiste avec son projet de pays, qui a fini en queue de poisson.
Le PQBoisclair, insignifiant, inodore, incolore et sans saveur, avec sa petite feuille de route provinciale.
Le PQMarois et sa souveraineté bidon qui est une forme d'affirmation nationale version 2.
Aucune stratégie ni doctrine d'État. État d'esprit provincialiste et refus d'assumer les rapports de force.
Je retournerai au PQ la journée où il y aura une volonté ferme, claire, connue et publique de mettre le cap sur l'indépendance et prendre les moyens pour y arriver. CELA NE SE FERA PAS SOUS LE PQ-MAROIS.
JE NE SUIS PAS CONTRE LE PQ. JE SUIS CONTRE LE PQ-MAROIS, COMME J'AI ÉTÉ CONTRE LE PQJOHNSON, LE PQBOUCHARD ET LE PQBOISCLAIR.
Pierre Cloutier
P.S. Avez-vous trouvé le programme officiel (le projet de pays) du PQ? Si oui, veuillez m'indiquer où ou m'en envoyer une copie?
P.S. Vous avez entendu Mme Marois parler d'indépendance? Entre en "parler" et poser des gestes concrets il y a une marge. Le PQ-Marois, c'est le parti de la souveraineté-fantasme, la souveraineté virtuelle, la souveraineté bla-bla. Boulechite et show de boucane.
P.S. Quand un parti - ou un petit groupe d'initiés - viole ses propres règles du jeu - les statuts du parti - cela commence à sentir le moisi.
P.S. Je n'ai rien contre une femme à titre de cheffe de parti. Mais dans le cas du PQ, ce n'est pas la bonne. Louise Beaudoin serait 100 fois meilleure qu'elle pour l'accession à l'indépendance.
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009@ M. Deshaies,
Merci BEAUCOUP pour ce dernier message! Vous pouvez être assuré que je vais potasser vos chroniques d'ici l'automne!
@ Grand-papa,
Si vous croyez que, moi, j'ai quelque envie ou prétention de conduire un navire, rassurez-vous! Je connais trop bien mes limites! Pour ce qui est de ramer, par ailleurs, je vais le faire! Et vous?
@ M. Roy,
Nous allons nous en souvenir au moment de réunir ceux qui le veulent!
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009ARISTOPHANE (auteur comique grec -450/-386):
<< Il faut être rameur avant de tenir le gouvernail, avoir gardé la proue et observé les vents avant de gouverner soi-même le navire. >>
Source : Les Cavaliers
Archives de Vigile Répondre
18 mai 200919 mai 2009 Bruno Deshaies
Madame Nicole Hébert,
Je vous remercie pour votre réponse du 17 mai. Elle me paraît franche et sincère, Vous comprendrez que je ne peux que vous encourager à lire Maurice Séguin à partir de cette approche que sont Les Normes en histoire et, par la même occasion, je vous recommanderais d’aborder concomitamment sa synthèse explicative de l’Histoire de deux nationalismes au Canada (Guérin, 1997). Ce ne sont pas des lectures faciles, parce qu’il ne s’agit pas de l’histoire-récit-populaire qui ne peut remplacer pour les Québécois la grande histoire des phénomènes primordiaux des sociétés et des nations dont celui, par exemple, de l’ANNEXION d’un peuple par un autre et de ses conséquences. Ce qui est le cas des Québécois-Français d’aujourd’hui.
Le plus grand obstacle des indépendantistes consiste à convaincre leurs concitoyens et concitoyennes des fondements de l’optique indépendantiste. Une phase de déprogrammation mentale s’impose en premier lieu. Savoir raisonner dans l'optique indépendantiste n’est pas la chose la plus facile étant donné que l’optique fédéraliste est solidement ancrée dans le cerveau d’une majorité de Québécois. Se libérer du schème de pensée fédéraliste n’est pas une mince affaire. Vous le savez sûrement, car dans une discussion serrée toute une gamme d’émotions monte à la surface et vient obscurcir le jugement des personnes confrontées réellement à cet obstacle.
Ce n’est pas pour rien que le Canada a créé les fameuses Chaires du Canada dans nos universités ou que l’Université de Montréal a mis en place le CÉRIUM dont le président est le neveu de Jean Chrétien, Raymond Chrétien, et le directeur exécutif sous cette présidence est monsieur Jean-François Lisée. Le CÉRIUM est un organisme universitaire qui est positionné pour inculquer la pensée fédéraliste et la diffuser systématiquement. Pouvez-vous trouver quelque chose de comparable dans le camp des indépendantistes ? Non, les indépendantistes sont surtout bons pour se confronter et s’affronter entre eux quand ce n’est pas se bouder ou s’insulter. À chacun sa vérité et patati-et-patata… Et si vous êtes un indépendantiste « dur », vous devez appartenir certainement à une secte et que vous êtes un(e) borné(e) à l’ère de la mondialisation, de la globalisation et encore patati-et-patata… La pensée magique pour les indépendantistes n’est pas la meilleure conseillère.
Quant à vos deux questions : « COMMENT ? Et quelle AUTRE CHOSE ? », il serait préférable d’en discuter de vive voix. Pour votre dernière question : « Mais, dites-moi, votre idée de Mouvement, d’Académie, c’est du rêve ? » Que NON pas ! Les indépendantistes ont l’obligation de former une élite qui pourra agir dans l’espace public de manière efficace. On ne peut laisser aux grands médias le monopole des interprétations politiques de la situation québécoise à seulement deux clans, soit les fédéralistes-autonomistes, d’une part, et les souverainistes-machins, d’autre part, sans réagir fermement et publiquement. Les indépendantistes qui raisonnent dans l’optique indépendantiste doivent prendre leur place dans les débats publics. Nous devrions plutôt en discuter de vive voix. Les tactiques et les stratégies ne s’étalent pas sur la place publique. C’est l’effet qui compte.
Salutations sincères.
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2009Je suis pour une rencontre. Je suis pour une lettre commune. Je suis pour la marche de l'indépendance le 24 mai:
http://www.marche-independance.org/manifeste.html
Je suis pour l'action dès maintenant, pas dans trois ans.
Daniel
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Suite
Tout cela ouvrant établissant de manière concrète le fait que peuple souverain du Québec a inscrit pour la première fois de son histoire, son nom dans une Institution politique qui émane de lui. Une première qui ouvre la porte à plusieurs autres.
Dont la réunion en Constituante de toute notre députation siégeant autant à Québec qu'à Ottawa, adoptant la Constitution de l'État du peuple souverain du Québec, ensuite nommément soumise par l'Assemblée nationale aux voix du peuple souverain du Québec afin qu'il fonde l'État qu'il désire.
Si jamais cette Constitution était répudiée par les Québécois, au moins, ils seraient certains que le Canada ne pourrait pas pour autant être tenu pour légitime et valide. Il devra soumettre aux Québécois une Constitution qui soit en mesure d'être approuvée par lui. Si telle Constitution remodelé du Canada était à son tour répudiée, nous resterait encore l'alternative de revenir pour proposer à nouveau une Constitution qui puisse obtenir l'adhésion du peuple souverain du Québec.
