Montréal, le 3 novembre 2008
Le Parti indépendantiste, fondé le 3 février 2008, participera à ses
premières élections générales québécoises en présentant des candidats dans
certaines circonscriptions du Québec afin d’offrir aux électeurs le choix
électoral de l’indépendance. Le P.I. ne propose pas de référendum, mais de
déclarer l’indépendance par un vote majoritaire de l’Assemblée nationale à
la suite d’une élection d’une majorité de députés indépendantistes. Le P.I.
mènera une campagne axée sur l’urgence de réaliser l’indépendance du Québec
afin de non seulement assurer la pérennité de notre langue, de notre
culture et de notre identité en Amérique du Nord, mais aussi de permettre
le développement du plein potentiel économique et social de notre nation.
Sous la pression d’une immigration débridée qui surpasse nos capacités
d’accueil et de francisation et qui s’intègre majoritairement à la nation
anglo-canadienne en terre québécoise à cause du multiculturalisme et du
bilinguisme officiel de l’État canadien, le français ne cesse de reculer au
Québec et particulièrement sur l’Île de Montréal où le poids démographique
des Québécois a chuté sous la barre des 50%. La Ville de Montréal devient
de plus en plus anglaise, et bientôt les Québécois y seront minoritaires.
Lorsque nous perdrons Montréal, le processus de folklorisation et
d’assimilation de notre peuple s’accélérera et finira par menacer
l’existence même de la seule nation française étatisable sur le continent
nord-américain. Seule l’indépendance nous permettrait d’intégrer les
immigrants à notre nation et de renverser cette tendance dévastatrice.
Après 400 ans d’histoire en terre d’Amérique, nous devons nous gouverner
nous-mêmes sans l’entrave d’Ottawa en votant toutes nos lois, en prélevant
tous nos impôts et taxes et en parlant en notre propre nom sur la scène
internationale. La liberté politique permettra à l’État québécois de
contrôler tous les leviers décisionnels afin de servir les intérêts
supérieurs de notre nation dans les domaines économique, culturel, social
et environnemental. Le contrôle des pouvoirs économiques détenus
présentement par Ottawa nous permettrait aussi de mieux surmonter la crise
économique à venir. Libéré du carcan canadien qui travaille à notre
disparition, notre peuple pourra s’ouvrir sur le monde en français en étant
fier de son identité.
Jamais notre nation ne sera mieux servie que par elle-même. Notre
Assemblée nationale doit être libérée de la tutelle du Parlement d’Ottawa
et du gouvernement des juges de la Cour suprême du Canada afin que notre
nation puisse déterminer librement son avenir. Le peuple québécois doit
choisir sa liberté plutôt que l’enfermement canadien s’il ne veut pas
terminer son aventure en terre d’Amérique dans les limbes de l’histoire.
Notre État-nation français, nous l’aurons si nous le voulons.
Un vote pour le Parti indépendantiste est un vote pour l’indépendance du
Québec. Le référendum de 1995 nous a été volé par des manœuvres
anti-démocratiques d’Ottawa alors que 61 % de notre nation avait pourtant
voté OUI. Compte tenu de notre régression démographique et de l’adoption
par Ottawa de la Loi sur la clarté de Stéphane Dion, nous ne pouvons plus
nous permettre de retomber dans le piège référendaire. Pour enfin libérer
notre peuple de la domination anglo-canadienne, nous devons donc procéder à
une Déclaration d’indépendance par vote majoritaire de nos représentants
élus de notre Assemblée nationale. Pour que le Québec devienne enfin un
pays, nous devons cesser d’attendre l’alignement des astres et proposer aux
Québécois l’indépendance dans les élections. Soyons enfin maîtres
chez-nous!
Éric Tremblay
Chef du Parti indépendantiste
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Élection 2008
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