« Que de pauvres gens émasculés de tout sens national, habitués à encaisser les affronts comme d’autres les récompenses, les coups de pied comme d’autres les caresses, se permettent de trouver ces griefs de peu d’importance, après tout, libre à eux, mais pour l’amour du ciel, qu’ils n’essaient pas d’imposer leur tempérament d’esclaves à ceux qui ont une autre notion de la liberté, de la dignité et de la fierté. » Lionel Groulx
Dans ce contexte de corruption institutionnalisée, de mécanismes totalitaires, de népotisme en système pyramidal et de mensonges explicites font du PLQ de Jean Charest un parti antidémocratique et quasi mafieux, lui donnant la certitude de conserver le comté de Ville Saint-Laurent puisque cette victoire s’est révélée être une défaite pour le PQ en raison de l’anachronisme politique résultant de la promotion de la « Québécité » et d’une grave désorganisation électorale.
Effectivement, les résultats de cette élection partielle démontrent clairement la désorganisation du PQ qui n’a su mobiliser que 2 011 électeurs des 52 186 inscrits dans un contexte politique de « dictature silencieuse » et de corruptions en système, telles que le PLQ de Jean Charest est capable de réaliser, sachant que l’immense majorité des anglophones, des allophones et des passéistes souverainistes n’iront pas sanctionner ses actions antidémocratiques.
Ces données concernant l’élection partielle à Ville Saint-Laurent (13-09-2010) révèlent ce manque d’organisation politique et pédagogique de la part du PQ dans un milieu comptant une population d’au moins 35% de Canadiens français et de 10% de francophiles (45% = 23 483 électeurs) alors qu’un ridicule 3,8 % des électeurs inscrits sont allés voter. Or, si l’on fait une extrapolation de ces résultats en les comparant au 44,4% de ceux qui avaient voté en faveur du OUI lors du référendum de 1995, nous pouvons constater que ce 3,8% est un échec d’organisation politique dans ce contexte de corruptions et d’illégalités du PLQ de Jean Charest. C’est-à-dire, 10 426 électeurs favorables au OUI avaient voté pour un Québec souverain et, en toute logique, pour un gouvernement nationaliste. Une option politique qui se confirme par le même pourcentage de souverainistes se proclamant en faveur de l’indépendance du Québec, option révélée à chaque sondage depuis 1995, oscillant entre 40 et 45%. De fait, seulement 2 011 électeurs ont voté pour le candidat du PQ dans cette élection partielle à Ville Saint-Laurent, ce qui confirme la réalité politique telle qu’évoquée ci-haut.
Voici les résultats de l'élection complémentaire dans la circonscription de Ville Saint-Laurent :
FOURNIER, Jean-Marc (Parti libéral du Québec) 63,89 pour cent des voix et 7 147 électeurs inscrits (majorité de 5 136 électeurs inscrits);
LECLERC, Philippe (Parti québécois) 17,98 pour cent des voix et 2 011 électeurs;
FIORILO, José (Action démocratique du Québec) 8,38 pour cent des voix et 937 électeurs;
PIGEON, Marie-Josèphe (Québec solidaire) 5,11 pour cent des voix et 572 électeurs;
LANDRY, Tim (Parti vert du Québec) 4,64 pour cent des voix et 519 électeurs inscrits.
Bulletins valides: 11 186 ou 98,56 %
Bulletins rejetés: 163 ou 1,44 %
Total: 11 349
Électeurs inscrits : 52 186
Taux de participation: 21,75 %.
Jean-Louis Pérez (membre du PQ)
Seule la convergence de la majorité des Canadiens français vers leur statut de souveraineté nationale à travers le PQ peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables politiquement, socialement et économiquement, dû à la mondialisation démographique et économique ainsi qu’aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
Que font les souverainistes face au PLQ ?
Le Parti Québécois et la réalité politique
La « Québécité » et l’indolence politique, nos pires ennemis
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1 commentaire
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
15 septembre 2010Autre ingénierie politique de Jean Charest afin de continuer à démanteler l’État québécois comme les veulent les membres du Club Bilderberg :
Fusion forcée entre la SGF et Investissement Québec
[« Tout se fera dans le respect des employés, des entreprises et des partenaires», a dit Mme Courchesne, qui n'a pas voulu présumer des recommandations du comité de transition quant au nombre des emplois à éliminer. Dans les deux boites, «l'expertise était différente, il n'y a pas autant de dédoublement que les gens peuvent le croire», soutient-elle.
Pour le ministre Gignac, il est apparu au cours des dernières années que les deux sociétés publiques avaient des interventions «plus convergentes que complémentaires». Investissement Québec fait normalement des prêts, la SGF acquiert du capital-actions.
Les deux organisations n'ont pas été informées au préalable des intentions du gouvernement. Clément Gignac a annoncé la nouvelle vendredi à Pierre Shedleur, patron de la SGF, puis à André Daoust, président d'Investissement Québec. »]*
JLP
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*. Passages extraits de l’article Fusion forcée entre la SGF et Investissement Québec. Pour plus de détails, consulter :
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201009/15/01-4315906-fusion-forcee-entre-la-sgf-et-investissement-quebec.php