Quoiqu'il advienne ainsi,
- aucun État ne pourra prétendre gouverner le peuple souverain du Québec de manière légitime s'il ne parvient pas à nommément obtenir l'adhésion de ce peuple par l'expression libre de ses voix ;
- le Canada ne pourra imposer légitimement à nos yeux et aux yeux du monde :
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009@ Sylvain Racine
Vous décrivez un parcours qui semble avoir le mérite d'en finir avec le débat sur la souveraineté de l'État du Québec. Le problème cependant, c'est que votre proposition laisse entier le problème que pose l'invalidité de l'État actuel du Canada qui s'impose de force et d'autorité depuis la Conquête et nous livre pieds et poings lié à tel pérenne contrainte dans l'éventualité où pour une raison ou pour une autre le peuple du Québec refuse ou reporte à plus tard la fondation de l'État souverain du Québec.
En effet, si cela advient, reste que le Canada actuel est répudié par les Québécois.
Pour contrer cet effet pervers de votre proposition, il faut d'abord appeler le peuple souverain du Québec à rejeter l'actuelle ordre constitutionnel du Canada. Cet ordre canadianisateur n'a jamais été nommément soumis aux voix du peuple par le Canada. Et pour cause, il aurait été, est et serait rejeté par la majorité du peuple souverain du Québec, des fédéralistes rénovateurs, aux autonomistes en passant bien sûr par les souverainistes. Il nous faut nous entendre d'abord sur ce que nous ne voulons pas, pour établir des bases solides permettant de nous entendre sur ce que nous voulons.
Cela aurait le mérite...
- de jeter à terre pour de bon au statu quo de blocage actuel et faire en sorte que quoiqu'il arrive par la suite, nous ne soyons pas condamné à vivre dans un État jamais soumis aux voix du peuple souverain que nous sommes ;
- de nous dire à nous-mêmes, pour une fois, pour la première fois, OUI à ce que nous sommes, nous, le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec ;
- d'incarner dans une Institution politique collective démocratique la réalité politique de l'existence politique du peuple souverain du Québec, reconnu par aucune institution, aucun État, hormis le fait de le prétendre, de le dire et de le chanter ;
- de rétablir la réciprocité et la symétrie des règles qui doivent présider à la légitimité et la validité des États prétendant gouverner le peuple souverain du Québec. À savoir : l'obligation de nommément soumettre aux voix du peuple l'Acte qui fonde, constitue et gouverne l'État prétandant nous gouverner démocratiquement et légitimement. Cette obligation est oblitéré par la Canada qui refuse de reconnaître l'État souverain du Québec s'il n'est pas soumis aux voix du peuple, mais se soustrait lui-même à cette obligation de manière asymétrique et abusive ;
- de créer une onde de choc qui ébranle la légitimité du Canada à nos yeux, aux yeux des démocrates canadians, et des nations démocratiques du monde ;
- de fonder sur la réciprocité tout ce qui pourra par la suite advenir ;
- d'établir le fait que la population du Québec forme « à partir de désormais » un peuple, un peuple démocratique, donc un peuple souverain. Une norme que ne pourra plus oblitérer le Canada, ni dans le cas où le peuple du Québec choisit le Canada, ni dans le cas ou ce peuple décide de fonder l'État qu'il désire ;
Suite ici-bas
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Madame Hébert,
Je n'ai pas de contacts à QS ou au PQ. Par contre, j'ai écrit un message courriel à M. André Bellavance, le député du Bloc de ma région d'origine. Je suis peut-être tomber sur une personne qui aimera mon idée, et qui sait, peut-être qu'elle voyagera au sein de toute la députation du Bloc.
Pour que le Québec soit un pays, il faut des actions maintenant, des actions concertées, et surtout, que le PQ et QS, ainsi que le PI, trouve un cheval de bataille autre que la souveraineté avec lequel ils pourraient s'entendre à 100% et par conséquent transcender de la solidarité et de l'énergie positive dans la population.
Je crois que toute l'énergie qui a été mise pour les accommodements raisonnables, et encre tout récemment sur la question du voile, devrait avoir été mise à discuter du mode de scrutin avec la population, expliquer les avantages pour la démocratie, autant pour les souverainistes que pour les fédéralistes. De toute façon, le PLQ ne pourrait pas dire à voix haute à la population "si vous vous battez pour un nouveau mode de scrutin, nous ne serons plus élus".
Bref, il est très possible pour le PQ et QS de pousser assez fort ensemble pour un nouveau mode de scrutin avant les prochaines élections. Par la suite, nous aurions un mandat avec une coalition, dision PQ-QS-Parti vert, ce qui représente la gauche, le centre-droit et le parti pour l'environnement. Il faudrait absolument que la bonne entente au sein de la coalition continue.
Mon plan serait une élection référendaire à la suivante, ce qui nous mènerait en 2016-2017. Le Bloc s'engagerait à se démanteler au au moment du résultat de cette élection référendaire, peu importe le résultat. À ce moment là, soit qu'on se sépare, soit qu'on reste avec le Canada. Si c'est non, et bien ce sera final bâton.
Sincèrement, je ne vois pas d'autre solution!!! Y'en a pas beaucoup des nations qui ont dit non deux fois pour faire un pays, alors si les Québécoises et Québécois à ce moment là disent encore non, alors ce sera non.
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009@ Denis de Lotbinière
Vous aurez remarquez que j'ai dit OUI à une rencontre. Et, j'ajoutais que nous pourrions, celles et ceux qui le veulent, travailler à rédiger un texte, pour la préparer cette rencontre.
Bien sûr que de se parler de vive voix c'est autre chose que d'échanger virtuellement par écrit. Et, puisqu'il est question d'un texte justement, pourquoi ne pas commencer maintenant ? Ce sera ça de pris pour faire en sorte que cette rencontre puisse être efficace, d'autant si déjà quelques-uns ont pu par ce travail délimiter ce qui est susceptible de faire ou pas consensus entre lelles et eux, toutes chose à rediscuter de vive voix lors de cette rencontre.
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Bonjour monsieur Archambault,
Les échanges sur internet c'est bien beau mais il vient un temps où il faut se rencontrer et se réunir tous ensemble afin d'échanger et de créer des liens de solidarité qui nous stimulent, nous motivent et nous mobilisent.
Il faut mettre fin à l'isolation qui fait que chacun papotte dans son coin.
Je suis disponible pour une rencontre avec madame Hébert qui est une femme de tête et de coeur. Elle va sûrement contribuer à abaisser ma testostérone par son attitude plus ''low profil''. Vous pourriez vous joindre à nous,vous-aussi, qu'en pensez-vous?
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Monsieur Deshaies,
Oups!!! Vous me ramenez sur terre! sur la vôtre en tous cas!
Je vous avais dit que je prendrais l'été pour relire vos chroniques sur le sujet des Normes en Histoire et je le ferai, autrement que trop vite. Disons que là, je m'étais arrêtée avant de voir mon espoir réduit à néant! Par intuition, peut-être. Vous me dites, si j'écoutais Beauchemin,
" il se pourrait que vous franchissiez une étape de plus, soit celle qui consiste à faire autre chose qu’une opération en vue de rescaper un parti qui a perdu contact avec les indépendantistes à cause d’un usage inconscient de la logique fédéraliste et qui maintient abusivement le mythe de l’indépendance sur la base de toutes les souverainetés-machins."
