Le Nous de Vastel et de Jasmin !

Tribune libre - 2007

Merci, un très grand merci à MM Jasmin et Vastel pour leurs excellents
articles. Ils viennent de donner l'heure juste à tous ces gens qui ne
savent que s'assujettir,(Hervieux-Payette et Pratte) devant celles et ceux
qui ont toujours souhaité, et souhaitent toujours, notre assimilation,qui
est celle de leur peuple, par la douceur, tout comme Étienne Parent, ce
qui fait moins mal,puisqu'on ne s'aperçoit pas de sa lâcheté.
Mais la
«sénatrice» et «l'éditorialiste»,pressés de s'assimiler et de disparaître
de l'histoire des gens libres et fiers, souhaitent, tout comme Étienne
Parent, cet ancien patriote, le souhaitait au 19ème siècle, que ce jour
arrive le plus tôt possible. Pauvres individus qui n'ont pas compris,tout
comme l'esclave, ce que veut dire le mot liberté. Il serait souhaitable que
comme cet esclave ils en rencontrent un qui a réussi à s'affranchir.
Probablement qu'ils choisiraient de démissionner des postes qu'ils
occupent?
Mais rien n'est moins certain, puisque l'argent et les honneurs
jouissent d'un certain prestige auprès de ces tristes sires.
J'ai le goût de
leur dédier cette pensée d'un individu qui devrait les inspirer quelque
peu: «Ceux qui abandonnent une liberté essentielle, pour une sécurité
temporaire, ne méritent, ni la liberté, ni la sécurité». Benjamin Franklin!
Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2007

    Le NOUS de May Chiu
    Non mais quel racisme dans les propos de cette Mme Chiu!
    Ex-canditate et militante du Bloc Québécois, elle est aveugle devant la discrimination politique et culturelle de cette commission et se limite plutôt à vouloir faire observer la couleur de la peau des co-présidents!
    Le reste de son discours est tout aussi déconcertant et révélateur de la dérive dans laquelle nous a mené ce concept de “nation civique” conçu par les idéologues du reniement identitaire québécois, dont font partie Gérard Bouchard et Charles Taylor, puis adopté aussitôt par le PQ, BQ, et PLQ.
    Que penser de l’affirmation suivante?:
    “Ce sont deux hommes blancs qui ont reconnu que leur document de consultation est destiné aux francophones pour avoir leur avis sur la diversité. Cela s’adresse donc aux Blancs” (May Chiu)
    Les francophones ont nécessairement la peau blanche? La diversité c’est la couleur de la peau?
    Et Mme Chiu est membre du comité bloquiste qui doit rédiger le mémoire destiné à la commission Bouchard-Taylor?
    Et comment ne pas être estomaqué par cette autre affirmation?:
    “Je suis là parce que je ne veux pas que le discours du “nous” de Pauline Marois soit repris par le Bloc. Si je suis souverainiste, c’est pour un souverainisme d’ouverture, sans distinction” (May Chiu)
    Sans distinction! Elle prétend qu’il n’y a pas de EUX à accommoder! Donc pas de NOUS non-plus! Donc, cette commission est une commission sur rien du tout. Pour Mme Chiu, il n’y a pas de distinction mais elle remarque quand il y a deux “blancs”!
    Voilà le résultat du discours de Pauline Marois qui incappable d’aborder le “EUX” des accommodements décide de justifier le “NOUS” Québécois qui n’a pas besoin de justification. La faiblesse persistante du PQ et du Bloc.
    Et Mme Chiu en remmet:
    «Il ne faut pas retourner au nationalisme basé sur l’ethnicité. La démocratie, les droits de la personne, l’égalité, cela compte. Utiliser le “nous”, c’est divisif» (May Chiu)
    Par ethnicité, ici Mme Chiu fait certainement référence au vieux sens du terme qui se défini par des traits génétiques ou “raciaux”. Or, qu’est-ce que la langue française, la culture, et l’histoire des Québécois ont de fondamentalement racial? Les Québécois, depuis 400 ans, n’ont pas répugnés, contrairement à l’Anglais, de se mêler aux Amérindiens, aux Écossais, aux Irlandais, aux Africains, Italiens, Chinois, etc… Alors qu’est-ce que Mme Chiu tente de faire croire ici? Et cet appel aux droits et libertés est un discours on ne peut plus fédéraliste et multiculturel! Qu’est devenu le Bloc?
    Utiliser le “NOUS” est divisif? Alors quel mot Mme Chiu et et sa communauté Chinoise du quartier Chinois de Montréal utilisent’ILS? Tenterait’elle de nous faire croire qu’ils ne se réfèrent à aucun NOUS? Et ne serait-ce pas plutôt SA communauté qui se définie en terme ethnique-raciale?
    Que le Bloc Québécois ai choisi cette personne comme rédactrice du mémoire à présenter à cette commission démontre à quel point ce parti a complètement perdu la carte de l’identitaire du peuple qu’il prétend défendre les intérêts!
    Et finalement ce passage “psychédélique” de l’article:
    “Au scrutin fédéral d’il y a deux ans, elle était l’une des huit candidats ethnoculturels du Bloc qui permettaient de démontrer l’ouverture pluraliste du parti de Gilles Duceppe.”
    Des candidats “ethnoculturels”! Comme si la majorité Québécoise autochtone (appellée péjorativement “de souche”) n’était ni ethnique ni culturelle! Seuls les immigrants sont ethnoculturels! Quel reniement! L’ouverture au “pluralisme”, des “ethnoculturels”, mais sans faire de distinctions! Comment est-ce logiquement possible?!
    Désolé, Mme Chiu, mais il n’y a aucun problème avec le NOUS des Québécois.
    Le seul problème est dans le complexe, imposé par l’Anglais puis intériorisé par la faiblesse du PQ-Bloc, de culpabilité à évoquer le “EUX” des immigrants non-intégrés.
    Et NOUS, les Québécois, avons décidé de ne plus tolérer çà.
    L’article en question:
    ledevoir.com/2007/09/06/155749.html

