Le Québec deviendra officiellement, la semaine prochaine, le seul État ou province en Amérique du Nord à obliger le port du masque dans les lieux publics intérieurs.
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À ce jour, seuls l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut imposent toujours la même restriction sanitaire que le Québec. Mais ce sera terminé le 7 avril pour la province maritime, et le 11 avril pour la province nordique.
Ainsi, à cette date, le Québec se retrouvera seul sur le continent à imposer cette mesure sanitaire pendant au moins quatre jours.
Fini au Canada
Au cours des dernières semaines, toutes les autres provinces canadiennes, dont l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Nouveau-Brunswick, ont laissé à leurs citoyens le libre choix de se couvrir ou non le visage à l’intérieur, avec certaines exceptions.
Dans les provinces où ce n’est pas déjà fait, ce n’est qu’une question de jours avant que cela n’entre en vigueur.
Depuis le ralentissement de la vague du variant Omicron qui a déferlé durant les mois de décembre et janvier, les gouvernements de l’Alberta et de la Saskatchewan ont été les premiers à mettre fin à cette restriction dès le mois de février.
Souvent, les citoyens sont tout de même encouragés par les autorités et les experts à continuer à porter le masque alors que les infections sont à la hausse un peu partout.
Dans certains cas, on a même tenté de convaincre les décideurs de reculer et de remettre en place cette obligation. En Colombie-Britannique, par exemple, un collectif pour la sécurité dans les écoles a demandé au gouvernement de revenir sur sa décision il y a une semaine, selon Global News.
Dans la plupart des juridictions, porter un masque reste obligatoire dans certains lieux, comme dans les transports en commun et les établissements de santé.
Libre choix aux États-Unis
Du côté des États-Unis, plus aucun État n’impose le port du masque depuis qu’Hawaï a mis fin à cette restriction, le 25 mars.
En Europe, cette obligation a été levée entre autres au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Belgique.
Mais certains pays européens se montrent plus prudents. C’est le cas de l’Espagne, qui conserve cette mesure jusqu’à l’été, et de l’Italie, qui ne prévoit pas la lever avant le 30 avril.