Permettez-moi de croire encore à la possibilité que nous bonifions en y investissant, encore ou à nouveau, ces deux partis. sinon, je vous pose à vous aussi la question: COMMENT? Et quelle AUTRE CHOSE?
Mais, dites-moi, votre idée de Mouvement, d'Académie, c'est du rêve ?
Merci!
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009@ MM. Archambault et Racine,
M. Archambault, je me réjouis que vous ayez accordé toute l'attention voulue au message de Monsieur Racine. Je ne crois pas par ailleurs que ce rôle de médiation de Monsieur Duceppe puisse se régler et même se discuter entre nous. Je crois qu'il faut ramener ces échanges à l'intérieur des Partis. Nous pourrions en ce sens servir de véhicule? Je ne sais si vous avez vos entrées à QS, M. Racine? Car il est vrai que cela mérite drôlement réflexion.
Quant à une rencontre possible de vigiles, il y en a une d'envisagée entre Monsieur Julien de Lotbinière et moi. Et nous proposerons quelque chose ensuite. Mais si quelqu'un veut me faire part de ses commentaires et/ou suggestions à cet effet d'ici la fin mai, et signifier son intérêt pour la rencontre ultérieure, ces opinions serviront à orienter la suite.
Pour ma part, je suis prête à m'investir d'abord dans un échange avec les déçus du PQ et avec Mme Marois par la suite - si elle y consent. Ensuite, dans une démarche de ralliement. Et à cet égard, il y a déjà la proposition de Monsieur Laurence qui ne doit pas être court-circuitée. Et enfin, l'idée d'une Académie de l'Indépendance qu'imagine Monsieur Deshaies me sourit pas rien qu'un peu. Par ailleurs, je ne veux absolument pas m'investir dans une entreprise qui éparpillerait davantage les énergies.
Bonne journée demain
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009« J’en ai lu assez de cette dernière de vos chroniques. » (Nicole Hébert)
17 mai 2009 Bruno Deshaies
Chère Madame,
Il fallait citer aussi les deux paragraphes suivants. Nous le ferons pour le bénéfice de nos lecteurs et lectrices ainsi que pour tous les critiques ou sceptiques de ce monde.
Je cite :
« Que se passerait-il au Québec, croyez-vous ? Il se produirait alors un événement plus grand encore que la Révolution tranquille. Mais comment un peuple peut-il agir collectivement après avoir constaté l’opposition obstinée systématique du Canada-Anglais depuis 1791, à la séparation de la majorité canadienne-française dans le parlementarisme britannique depuis 218 ans, sans qu’on prenne sciemment conscience que les Canadiens-Français n’ont pas réussi durant tout ce temps – par le biais électoral, parlementaire et référendaire – à aller plus loin que les concessions parcimonieuses de 1867 ? Plus grave encore, la constitution canadienne a été rapatriée et on y a enchâssé la Charte des droits et libertés sans même nous consulter. Quelques années plus tard, on nous a asséné une Loi sur la clarté adoptée par le Parlement fédéral sans compter tous les jugements, les décisions ou les avis de la Cour suprême du Canada.
Devons-nous pavoiser et nous bomber le torse parce que nous avons un parti politique à Ottawa, qui défend nos intérêts dans un parlement dont la majorité nous domine et qui nous remplace ? Nous sommes hélas ! hélas ! hélas ! comme le dirait de Gaulle, toujours à l’époque de Louis-Hyppolite LaFontaine, c’est-à-dire en 1840 ? Rien, absolument rien sur ce point, n’a changé depuis. »
Ces deux paragraphes sont suivis d’« Un saut dans l’avenir » et ce n’est pas à la sauce des souverainistes et même du discours pompeux de Pierre Bourgault. Si vous avez l’occasion d’écouter Yves Beauchemin, il se pourrait que vous franchissiez une étape de plus, soit celle qui consiste à faire autre chose qu’une opération en vue de rescaper un parti qui a perdu contact avec les indépendantistes à cause d’un usage inconscient de {la logique fédéraliste et qui maintient abusivement le mythe de l’indépendance sur la base de toutes les souverainetés-machins.
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009@ Sylvain Racine
Excellente question. Pourquoi le PQ et QS, les partis de notre députation souverainiste à l'Assemblée nationale ne font ils pas l'UNION souverainistes qu'il nous faut ?
Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec
En suggérant que le Bloc québécois soit l'intermédiaire pour ce faire, vous décrivez en somme ce que pourrait être la réunion de la députation souverainiste du peuple souverain du Québec élue autant à Québec qu'à Ottawa. Celle que l'appelle de mes voeux dans Vigile depuis longtemps. Cette partie de la députation du peuple souverain du Québec qu'avait virtuellement réunie Pierre Elliott Trudeau pour légitimer le rapatriement unilatéral de la Constitution imposée de force contre notre députation siégeant à l'Assemblée nationale à l'époque. Ça tombe bien, cette fois cette députation souverainiste est majoritaire dans cette Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec.
Elle n'aurait pas force de de LOI, mais ses proclamations auraient un impact considérable. À commencer par invalider l'actuelle Constitution de Pierre Elliott Trudeau afin d'invalider cette seule justification qui lui restait compte-tenu du fait qu'il s'est refusé à la nommément soumettre aux voix du peuple du Québec.
Telle proclamation d'invalidité pourrait ensuite être soumise aux voix du peuple du Québec puisque le Canada s'y refuse, sachant très bien qu'elle aurait été, qu'elle est, et serait répudiée.
Cela aurait aussi le mérite de faire cette UNION politique souverainiste que nous appelons tous ici de nos voeux.
Réunion des partisans de l'UNION souverainiste
OUI, nous pouvons nous réunir. Mais nous pouvons aussi travailler virtuellement. Je suggère que les personnes intéressées transmettent un message personnel à Madame Hébert, si elle accepte de les recevoir, pour qu'elle dispose de leurs coordonnées courriel. Elle pourrait ainsi les transmettre aux personnes concernées pour que chacune dispose des coordonnées des autres participant(e)s.
Je suggère que tel forum privé permette de transmettre à l'appréciation des autres, les termes d'une plate-forme commune permettant d'en venir à la conception d'une proposition permettant à QS, au PQ et tout autre parti souverainiste de s'entendre sur ce qu'il convient de faire pour la suite des choses.
Nous pourrions aussi le faire dans un titre dédié dans Vigile... mais je pense que cela doit plutôt se faire en privé... Avis aux intéressés, pourquoi attendre une réunion, si on peut déjà travailler à la préparer ?
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Je ne comprends toujours pas, simplement, pourquoi le PQ et QS, (et le Parti vert s'il le veut bien) ne se rencontrent pas et ne se donnent pas la main. Tant et aussi longtemps que le PQ et QS ne seront pas unis pour la cause, il n'y en aura pas de pays, peu importe ce que fera le Chef du PQ.
Je le répère, il nous faudrait Gilles Duceppe pour faire l'entremetteur. Une fois la "hache de guerre" enterrée, je crois que la seule option est de parler jour après d'un nouveau mode de scrutin afin de faire comprendre à la population tous les avantages d'un nouveau mode de scrutin. Je crois que nous pourrions avoir dès la première élection avec le renouveau électoral nous donnerait une coalition PQ, QS et Parti vert, et pourquoi pas avec le PI. Si la population comprenait ce que signifie d'avoir un mode de scrutin proportionnel, il y aurait définitivement un engouement qui suivrait.
