Dans son style lapidaire habituel, le maire de Québec, Régis Labeaume, lors de sa présentation en commission parlementaire sur le projet de loi 122 portant sur l’autonomie des municipalités, a clamé haut et fort que les référendums par lesquels des citoyens peuvent bloquer un projet immobilier ne sont rien de moins « qu'antidémocratiques », alléguant que « seuls les opposants organisés à un projet peuvent se manifester et exercer leur droit de veto ».
Un argumentaire pour le moins contestable compte tenu que « toute » la population, y compris les citoyens qui sont en faveur du projet soumis au référendum, ont la possibilité de se présenter aux urnes pour faire valoir leur point de vue. Or, il s’avère que, comme dans toutes consultations populaires par voie de référendum, ceux qui sont pour le « oui » brillent souvent par leur absence.
Toutefois, de là à conclure que les référendums sont antidémocratiques, constitue à mes yeux un vice d’interprétation grossière qui met en danger le processus « démocratique » inhérent aux référendums. Conséquemment, M. Labeaume, je vous invite à peser davantage vos assertions draconiennes et à vous soumettre à la voix du peuple au lieu de clouer cavalièrement au pilori les référendums!
Anacolor, la délinquante
Bien que le maire de Québec prétende que «la capacité de la Ville, c’est un tire-pois» dans la saga qui oppose l’usine de peinture Anacolor aux citoyens de Cap-Rouge, Démocratie Québec, par la voix de sa représentante, Anne Guérette, soutient pour sa part que Régis Labeaume a tous les outils en main pour agir dans ce dossier, un avis juridique soutenant que la Ville de Québec « aurait l’intérêt juridique requis pour déposer une demande en injonction » afin de faire cesser les épisodes d’odeurs de l’usine de peinture qui incommodent les citoyens de Cap-Rouge.
« Tire-pois » ou demande en injonction? Il serait peut-être temps que « tous » les intervenants s’assoient ensemble, y compris les dirigeants d’Anacolor, pour dénouer cette impasse qui écorche la qualité de vie de ce quartier résidentiel, voire sa sécurité, où, par surcroît, existe une école.
Haro sur les guerres de clocher sans fin et place aux solutions avant que des problèmes de santé publique aigus ne surgissent de cette saga aux allures de combat de coqs!
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1 commentaire
Yves Corbeil Répondre
7 mars 2017L'autocratie est un régime politique où un seul individu détient le pouvoir, alors qualifié de pouvoir personnel et absolu.
Ça va dans le sens que les libéraux veulent installé avec les petits maires dictateurs.
Le peuple n'y voit rien trop préoccuper qu'il est par son petit je, me, moi. Quand les libéraux retourneront au pouvoir faute de consensus et dispersion des votes dans l'opposition, les gens constateront qu'ils n'ont plus rien à dire sur les façons de faire de leurs dirigeants qui auront les coudés franches avec la complicité du gouvernement. La dictature économique en mouvement et les photos-radars ne captent rien encore moins les merdias complices.
Ça va bien au Québec, achetez-vous un tapis pour prier ainsi qu'un foulard pour votre femme et vos filles. Le Québec en movement et comme disent nos chers élus, le repli sur soi empêche de grandir.
Donc grandissons à l'unisson pour la ''communion'' avec l'autre et laissons nos dirigeants décidé sur ce qui est bon pour nous.
Beau projet de société qu'ils concoctent nos sauveurs.