Réactions à la revue de presse du ROC (Devoir, 1 mars 2009)
Les revues de la presse anglophone canadienne de Madame Cornellier sont très instructives des valeurs opposées qui motivent les comportements et politiques d’un « trou d’eau à l’autre » / de l’Atlantique au Pacifique.
C’est désolant de constater combien sont distantes les visions de cette fédération vouée selon moi à une séparation éventuelle en 5 grandes régions économiques et en de multiples micro-sociétés selon la langue, la religion, les sous-cultures de chacun des groupes qui constituent le Canada du XXI ème siècle : les Maritimes, le Québec, l’Ontario, le Centre (Manitoba/Saskatchewan/Alberta), la Colombie Britanique… qu’on appelait « canadienne » dans mon livre de géographie d’antan. Je ne prétends pas prédire quand cette fracture se fera, mais qu’elle arrivera un jour ou l’autre au nom de la PAIX sociale et de l’HARMONIE entre les diverses nations qui composent le Canada… — sans oublier comme nous le faisons encore trop souvent hélas!... les PREMIÉRES NATIONS — qui ne trouvent pas satisfaction de leurs besoins fondamentaux dans l’organisation socio-politique actuelle beaucoup trop centralisatrice et conservatrice qui a son siège à Ottawa. Harper ne sera pas content, mais la coalition pourrait renaître de ses cendres… il n’est pas si loin ce MERCREDI d’après le Carnaval ! Il dirige un gouvernement minoritaire et il a tendance à se comporter en DICTATEUR MAJORITAIRE et à oublier ses promesses de transparence et de fédéralisme d’ouverture pour se réfugier dans le sectarisme et la fermeture. « Chassez le naturel, il revient au galop! » M. Harper.
Revenons donc aux principes d’une VRAIE CONFÉDÉRATION — si elle doit continuer d’exister — où chaque région reprenne ses taxes et son autonomie politique et administrative et ne confie au pouvoir central que les éléments qui lui conviennent en y transférant la juste part des impôts recueillis auprès des citoyens qui la composent.
Au nom de la JUSTICE SOCIALE, je maintiendrais la péréquation où les régions les plus riches distribueraient leurs excédents aux plus pauvres en toute ÉQUITÉ et sans discrimination… et ce, à tous les échelons : municipal, régional et national…
Que ceux et celles qui veulent en discuter se lèvent et AGISSENT en conséquence! « Yes WE CAN! / Oui, nous le pouvons! / Que SÍ PODEMOS ! »
***
André Lacombe-Gosselin
Mazatlán, Sin. México
Les deux solitudes... encore!
Réactions à la revue de presse du ROC (Devoir, 1 mars 2009)
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3 commentaires
Gilles Bousquet Répondre
28 octobre 2009Tout à fait d'accord avec vous M. Lacombe-Gosselin quand vous écrivez : «Revenons donc aux principes d’une VRAIE CONFÉDÉRATION »
Plusieurs de mes interventions sur Vigile montre que je suis venu aussi à cette conclusion. Une vraie Confédération "canadienne" me semble la seule solution qui pourrait réunir un nombre suffisant de souverainistes et de fédéralistes pour voter un OUI solide à l'occasion d'un prochain référendum.
Nous ne pourrions pas obliger le ROC à se réunir en 4 autres "États" souverains. Ce serait leur choix de le faire ou de rester d'un bloc, ce qui serait surprenant à cause du régionalisme.
Tout le Nord canadien demeurerait une possession commune, de la Confédération.
L'idée d'une vraie confédération canadienne, formée d'États souverains, pourrait et devrait être adoptée par un parti politique provincial québécois et par le Bloc aussi.
Le premier parti qui présenterait cette solution rassembleuse, mais peu populaire pour l'instant, parce que beaucoup de souverainistes et de fédéralistes ne la trouve pas assez extrémiste, aurait mon appui, mon énergie et mon vote.
Le Québec se divise actuellement, à peu près également, en deux. Une vraie Confédération devrait satisfaire ces deux camps adversaires, en grande majorité, si c’est bien présenté et expliqué...genre.
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2009Bonjour M.Lacombe-Gosselin
Les colonnes du temple canadien commence à se fissurer de toute part, à commencer par leurs valeurs ancestrales.
La monarchie britannique sur le point de se faire botter le derrière par les anglais eux-mêmes. Quelques québécois fédéralistes du côté de Jean Charest vont sûrement se porter à sa défense, par peur se retrouver décolonnisé du jours au lendemain.
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2009/10/28/006-monarchie-canada.shtml
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2009Oui, le sujet mérite d'être repris du début, après collecte de documents.
De mémoire, n'a-t-on pas déjà prédit que l'élément déclencheur pour cet avènement serait le départ sans condition du Québec?
Mais là... déjà à demi assimilés et timorés... avez-vous une suggestion, M. André?