Les indépendantistes et souverainistes, whatever, auraient un mandat pour démontrer leurs qualités, leur sérieux, leur détermination, leur solidarité, etc. Par la suite, tout deviendra possible. Pour ce, il faut absolument la participation de Gilles Duceppe, qui serait en quelque sorte le leader d'une coalition, mais d'Ottawa, près dès le jour de l'indépendance à discuter de la suite des choses avec Ottawa.
Je crois que c'est la seule option. Ceci sera mon dernier message. Si cela n'est pas fait, je décroche totalement. Si cela n'est pas fait, je suis convaincu que le PLQ sera toujours au pouvoir en 2020 et mes enfants étudieront définitivement à l'école anglaise.
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Madame Hébert,
Je demeure à saint-Apollinaire près de Québec et suis disposé à co-organiser avec vous, cette rencontre des péquistes qui commencent à en avoir drôlement ras-le-bol et avant que le PQ explose, ce qui ferait très grand plaisir aux adversaires du Québec.
Il faudrait qu'on se rencontre afin de composer un texte qui convoquerait la diaspora péquiste déçue et qui serait lu sur VIGILE. On peut se mettre en recherche d'une date et d'un local à Québec. Qu'en pensez-vous?
Après cette réunion; on pourrait envisager une rencontre avec Pauline Marois afin d'obtenir des réponse claires à nos questions.
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Monsieur Deshaies,
J'en ai lu assez de cette dernière de vos chroniques:
"{ Imaginons que des chefs de file indépendantistes parviennent à faire l’union de toutes les forces souverainistes. Imaginons que tous les combats menés de façon disparate s’attirent plutôt qu’ils ne se repoussent. Imaginons que les chroniqueurs de Vigile discutent entre eux pour la première fois. Imaginons des personnes fortunées ou des gens d’affaires qui pensent qu’ils peuvent soutenir le mouvement indépendantiste. Imaginons qu’un quartier général des forces indépendantistes voit le jour et ait pignon sur rue. Imaginons que nous nous parlions sérieusement d’autres sujets que des commandites, des armes à feu ou d’une autre tête de Turc celle de Michael Ignatieff, par exemple. Imaginons qu’on puisse penser le problème dans un cadre plus général que la politique programme d’action. Imaginons qu’on puisse mettre au monde un lieu de rassemblement qui soit tout à fait différent du Conseil de la souveraineté parfaitement anémique et sans voix que nous connaissons actuellement. Imaginons qu’on en vienne à accepter qu’au moins quelques indépendantistes puissent discuter sereinement entre eux. Imaginons que beaucoup d’universitaires aient l’humilité de daigner descendre de leur sempiternelle tour d’ivoire. Imaginons que les artistes, toutes catégories confondues, se décident de mener un seul combat qui englobe le domaine culturel dans l’optique indépendantiste de l’avenir du Québec. Imaginons toutes ces idées et bien d’autres encore. Comme celle, fondamentale, des syndicats qui transformeraient le niveau de leur lutte sociale en une lutte vraiment nationale. Enfin, imaginons que nous prenions véritablement les moyens d’agir !
{Que se passerait-il au Québec, croyez-vous ? Il se produirait alors un événement plus grand encore que la Révolution tranquille."
(C'est moi qui ai souligné)
... J'en ai assez lu, dis-je, pour imaginer. Et pour revoir vos chroniques tout au long de l'été et pour répéter que je collaborerais n'importe quand à une telle entreprise,
Merci!
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Monsieur Deshais
Merci! Je n'ai pas lu votre dernière chronique sur les Normes en Histoire - je vais le faire maintenant et je reviendrai sur le sujet- mais j'en ai lu plusieurs et j'ai emprunté le volume à ma biblio. Une découverte pour moi, malgré l'aridité.
Mais cette suggestion: Une Académie de l'Indépendance!!! Voilà ce qui manque; l'enseignement, la formation comme le souligne d'ailleurs M.Julien de Lotbinière. Et comme l'a tant réclamé Andrée Ferretti. Pour ma part, j'ai du temps maintenant. Je collaborerais avec joie - je ne sais comment - à une telle réalisation. Éveiller l'intérêt de plus en plus. Et la conscience!
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009@ M. Julien de Lotbinière.
Je suis d'accord, M Julien. Organisons une rencontre. et pourquoi pas donner suite à la suggestion de M. Verrier:
"Je termine, après cet aparté, car je voulais simplement vous faire la suggestion suivante : Réunir quelques péquistes dont la foi est ébranlée pour rencontrer Mme Marois. Car je pense que la lettre ouverte, qui a certes sa valeur, ne vaut pas dans les circonstances une entrevue en bonne et due forme. Pourquoi ne pas réunir des péquistes qui doutent pour vider l’abcès ?"
Si c'était à Québec, je m'occupe d'organiser. Si c'est ailleurs, je vous en laisse le soin. mais j'y serais. Et nous pourrions nous demander pourquoi il y a peu de réponses sur Vigile au projet de M. Laurence (RIN)
@ M. Montmarquette,
je vous laisse vos différents avec M. Archambault! Mais vous n'avez pas répondu à MA question!
@ Mme Morot-Sir,
Ce que j'aimerais que vous soyiez ma voisine! Pour plusieurs raisons. Dont l'envie que j'aurais de lire vos romans - quelqu'un l'a mentionné ici - que je ne trouve pas dans mon réseau. Mais surtout pour votre sensibilité à notre histoire d'hier et d'aujourd'hui. Et je vous demanderais de m'aider à les transmettre à mes petits-enfants!
@ M. Michel G.
Les points que vous soulevez, Monsieur, connaissant le grand et profond désir de démocratie réelle du peuple québécois, je crois que dans un Québec qui nous appartiendra, nous saurons porter à l'attention des citoyens ces questions de valeurs, d'éthique, de respect et de droits. Nous commencerons par former des démocrates dans nos écoles car, pas de démocrates, pas de démocratie! Faisons d'abord l'Indépendance. Les choix de société en découleront!
Conclusion,
Une citation de Bourgault (encore) ;
" Il est important de ne pas toujours repartir à zéro. (...) Le PQ (...) reste vivant. Il pourrait l'être bien davantage si tous ceux et celles qui y ont déjà milité y revenaient. Je sais, je sais... " (j'ai déjà cité l'autre bout)
Et j'ajouterais: et y verraient encore de plus près!
J'ai fait une réponse au billet de Monsieur Lapointe où je rappelle que moi, pour l'instant, je ne débarque pas tant que...
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009«Lettre OUVERTE à Pauline Marois... et aux éluEs indépendantistes» Nicole Hébert
Expression d’un point de vue à partir de ce témoignage
Les témoignages de déception à l'égard du PQ ou du BQ persistent depuis des années - pour ne pas dire depuis quelques décennies. Les échecs cuisants des souverainistes ne cessent de produire les mêmes effets pervers. Les post mortem sont inexistants. Le discours des souverainistes est toujours le même. Il est du type con-fédéraliste. Quand ce n’est pas le cas, il procède plus généralement par la contemplation du passé sans vouloir constater les conséquences de l’emprise de plus en plus solide du système canadian sur la province de Québec. D’ailleurs, pour le Canada-Anglais, le Québec est une province comme les autres. C’est ce que soutenait mordicus Louis-Stephen (baptisé Louis-Étienne) St Laurent, né le 1er février 1882 à Compton, Québec, et ex-premier ministre du Canada, il y a 60 ans [réf. Bruno Deshaies, Chronique 354, 26 février 2009, http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-14-20 ].
