Le nationalisme identitaire est la seule approche valable qui peut sauver la nation québécoise de souche de l'oblitération. Nous méritons tous de vivre et de survivre en tant que peuple soudé et enraciné sur son sol natal, celui qui a fondé et développé le futur pays du Québec qui sera le nôtre.
Nous nous sommes faits une place en terre d'Amérique, à nous de la conserver et de ne pas se laisser remplacer un par un par des hordes de multiethniques dépareillés et incompatibles qui veulent profiter de nos avantages, mais qui n'ont rien à voir avec ce que nous sommes et représentons.
Sinon, nous deviendrons juste un autre pays du tiers-monde sous-civilisé, lentement mais sûrement ensauvagé et débilité.
Cela ressemblera à un gros paquet informe et difforme de n'importe qui de n'importe où. Plus personne ne sera notre semblable. Notre nation homogène et tissée serrée se verra peu à peu effritée, remplacée, dissoute.
Si votre conception d'un Québec souverain n'est rien d'autre que ce qu'est le reste du Canada, mais en français, vous n'êtes pas québécois, vous êtes canadien. Et vous n'êtes pas nationaliste. Vous êtes multiculturaliste, diversitaire participant à l'effacement actif de la nation québécoise de souche.
Si pour vous le Québec de demain est le Canada actuel, mais en français, vous avez tout faux. Ce ne sera plus le Québec. Pire encore, un Québec devenu comme le Canada actuel ne restera pas français longtemps, comme on le constate à Montréal qui est devenue une ville canadienne, déquébécisée, depuis que les multiethniques d'ailleurs s'en sont emparée en s'alliant aux anglos. C'est ce qui fait que le modèle canadien que le fédéral voudrait appliquer à la grandeur du Québec est à rejeter sans détour. Seul un Québec qui restera fidèle à ses origines démographiques historiques peut nous sauver de l'assimilation et de la disparition.
On ne fait pas du Québec un pays
1. ni pour établir un nouveau régime politique parmi tant d'autres (social-démocratie, état-providence)
2. ni pour inventer une société utopique idéalisée échafaudée à partir d'idées et de concepts qui ne passent pas le test de la réalité et du fonctionnement véritable des humains
3. ni pour créer un état post-national à la Justin (quelle sottise)
4. ni pour en faire un tout-inclus multiethnique
5. ni pour instaurer des idéologies plus que douteuses comme le multiculturalisme abêtissant ou la diversité qui détruisent l'identité collective historique, ni n'importe quoi d'autre, non, non et encore non.
Être québécois, c’est d'abord se sentir chez soi, sur sa terre natale, dans tous les coins et recoins du Québec, et ensuite se sentir québécois où que l’on soit ailleurs sur la planète, à commencer par le Canada, nation ô combien étrangère à la nôtre. Un Québécois authentique sait en reconnaître un autre. Qu'il soit présent ici ou ailleurs, un Québécois sait ce qu'il est et en tire une juste fierté.
Voici une excellente définition de la culture: la culture nationale, c'est tout ce que vous savez et faites qui ne s'apprend pas dans les livres et à l'école. C'est tout ce qui vient de votre milieu particulier, tout ce que vous acquérez à travers les autres, par osmose. Comme les tubulures qui relient les érables qu'on entaille au printemps.
La seule raison d'être valable et essentielle de faire l'indépendance est d'assurer la pérennité de son peuple fondateur. Tout est là. Et c'est beaucoup. C'est même essentiel. Le reste n'est que fadaises et élucubrations.
C'est à chacun d'entre nous qu'il revient de défendre l’âme qui anime son peuple. Nous ne possédons qu'une seule et précieuse identité collective affinée au fil des siècles. Personne n'a le droit de venir l'altérer ou de l'amenuiser.
Et chaque nation a droit à son pays pour s’accomplir, atteindre ses objectifs collectifs et prospérer.
Le Québec a droit à un pays à sa mesure, pour l'amour de sa nation constituante.
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1 commentaire
François Champoux Répondre
8 avril 2024Après vous, M. Labrie, le déluge. Assurément.
François Champoux, Trois-Rivières