On le sait, depuis un certain temps déjà, notre «printemps érable» suscite de plus en plus l'intérêt à l'étranger. C'est le cas en France, notamment, où l'émission radiophonique Là-bas si j'y suis, sur les ondes de France-Inter, a commencé, le jeudi 31 mai, la diffusion d'une série de reportages sur la crise étudiante devenue crise sociale.
Présents à Montréal depuis quelques jours, l'animateur Daniel Mermet et l'un de ses compères, Giv Anquetil, jettent sur notre mouvement populaire en cours un regard sympathique qui contraste beaucoup avec ce qu'on entend dans nos gros (je n'ose dire grands) médias locaux. Beaucoup plus socialistes que le parti qui chez eux porte ce nom, ils ont déjà couvert plusieurs événements du même genre à travers le monde, de la Palestine à la Guadeloupe, de la Bolivie à l'Afghanistan, de l'Espagne des Indignados à la Grèce de Syriza, etc.
Dans cette première émission sur notre «printemps érable», Mermet et Anquetil ont choisi de parcourir les rues de Montréal en prêtant la parole aux manifestants surtout, mais aussi à quelques personnalités connues.
(Notez que, comme de coutume à cette émission, les dix ou douze premières minutes sont consacrées à des appels téléphoniques d'auditeurs commentant les diffusions précédentes. On peut, si on le veut, passer par-dessus cette partie-là.)
Par courriel, j'ai communiqué voilà quelques jours avec les responsables de l'émission pour leur suggérer des entrevues avec Pierre Dubuc, de l'Aut'Journal, Bernard Desgagné, du Québécois, et Richard Le Hir, de Vigile. L'animateur Mermet aura-t-il eu le temps de lire mes messages et d'y donner suite ? Je l'espère bien.
http://www.la-bas.org/
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2479
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2478
Bonne écoute !
Luc Potvin
Verdun