Devant l’incapacité des partis politiques souverainistes au Québec pour en découdre avec le fédéralisme pancanadien, les indépendantistes doivent asseoir les fondements de l’indépendance du Québec à partir de l’optique indépendantiste. Sinon, ils se retrouveront eux-mêmes, de guerre lasse, empêtrés dans des stratégies de petits pas que l’Autre pourra à tout moment contesté.
Depuis 218 ans, les Québécois vivent à l'intérieur du parlementarisme de type britannique. Jusqu’à ce jour, les exploits parlementaires se sont soldés finalement par des échecs successifs. La voie parlementaire est dans un cul-de-sac.
Il manque aux indépendantistes le désir de se réunir, de former une force de pression avec la création d’un MOUVEMENT organisé capable de diffuser et de défendre l’optique indépendantiste sur toutes les tribunes dans notre espace national. Il importe donc de prendre les moyens afin d’atteindre notre objectif, lequel est de faire prendre conscience d’abord aux Québécois de l’urgence de prendre majoritairement et collectivement une position favorable pour décider réellement et définitivement de l’indépendance du Québec. Le projet de société qui en découlera inévitablement se fondera sur les bases de la société existante mais dans un contexte TOTALEMENT nouveau pour TOUS les Québécois. Ils seront les maîtres d’œuvre de TOUT leur avenir collectif sans l’intervention d’une autre nation interposée et surtout superposée.
Au risque de me répéter, des Académies de l’indépendance du Québec seraient souhaitables en vue d’en créer au moins une quelque part au Québec qui pourrait avoir pignon sur rue et être en mesure d’être efficace publiquement. Cette force de pression pourrait promouvoir le MOUVEMENT qui permettrait de rallier dans une même direction les forces indépendantistes.
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Je pense que nous avons assez parlotté sur VIGILE. Maintenant, il faut passer à l'action. Nous sommes assez de personnes conscientes de la situation pour désirer tous et toutes nous réunir ensemble. C'est le temps!
Où?
Quand?
Michel Guay Répondre
17 mai 2009L'indépendance du Québec ne se fera pas avec des féministes à coups d'Yvettes malgré elles , des minoritaires sexuels et fumeux de pot et des anti catholiques notoires qui ne connaissent rien à notre histoire et à nos ancêtres catholiques( 1534-2009 }
Le PQ pour prendre le pouvoir en réalisant enfin notre indépendance doit se normaliser en présentant une image acceptable à la majorité des citoyens du Québec .
Le PQ oublie trop souvent qu'il est une coalition représentant toutes les tendances dans notre société.
Le PQ doit donc se limiter à
1) Proposer un Québec unilingue français et non pas bilingue
2) Proposer un Québec pour tous et non pas féministe ou essentiellement athé
3) Proposer un Québec qui ne tue pas ses enfants et non pas un québec pro-mort
4) Proposer un Québec ouvert sur le monde à 90% non anglophone
5) Proposer non pas une libération décolonisation à la pièce mais une Indépendance entière
6) Proposer un gouvenement national et non pas provincial
7) Proposer un Référendum gagnant et non pas des plébiscites perdants
8) Proposer une déclaration d'indépendance nationale aussitôt élu majoritaire sans attendre le Référendum qui confirmera la Déclaration d'indépendance
9) Proposer la primauté d'un passeport Québecois et notre Hymne Nationale aussitôt élu
10) Proposer des Alliances à tous les mouvements indépendantistes dès aujourd'hui
Vive le Québec libre
Archives de Vigile Répondre
17 mai 2009Voici madame Hébert une question fondamentale que je tenais à vous adresser et qui saura enrichir votre réflexion:
Comment pouvons nous espérer amener aux urnes des jeunes pour qu'ils votent pour un parti indépendantiste ou qu'ils votent ''OUI'' à un prochain référendum lorsque:
1)L'histoire nationale du Québec n'est plus enseignée dans les écoles.
2)Que notre génération n'a pas renseigné ou instruite la génération qui nous suit de l'option indépendantiste.On n'a qu'à voir la présence presqu'exclusive des têtes grises et blanches aux réunions du PQ des denières années pour s'en comvaincre. J'ai moi-même rencontré les enfants de nombreux militants et ex-militants du PQ qui sont malheureusement de véritables cancres sur le plan politique et qui sont complètement non-politisés.
Se pourrait-il que nous devrons malheureusement revenir à la case départ? Se pourrait-il que le PQ ait failli depuis 1995 à faire la promotion de l'option indépendantiste dans la population?
Madame Hébert, nous ne pouvons plus faire semblant que tout va très bien madame la marquise.
Je crois qu'il serait plus qu'urgent que tous les les gens qui ont à coeur l'indépendance du Québec, les Turcotte, Tellier,Cloutier et tous ceux et celles qui s'investissent sur VIGILE, se réunissent pour mettre sur pied un collectif de réflexion et d'action afin d'établir une stratégie commune.
Marie-Hélène Morot-Sir Répondre
16 mai 2009Madame Nicole Hébert,j'aime toujours lire vos écrits, mais aujourd'hui cette lettre ouverte à Pauline Marois est réellement exceptionnelle !.. Elle souligne tout et vraiment parfaitement ce que tant et tant de personnes pensent et ressentent aussi bien chez vous qu'ici comme moi, de l'autre côté de l'Atlantique, pour votre beau Québec que nous aimons tant ... Nous voulons dire aux dirigeants du P.Q " Qu'attendez-vous donc ? Mais Bougez-vous !. aprés ce sera peut-être trop tard !"
Les réponses qui me sont faites c'est qu'il ne faut rien brusquer, le temps n'est pas venu, cela fait peur, cela donne du grain à moudre aux libéraux .. etc.. etc.. et même plus : il ne faudra présenter un référendum que le jour où il sera certain d'être gagnant .. etc..etc.. J'avoue que je suis noyée sous tant de réponses, je ne comprends pas pourquoi il faut attendre .. Ou alors oserai-je trop bien comprendre ?.. Ce que j'observe c'est que plus le temps passe moins les conditions seront réunies CQFD ! Alors qu'en sera-t-il du Québec lorsque quatre cents hivers et autant d'étés seront encore passés ?.. Heureusement vous êtes nombreux à vous lever encore,c'est un réel réconfort à vous lire, vous madame Hébert, et tous les commentateurs de Vigile, cela va peut-être inciter Pauline Marois à une réponse satisfaisante ? Attendons-cette réponse !..
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009@ chacun, merci de réagir.
@ M. Le Gal et à tous ceux qui sont déçus j'ai envie de citer Bourgault:
" Je sais, je sais, vous n'en avez plus envie" (de faire confiance au PQ pour faire l'Indépendance), " Vous vous répétez que vous avez été dupés et qu'on ne vous y reprendra plus (...) Vous avez fait votre part et vous avez déjà donné. Je sais tout cela. Mais je sais aussi que vous êtes toujours indépendantistes. Alors, qu'est-ce que vous attendez? Vous n'y croyez plus? Allons donc! vous y croyez encore mais vous ne voulez pas être blessés encore une fois. Comme je vous comprends et comme je vous désapprouve!(...)" et:
"Le Parti québécois existe et c'est sa première qualité."
