Le printemps étudiant vu par la presse internationale

Conflit étudiant vu de l'étranger



par Patrick Déry, Influence Communication
Le tiers de ce qui se dit ou s’écrit sur le Québec dans le monde porte maintenant sur la grève étudiante et ses débordements.
Le conflit étudiant a changé la donne, éclipsant complètement ce qui était plus tôt cette année le principal intérêt des médias étrangers à l’endroit du Québec, soit les possibilités pour des étrangers de venir étudier ou travailler au Québec ou au Canada.
Le cap des 3000 articles et reportages sur la grève a été dépassé. Les médias de plus de 70 pays en ont parlé. Presque 40 % de ce qui se dit et s’écrit sur Montréal même à l’étranger comporte l’une des expressions suivantes : émeutes, violence et arrestations massives.
Pour l’instant, les manifs aux casseroles n’ont pas eu d’effet détectable sur la médiatisation du conflit étudiant. Il reste à voir si leur écho se fera entendre au-delà des frontières du Québec.
EN CHIFFRES
* Le conflit étudiant constitue présentement 35 % de la couverture médiatique sur le Québec dans le monde
* Il y a eu plus de 3000 articles et reportages dans les médias de plus de 70 pays
* Dans la presse internationale, le poids médias de la grève étudiante représente 66 fois celui de la présence canadienne en Afghanistan, et 87 fois celui du dollar canadien
* Financer une campagne de publicité de cette envergure coûterait entre 40 et 60 millions de dollars.

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Conflit étudiant vu de l'étranger

- "Bref, si l’intransigeance du gouvernement est électoraliste, elle est également idéologique. D’où cette grève devenue conflit social. Rappelons que le très britannique quotidien [The Guardian->http://www.vigile.net/Quebec-s-student-protesters-give] l’a même décrite comme le «symbole de la plus puissante remise en question du néolibéralisme» du continent." Josée Legault, [Dommages collatéraux->http://voir.ca/chroniques/voix-publique/2012/05/16/dommages-collateraux-3/], 17 mai 2012 - "Ce qui m’intéresse d’abord, c’est l’amplitude et la détermination du phénomène. Au fond, ce qui se passe chez vous, c’est une résistance brutale et étendue à un phénomène mondial, qui veut que le modèle de l’entreprise s’applique à toutes les activités humaines, quelles qu’elles soient." [Alain Badiou, 11 juin 2012->48810]

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