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2007

    Ce discours de Marois prouve que le PQ est incappable de se réformer.
    C'est le discours d'un faible.
    C'est le même vieux discours du PQ, sous un différent manteau.
    Toujours sur la défensive, jamais l'innitiative et surtout pas d'attaque au véritable problème.
    Les Pratte ont tout de suite profités de l'occasion! Marois leur a donné les armes. Le bon vieux PQ au service des fédés.
    Même discours qui transpose tout le problème sur le dos de l'identité des Québécois. Comme si le problème était l'identité des Québécois. La solution, il y a 20 ans, était le reniement du "nous" en le remplaçant par une nation "civique" inclusive, et maintenant la solution est le reniement de cette nation civique en réhabilitant le NOUS sous chapeau civique "ouvert et pluraliste".
    Autrement-dit, on reviens à la case départ et le problème reste intact. Mais on donne l'impression d'avoir pris une décision importante et fait avançé les choses.
    La seule stratégie possible à une telle attitude courbée de culpabilité est le désir du PQ à retrouver non-pas l'identitaire des Québécois (qui n'a jamais été un problème) mais l'association de cet identitaire au PQ. Que le PQ soit l'identitaire Québécois. Le NOUS de Marois est les Péquistes. Sont problème n'est pas les "EUX" mais l'ADQ.
    La réalité, hors PQ, est que le NOUS des Québécois n'a jamais été au coeur du problème. Les Québécois n'ont pas à se soucier d'êtres ouverts puisqu'ils nont jamais été fermés. Le problème est uniquement la minorité des EUX qui sont fermés et refusent d'êtres ouverts avec les Québécois.
    Ce n'est donc pas un discours des NOUS que veulent les Québécois, mais un discours sur ces EUX (ce dont ils s,attendent de la commission Bouchard-Taylor). Et c'est ce discours que l'ADQ a le courrage d'aborder et que les Québécois apprécient. C'est celui qui désarçonne les fédés et donne les véritables raisons de la nécessité d'êtres indépendants ou au moins autonomes.
    Marois gagnerait à se forger un discours percuttant sur ces "EUX" et pourquoi pas un geste d'éclat par des excuses publiques envers Yves Michaud.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2007

    C'est bien un « esclave » (lire Pratte et Payette et bien d'autres) qui a dénoncé les sénateurs romains que Néron a fait assassiner pour se maintenir dans sa folie.
    Marie Mance Vallée