PREMIÈRES NATIONS

Les écoles autochtones sont moins financées

Le financement fédéral n’est pas à la hauteur des besoins

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Merci Ottawa !

Le gouvernement fédéral échoue à fournir aux jeunes autochtones des niveaux scolaires primaire et secondaire des services équivalents à ceux des non-autochtones. Cela fait des années qu’Ottawa ne finance pas adéquatement les services d’enseignement pour les autochtones. Et la disparité va croissant. C’est ce qu’affirme un rapport déposé mardi par Jean-Denis Fréchette, le directeur parlementaire du budget (DPB).

À Ottawa, le DPB a pour mandat de fournir des analyses indépendantes objectives. Il est lié au personnel de la Bibliothèque du Parlement. Dans son rapport sur les dépenses fédérales en matière d’éducation primaire et secondaire dans les réserves, le DPB montre du doigt des écarts importants qui se creusent entre le financement des établissements scolaires pour les autochtones et celui des différents réseaux scolaires des provinces. À la lumière des différents budgets, les jeunes autochtones apparaissent de plus en plus désavantagés par rapport aux non-autochtones. La situation provoquée par cette disparité réclamerait des investissements supplémentaires pour être contrée.

Le rapport du DPB donne l’exemple du financement des écoles autochtones en Ontario. En 2012-2013, le taux de financement par élève, selon la norme fixée par l’administration provinciale, se situait en moyenne entre 21 000 $ et 25 000 $. Or, dans le système actuel, où les écoles autochtones sont financées par le gouvernement fédéral, celles-ci ont reçu en moyenne 14 500 $ par élève.

En 2012-2013, l’écart général entre les services offerts aux Premières Nations et ceux offerts aux non-autochtones était de 595 millions.

Cette disparité notable pourrait se creuser encore pour l’exercice financier en cours. Elle pourrait atteindre 664,8 millions, projette le DPB pour 2016-2018. Et pour 2019-2020, les projections donnent un écart plus grand encore, soit de 723,6 millions. En somme, les perspectives d’avenir pour les enfants autochtones apparaissent de moins en moins bonnes.

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