M. le Gal, je vous remercie de militer autant dans le Mouvement Montréal français car le jour où NOTRE métropole nous échappera...
@ Luc Archambault
Je sais que nous sommes sur la même longueur d'ondes et que nous pousserons dans le même sens. Et pour le Ralliement.
@ Gilles Verrier
Je suis touchée que vous me partagiez votre opinion, Monsieur Verrier. Loin de moi l'idée d'accabler M. Cloutier que je lis régulièrement et dont j'apprécie la précieuse information, dont sur la question de notre Caisse de dépots. Je ne partage pas ses conclusions ici mais je peux comprendre son état d'esprit. Par ailleurs, ce que je m'acharne à demander à ceux qui rejettent le PQ c'est: COMMENT, autrement? Et il n'y a pas de mauvaise foi dans ma question.
Merci! Et bonne fête des Patriotes!
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Rebonsoir Madame Hébert,
Je vais tenter de rester poli.
Mais ceci est au moins seconde, si ce n’est la troisième fois que je rappelle à l’ordre monsieur Archambault de laisser les gens lire directement mes propos plutôt que de diffuser ses interprétations inexactes, tendancieuses et déformées.
Comme lorsqu'il me cite comme suit :
«Christian Montmarquette préfère nous faire croire que QS veut déclarer unilatéralement l’indépendance sur les seules voix de la députation de l’Assemblée nationale».
Monsieur Archambault est parfaitement au courrant (voir le débat) que je ne cherche rien à «FAIRE CROIRE» et que je l'ai bel et bien informé que QS est «ACTUELLEMENT EN ÉTUDE» et en repositionnement pour son prochain congrès sur la question nationale.
Je lui ai aussi dit et redit, que cet article constituait «MA» position stratégique sur l'indépendance du Québec. Une position par ailleurs dûment assortie d'une marche à suivre.
Si il y a bien quelqu’un ici qui tente constamment de faire accroire quelque chose, ce n’est certainement pas celui qu’on pense…
Merci d'en prendre acte,
Christian Montmarquette
Raymond Poulin Répondre
16 mai 2009Il n’existe sans doute pas d’autres chemins réalistes pour le moment, comme vous dites, madame Hébert, mais, dans son état actuel, le Parti québécois n’est pas davantage un chemin réaliste, par sa propre nolonté (pour reprendre un terme de M. Sauvé), et ce que vous en écrivez vous-même depuis quelque temps va dans ce sens, même si vous le faites sur un ton plus modéré que n’importe qui d’autre. Et c’est justement là que le bât blesse : l’establishment du Parti semble se dire que puisque beaucoup de ses critiques sont résignés, en dernière analyse, à l’endurer quoi qu’il fasse, il peut tout se permettre. Il n’a cure que nous votions en nous bouchant le nez pour autant qu’il soit assuré de nos votes. Alors à quoi cela nous mène-t-il? L’objectif premier n’est pas d’élire un gouvernement péquiste mais de faire l’indépendance à terme. Si ce parti ne veut pas d’abord travailler à atteindre, directement ou par quatre chemins, cet objectif, alors nous perdrons des années peut-être cruciales à attendre Godot. Ou bien nous acceptons de construire et de financer autre chose ou bien nous forçons le PQ à s’amender. Il existe d’ailleurs un moyen de le pousser dans le coin : des retours massifs de cartes et, surtout, la grève des cotisations et des dons; là comme ailleurs, money talks. Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à subir son jeu simplement par attache sentimentale. Quant à madame Marois, elle s’est déjà suffisamment enfargée dans les fleurs du tapis pour n’avoir plus droit aux errements. Après tout, il ne s’agit pas d’une novice, loin de là, et personne ne l’a contrainte à prendre le poste. On attend d’elle bien autre chose que de se forcer à prononcer le mot souveraineté une fois par mois pour rassurer les inquiets.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Bonjour,
Pour avoir lu vos contributions sur Vigile depuis le début, je puis dire que votre lettre ouverte rend compte d'une évolution de votre pensée par rapport au Pq. Vous n'êtes certainement pas la seule au sein du Pq à vous poser des questions et je trouve utile et logique, après l'échec de vos premières initiatives de communication, de vous adresser publiquement à Pauline, si je peux, pour obtenir des réponses à vos questions bien légitimes.
Je voudrais avant d'en arriver à mon sujet vous faire remarquer que les propos de Pierre Cloutier ne sont pas à rejeter d'emblée. Ils les répète certes avec une certaine régularité mais je trouve qu'on aurait tort de les classer trop vite au tire de simples opinions. Pierre Cloutier énumère un certain nombre de faits (avérés ou non) qui méritent réponse parce qu'ils ajoutent à la situation troublante que vous-mêmes reconnaissez. De plus, je trouve que ce qu'il dit mérite qu'on s'y arrête pour la simple raison qu'il s'agit du témoignage personnel d'un militant chevronné. Il ne faudrait surtout pas, selon moi, le disqualifier du débat car les témoignages personnels portent les «stigmates» du vécu. Ils ne sont jamais sans valeur. M. Nestor Turcotte pourrait venir ici, lui aussi, pour témoigner à son tour de son expérience vécue sur la planète Pq. Ce qu'il ne se prive pas de faire périodiquement d'ailleurs, pour dire et redire sa douleur de militant. Il fait partie de ceux qui, nombreux, vivent difficilement ce qu'ils ressentent comme une spoliation de la cause, voire une trahison des élites.
Qu'est-ce que ceux qui ont toujours la foi dans le Pq peuvent bien leur dire pour les ramener au Pq ? Est-ce encore possible de leur dire quelque chose de vraiment convaincant à ces compatriotes qui ont donné pour la cause et dont la sincérité et l'amour du Québec ne fait aucun doute ? Je me le demande. Chose certaine, il ne faudrait surtout pas faire comme Mme Marois l'a fait avec vous, du moins jusqu'ici : ignorer le message.
Je termine, après cet aparté, car je voulais simplement vous faire la suggestion suivante : Réunir quelques péquistes dont la foi est ébranlée pour rencontrer Mme Marois. Car je pense que la lettre ouverte, qui a certes sa valeur, ne vaut pas dans les circonstances une entrevue en bonne et due forme. Pourquoi ne pas réunir des péquistes qui doutent pour vider l'abcès ? Renouveler votre adhésion au Pq ou renoncer à ce parti. Sachant que si le Pq ne veut pas faire l'indépendance, la voix de ceux qui veulent la faire sans nécessairement savoir comment pourrait être quand même une musique plus douce à vos oreilles.
Gilles Verrier
Georges Le Gal Répondre
16 mai 2009Merci Mme Nicole Hébert pour votre lettre.
J’ai bien hâte de lire la réponse, si jamais il y en a une.
