Pierre Karl Péladeau

Le patriotisme éclairé contre la traîtrise institutionnalisée

Pour un ralliement majoritaire de survie nationale

Tribune libre

Le patriotisme a été dans l’Histoire des peuples le seul moyen d’échapper à l’anéantissement national véhiculé par les traîtres, complices et carriéristes de tout acabit.
La candidature de M. Pierre Karl Péladeau confirme que le patriotisme est encore au Québec un socle nationaliste irréductible de ce moyen de survivance caractéristique du peuple CANADIEN-FRANÇAIS dans son parcours historique. Peuple cherchant par tous les mécanismes démocratiques une voie susceptible d’atteindre sa pleine LIBERTÉ NATIONALE.
Voici des données historiques révélant le patriotisme et l’engagement nationaliste de proéminents politiciens et leaders économiques canadiens-français ou pro-canadiens-français qui ont bataillé afin d’empêcher que des complices, carriéristes et traîtres détruisent la nation francophone qui les a fait survivre et prospérer dans un contexte de permanente dualité avec les mercenaires politico-financiers et juridiques étant au service du pouvoir d’Ottawa :
CDPQ. Duel : Pierre Karl Péladeau vs Paul Desmarais fils
« Je dirai de l’argent ce qu’on disait de Caligula, qu’il n’y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître. » Montesquieu (extrait de son œuvre Mes pensées)
Pierre Karl Péladeau : « Ce fut un désastre », a lancé le PDG de Quebecor au sujet de la gestion de M. Rousseau à la tête de la Caisse. « à la Chambre de commerce (du Montréal métropolitain, où Henri-Paul Rousseau a prononcé un discours en mars), je ne me suis pas levé pour applaudir à un gaspillage sans précédent de fonds publics. C’est trop facile de briller comme gestionnaire fort en communication Power Point alors qu’on est incapable de livrer la marchandise. »
Paul Desmarais fils : « C’est un monsieur –-Henri-Paul Rousseau— qui a énormément de caractère, un track record qui est bien prouvé dans plusieurs domaines et nous sommes très heureux de l’avoir dans notre groupe –-Power Corporation— (…). Et je pense que le Québec devrait être très heureux de l’avoir aussi, a-t-il ajouté. C’est un homme qui a contribué à la société québécoise et qui continuera à le faire. »
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Jean-Louis PEREZ-MARTEL (Tribune libre de Vigile, mardi 9 juin 2009)
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*. Pour plus de détail, consulter
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200906/09/01-874113-paul-desmarais-fils-defend-henri-paul-rousseau.php
Commentaire de JCPomerleau :
M P K Péladeau a aussi ajouté sur la nomination de M Sabia :
(...)
" Le numéro un de Quebecor se montre tout aussi critique au sujet de la nomination de Michael Sabia. « En Europe, si le gouvernement avait agi de façon aussi cavalière dans la désignation d’un titulaire d’une fonction aussi importante, les gens seraient descendus dans la rue… C’est inadmissible ! », a-t-il ajouté."
(J’ajouterais qu’on l’a fait, mais on était pas nombreux. Je presume que M Peladeau salue l’action du RRQ)
http://argent.canoe.com/lca/infos/q...
JCPomerleau
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Pierre Karl Péladeau candidat pour le PQ: est-ce le retour du Québec Inc? (article écrit par l’historien Gilles Laporte, paru à Le Huffington Post, le 10 mars 2014. http://quebec.huffingtonpost.ca/gilles-laporte/pkp-candidat-retour-quebec-inc_b_4931346.html )
On sait maintenant pourquoi Stephen Harper a téléphoné paniqué à ses homologues provinciaux à propos de la campagne électorale québécoise... Il savait... Il savait aussi déjà faire la différence entre une simple irruption nationaliste, menée par les critiques habituels du régime fédéral, et une véritable vague de fond animée par toutes les composantes du Québec, y compris ses gens d'affaires.
Historiquement, le Québec n'aura connu que deux de ces grands rendez-vous avec l'histoire, alors que la population lassée de son infériorité coloniale a reçu l'appui de ses leaders économiques: en 1837 et en 1960.
(…)
La contribution de M. Péladeau au mouvement national peut être inestimable. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps et ceux qui y voient l'augure à un «vent de droite» au sein du Parti québécois devraient un peu mieux évaluer le portrait d'ensemble. Combien leur faudra-t-il de Pierre Paquette, d'Élaine Zakaib, de Pierre Céré ou de Marc Laviolette pour compenser l'apport d'un seul grand homme d'affaires au sein du prochain gouvernement? Au contraire, il nous faudrait davantage de gens d'affaires de sa trempe. Rien pour l'instant ne laisse présager un vaste ralliement du Québec Inc. à la cause nationale. Ce ralliement s'avérera pourtant nécessaire pour que le projet de souveraineté rassemble en temps et lieu une pluralité de points de vue autour de cet idéal. Mais rien ne presse. Le mouvement est en bonne voie.
En attendant, l'avènement de M. Péladeau au Parti québécois et l'aplomb avec lequel il a prononcé son discours d'investiture pourraient bien décider plusieurs gens d'affaires à «sortir du placard» pour rallier la voie naturelle du Québec pour une économie prospère, une société juste et libre et enfin renouer avec le combat séculaire mené par nos ancêtres.
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Jean-Louis Pérez-Martel


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2014

    Merci monsieur Pérez pour votre contribution à faire avancer le Québec vers son indépendance...