Le nouveau PDG du CSPQ lié à un fiasco informatique, dit la CAQ

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De mal en pis





Le nouveau patron de l’organisme qui gère les projets informatiques gouvernementaux a été un artisan du Dossier santé Québec, qui a connu d’importants dépassements de coûts, signale la CAQ.

En effet, le nouveau PDG par intérim du Centre de services partagés du Québec, Roger Paquet, était sous-ministre à la Santé de 2006 à 2009, durant le déploiement du DSQ.

«La seule expérience d’application informatique à laquelle on est capable d’associer Roger Paquet, c’est le DSQ, qui est un fiasco épouvantable, affirme le critique caquiste du Conseil du trésor, Éric Caire. Et on le nomme à la tête d’une organisation qui génère fiascos par-dessus fiascos.»

Le fait que Roger Paquet ait géré l’immense ministère de la Santé à titre de sous-ministre ne rassure pas plus le député de La Peltrie. «On parle ici d’une organisation qui a pour objectif de gérer, notamment, les contrats informatiques. [...] C’est une organisation qui est là pour gérer les regroupements d’achats», souligne Éric Caire.

Nominations contestables

Pour la CAQ, les nominations des divers patrons du CSPQ se sont avérées une «comédie d’erreurs».

Dernier en lice, Christian Goulet a été relevé temporairement de ses fonctions à la fin du mois de juin en raison d’une enquête de l’UPAC qui porterait sur des gestes posés par d’anciens hauts dirigeants du CSPQ à l’hiver 2015.

«Monsieur Goulet n’avait pas le profil, à notre avis, pour redresser le CSPQ, comme Jean-Guy Lemieux ne l’avait pas, comme Denys Jean ne l’avait pas, comme Roger Paquet ne l’a pas», énumère le critique caquiste en citant les ex-PDG.

«On nomme, à la tête d’un bateau qui coule, des gens qui ne savent pas naviguer», illustre-t-il.

La CAQ propose d’ailleurs l’abolition pure et simple du CSPQ. Mais, entre-temps, Éric Caire affirme que l’organisme doit  au moins être dirigé par un gestionnaire issu du privé spécialisé en informatique. 

Le CSPQ pourrait ainsi éviter de se faire avoir au moment d’octroyer ses contrats, estime Éric Caire. «On dit souvent qu’un bon voleur ferait un bon policier», illustre-t-il.


Le CSPQ n’a pas souhaité répondre aux commentaires de la CAQ. 
 




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