Malheureusement, comme bien d’autres, j’ai même des doutes sur le « programme » du PQ qui veut seulement « gouverner la province. »
Est-ce que le bien commun des Québécois de la « province de Québec » ne commande pas : un seul mégachu français pour Montréal; un programme de nationalisation et de développement accéléré de l’éolien; le développement rapide des voitures électriques « made in Québec »; le développement accéléré du transport en commun dans les villes, mais aussi interrégional; une politique claire, accueillante, généreuse et ferme d’intégration et de francisation des nouveaux Québécois tout en invitant fortement tous les Québécois, sans exception à apprendre la langue de la nation; le renforcement de la Loi 101 notamment au travail, dans les cégeps et dans les services gouvernementaux,; etc., etc.
Si les faux experts du Parti québécois manquent d’idées pour leur programme, qu’ils consultent les indépendantistes, pas les fédéralistes qui aiment bien que le Québec continue à se rapetisser.
Je vous comprends, Mme Hébert de poser la question à M. Cloutier : « Vous la voyez se faire COMMENT l’Indépendance du Québec ? Quand ? Par qui ? Par quels chemins ? Convainquez-moi qu’il y en a d’autres de réalistes! »
Moi, je ne connais pas la réponse. Après une trentaine d’années au PQ, j’ai essayé de bonne foi le Parti indépendantiste en y mettant mon énergie pour un temps, mais sans succès.
En attendant, je consacre quatre jours/semaine bénévolement au Mouvement Montréal français. Croyez-le ou non, mais en matière de langue, j’ai un peu peur, moi l’éternel optimiste. Une des raisons : c’est incroyable comment le Parti de Camille Laurin et de la Loi 101 n’est pas très différent de celui de John Charest… et ça me donne froid dans le dos.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Madame Hébert,
J'ai posé en fait à peu près les mêmes questions déjà à M. Montmarquette dans son titre L’erreur fondamentale du PQ, mais il n'a encore pas répondu.
Il préfère faire le prosélyte partisan du PQ Rentre-dedans qui tente d'attirer à QS la clientèle du PQ. Rien de bien nouveau et surtout rien qui ne soit autre chose que du maraudage. Ce qui ne convainc que les convaincus du bien-fondé de la fondation par le peuple souverain du Québec de l'État valide qu'il espère et n'apporte rien qui puisse gonfler le nombre d'adhérents à cette voie politique qui est la nôtre.
Une nation, n'est jamais tout à gauche ou tout à droite, ni même tout au centre. Je veux bien admettre qu'il faille bien sûr ne pas être qu'au centre droit, faille admettre la gauche comme partie de notre cause, de là à exclure tout autre mouvance que celle de QS, c'est non seulement ridicule mais suicidaire. Il nous faut nommément fonder un État valide sur les voix libres du peuple souverain du Québec et s'entendre là-dessus à gauche, au centre, comme à droite. Et s'il faut attendre une majorité de gauche pour que le Québec soit appelé à convoquer une constituante, autant remettre aux calendes grecques le projet de fonder tel État valide et légitime.
Qu'on attaque le PQ sur sa gauche d'accord, mais pas au point de l'exclure de nos forces souverainistes capables d'emporter l'adhésion de tout un peuple. Il nous faut donc travailler à l'UNION de nos forces et nous entendre sur ce qu'il convient de faire ENSEMBLE pour l'essentiel. Or, même sur l'essentiel, on se contente de proférer des accusations qui ne tiennent pas la route au lieu de décrire ce qui pourrait nous faire solidaires de la cause qui est la nôtre.
M. Montmarquette plutôt que d'énoncer comment, quand, avec qui, par quel rassemblement, par quelles modalités parvenir à permettre à ce peuple souverain du Québec de fonder nommément l'État légitime qu'il désire, préfère lancer des accusations non fondées, préfère nous faire croire que QS veut déclarer unilatéralement l'indépendance sur les seules voix de la députation de l'Assemblée nationale, ce qui est faux et antithétique, préfère oblitérer même un programme minimal commun que de répondre aux questions posées.
Ce qu'il prétend concernant un État à fonder sur les seules voix de notre députation souverainiste sans en appeler nommément aux voix du peuple équivaudrait à affirmer que le Canada et son ordre légal imposé de force de d'autorité est légitime et valide puisqu'il s'abstient de faire approuver nommément par le peuple souverain du Québec un État déclaré valide par les seules voix de la députation fédéraliste du Canada et quelques juges de Cour d'une Majesté abusive. QS ne mange pas de ce pain là, heureusement. Il en a finalement convenu, mais se rabat toujours sur son obsession parasitaire qui ruine nos chances de voir surgir une coalition souverainiste seule capable de faire l'UNION du peuple souverain du Québec, s'il est question de disqualifier le PQ à tout jamais. S'il faut jeter le PQ à la poubelle et recommencer à neuf, on est pas sortis de l'auberge. Que l'on veuille hors le PQ défendre par ailleurs autrement que dans l'essentiel une voie politique autre, soit. Mais ce n'est pas de cela qu'il est question.
Ce dont il est question c'est de jeter aux poubelles le PQ. Pour un écologiste, ce n'est pas vraiment dans le ton. Il est question consommer un parti politique quand c'est la mode et de le jeter aux poubelles ensuite pour reconsommer ailleurs.
Une autre voie est possible, celle qui consiste à faire l'UNION souverainiste sur la base d'une stratégie commune et de faire valoir par ailleurs ce qui mérite de voter plutôt au centre gauche qu'au centre droit, le jour où nous aurons tous ensemble fondé l'État de l'on désire et d'ici là, sans pour autant ruiner ce qui pourra permettre de nous rassembler sur l'essentiel.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009@ Christian Montmarquette
Je ne comprends pas vraiment votre réponse, Christian! La façon dont le PQ pourrait et devrait faire l'Indépendance, j'ai ma petite idée là-dessus et je sais sur quoi je veux pousser. Mais vous ne croyez pas au PQ, alors, je vous demandais: si ce n'est PAS le PQ, le véhicule, comment vous croyez, vous, qu'il est possible que l'Indépendance se fasse? Quand, COMMENT et par qui? Vous me parlez du comment mais par le PQ!!!
Connaissant votre option et le programme de QS, ce que vous me dites ici, c'est que vous croyez que cela est possible? Par QS? Quand? En prenant le pouvoir comment? Pourquoi me parlez-vous alors du PQ? Oubliez un peu le PQ et expliquez-moi COMMENT vous, QS, allez faire ce que vous décrivez comme si évident et facile! Moi, j'ai du mal à y croire, voyez-vous.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009SARKOZY, Nicolas:
<< Il faut en finir avec cette image d’Épinal qui voudrait que la politique la plus noble se réduise au seul débat d’idées, et qui condamne toutes les stratégies électorales au rang de détestables querelles de politiciens. La spécificité de la politique, c’est justement son rapport au pouvoir. Les idées ne valent que si l’on arrive à en convaincre le plus grand nombre, afin que celui-ci vous offre la chance de pouvoir vous mesurer avec la réalité. >>
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Le chemin est déjà explicite ma chère Nicole :
«Si le PQ était sérieux sur l’indépendance, il se mettrait immédiatement à la tâche de la rédaction d’une constitution et tenterait de se faire élire sur ce mandat de la proclamation de l’indépendance du Québec.»
Et il virerait à gauche...
Durant sa période dans l'opposition,(comme actuellement), il rédige une constitution
ET :
«ACTIVE», «EXPLIQUE», «DÉFEND» «VEND», «PROMOUVOIT»
...une indépendance renforcée d'une plateforme sociale, écologique et culturelle de béton
CM
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Bravo, Mme Hébert
Vous avez dit éloquemment ce que je pense.
