Les espions canadiens forcés de révéler des secrets

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La fin ne justifie pas tous les moyens





OTTAWA | Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) devra dévoiler des détails concernant le recrutement d’un informateur dans le cadre du procès d’un homme accusé de terrorisme, a révélé le Ottawa Citizen.


En vertu de la décision rendue par un juge de la Cour supérieure de l’Ontario, les espions canadiens devront lever le voile sur quelques-unes de leurs activités.


L’avocat d’Awso Peshdary, un homme de 27 ans accusé d’avoir financé le terrorisme et d’avoir agi comme recruteur pour l’organisation État islamique, est parvenu à obtenir du juge que le SCRS révèle des informations sur le recrutement de l’informateur Abdullah Milton.


M. Milton aurait reçu jusqu’à 800 000 $ pour infiltrer un réseau islamiste opérant à Ottawa. Trois des personnes qui ont été arrêtées à la suite de cette enquête ont déjà plaidé coupable.


Les avocats du SCRS ont tenté de s’opposer à la demande de l’avocat. L’agence d’espionnage pourrait maintenant dévoiler, en partie, ses méthodes de recrutement, sa façon de vérifier la crédibilité d’une source et le montant qu’elle peut verser à celle-ci.


L’avocat Solomon Friedman a indiqué avoir l’intention de défendre son client en s’attaquant à la crédibilité de la source du SCRS, au cours du procès qui doit commencer en 2018.




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