Pour ceux que les mots confondent (souveraineté, indépendance, etc.), je dis plutôt, que nous voulons un pays, ou pour ceux qui croient que nous avons déjà un pays, que nous voulons la reconnaissance de notre pays le Québec.
Continuons à talonner le P.Q. et le B.Q.!
Daniel Roy, C.A.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009@ MM. Julien de Lotbinière et Poulin,
Merci!
@ MMM. Tellier, Cloutier et Montmarquette,
Je sais bien tout le mal que vous pensez du PQ. Je ne partage pas vos avis et je vous dirai, M. Cloutier, que j'ai moi-même entendu Mme Marois parler d'Indépendance au Conseil national de Janvier dernier à Québec.
Alors, comme je sais que pour vous cette option est rejetée, répondez plutôt à ma question: Vous la voyez se faire COMMENT l'Indépendance du Québec? Quand? Par qui? Par quels chemins? Convainquez-moi qu'il y en a d'autres de réalistes!
Merci!
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Si le PQ était sérieux sur l'indépendance, il se mettrait immédiatement à la tâche de la rédaction d'une constitution et tenterait de se faire élire sur ce mandat de la proclamation de l'indépendance du Québec.
Et s'il voulait augmenter ses chances de prises du pouvoir pour accéder à ladite indépendance, il bonifierait radicalement son programme social et écologique de manière à ce que l’accession au pays ne soit pas un « marasme » pour la société mais un «progrès» et un «avantage» et particulièrement un avantage «économique» autant sinon «PLUS» que «culturel».
Or, pour assumer les coûts d'une telle bonification du programme social : éducation, santé, garderies, assurance chômage, aide sociale, transport en communs etc… Il faudrait que le PQ opère un net virage à gauche pour augmenter ses revenus ; avec des choses comme : la nationalisation des banques, la taxation des entreprises, l’augmentation des impôts des très riches et des multinationales, la limitation des salaires comme aux USA, la nationalisation de l’énergie éolienne, la création de nouvelles sociétés d’État tel : la production d’une automobile électrique typiquement québécoise et du moteur-roue, la création de Pharma-Québec pour produire et réduire le coût explosif des médicaments… etc.. etc.. etc..
Il apparaît à mon sens clair, net et précis et depuis des années, qu’un parti de droite néolibéral comme le PQ l’est devenu, n’est plus l’instrument adéquat pour réaliser l’indépendance du Québec.
De droite, électoraliste et souverainiste du dimanche…
Je trouve que le PQ désormais nuit désormais autant à la cause nationale qu’à la cause sociale.
Deux axes qui n’auraient jamais dus être scindés.
Embourgeoisement et indépendance ne feront jamais bon ménage…
«Qui ne fait pas l’indépendance la combat» - Gaston Miron
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Christian Montmarquette
Membre et fondateur de Québec Solidaire
Moteur-Roue d'Hydro-Québec
http://www.tontuyau.com/v.asp?id=18787
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009[1] J'ai milité plus de 30 ans au PQ et je n'ai jamais entendu le mot "indépendance" dans les instances officielles.
[2] Au dernier Congrès - juin 2005 - les 3000 délégués - y compris Mme Marois - ont voté à l'unanimité un "projet de pays" avec l'obligation de le présenter à l'électorat avec un budget d'un Québec "souverain" et d'en faire le thème de l'élection.
[3] Depuis ce temps, le "projet de pays" a été jeté aux poubelles, sous André Boisclair - qui a présenté lors de l'élection une "feuille de route" provinciale et sous Mme Marois lors d'une réunion du Conseil national de mars 2008.
[4] Mme Marois est allé plus loin que cela : elle a fait rayer l'article 1 qui a toujours été depuis la fondation de PQ de "réaliser la souveraineté du Québec", l'obligation de présenter un "projet de pays" à l'électorat et l'obligation de tenir un référendum.
[5] Tout cela s'est fait en violation du programme officiel et des statuts, ce qui beaucoup plus grave.
[6] Le Parti québécois est le seul parti politique qui n'a pas de programme officiel. Ceci est tellement vrai que si vous allez sur le site du parti, vous ne le retrouverez pas. Le programme officiel qui contenait le projet de pays a non seulement été jeté dans les poubelles, mais il est même disparu. Faut le faire.
[7] Le gros obstacle à l'indépendance du Québec, c'est Mme Marois elle-même. Tant qu'elle sera aux commandes de ce parti, on n'ira nulle part.
[8] Elle, ce qu'elle veut c'est être la première première ministre du Québec provincial. Le reste, elle s'en fout.
[9] Le PQ Marois c'est de la boulechite et un show de boucane.
[10] Pour moi, après 30-35 ans de militantisme dévoué, gratuit et bénévole, C'EST TERMINÉ.
[11] Je suis indépendantiste plus que jamais mais plus jamais péquiste. Juste à la pensée de me pointer dans une réunion du PQ me donne la nausée.
[12] Elle ne vous répondra pas. Et si elle jamais elle le fait, sa lettre sera inodore, incolore et sans saveur.
Pierre Cloutier ll.m
avocat
Raymond Poulin Répondre
16 mai 2009Madame Hébert,
Vous avez été une fidèle exemplaire du Parti québécois tout en exerçant un esprit critique remarquablement tolérant, civilisé et scrupuleusement honnête. Si votre patience est à bout et votre confiance, sur son déclin, il est plus que temps que madame Marois et son état-major commencent à se demander où en sont rendus les indépendantistes dont l’aune des vertus n’atteint pas la vôtre. Ce que vous nous rapportez du traitement de vos lettres antérieures illustre assez la suffisance et l’arrogance voire le mépris de la nomenklatura péquiste envers les membres du Parti. Si votre présent appel n’était pas rapidement suivi d’une réponse qui, surtout, ne sacrifie rien à l’évitement ou à la langue de bois, il nous faudrait tous en tirer une conclusion définitive, monsieur Parizeau dût-il persister. Il y a un temps pour tout, et ce ne sera pas sur la fin du présent mandat libéral qu’il sera temps d’y songer. Une crise ouverte me paraît préférable à une résignation sans fin, qui finirait par devenir mortelle. Cela fera bientôt quatorze ans que des millions de personnes rongent leur frein, renoncent à leur objectif par dépit ou se lancent dans toutes les directions sans aboutir.
P.S. Enfin, le mot est sorti tout seul : indépendance!
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Bonjour!
Moi aussi j'ai écrit à Mme Marois et ses députés par courriels directement à l'Assemblée nationale.J'ai écrit au siège social.J'ai écrit à M.Larose,Conseil de la Souveraineté.J'ai écrit aux 2 députés qui jadis pondaient des textes sur Vigile mais qui sont absents depuis un bout de temps.
Je n'ai jamais reçu de réponses...ni d'eux...ni une formule de politesse d'un secrétariat.
Jamais je n'appuierai le PQ,comté de Laurier à Montréal.Il faut dépéquitiser le projet de l'indépendance du Québec.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2009Merci madame Hébert pour ce texte magifique!
La souveraineté est un concept ambigü et ambivalent. L'INDÉPENDANCE est un combat politique que nous devons mener jusqu'à sa pleine réussite.
VIVE LE QUÉBEC LIBRE!