Qu'est-ce qu'est le multiculturalisme?
Il est bon de savoir qu'opposé au multiculturalisme il y a le nationalisme ethnoculturel. Le multiculturalisme est une façon de vivre en société. Il n'y a que très peu de pays dans le monde qui pratique cette forme d'organisation de la nation. Pour en nommer : la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Canada. Cette forme n'est pas très répandu. Pourquoi?
Comprenons, d’abord que le multiculturalisme est un assemblage de plusieurs groupes qui pratique individuellement le nationalisme ethnoculturel. C'est un regroupement de groupes et/ou d'individu qui tiennent tous à leur nationalisme, leur ethnie et leur culture. Lorsqu'ils sont appelé à joindre une société multiculturelle, ils ne sentent pas dans l'obligation de s'intégrer dans la nouvelle société , car le pays hôte leurs garantie une préservation de leur nationalisme ethnoculturel. Ils ne sont pas dans l'obligation de faire aucun effort pour vivre dans la généreuse société d'accueil. Sauf la langue.
Alors ont se retrouve dans une société, une nation avec une cohésion nationale, très faible, à l'image de ce que le Canada vit actuellement. La prise de décision décisive est presque inexistante. Rien nous réuni sauf un bout de papier, une charte, qui garantie, pour l'éternité, que l'individualisme prime sur la communauté. Du capitalisme sauvage à sa meilleure expression.
À l'opposé, le Québec voudrait être capable de pratiquer le nationalisme ethnoculturel mais au niveau national, comme le fait le Canada le fait avec le multiculturalisme. Le Québec espère que son nationalisme ethnoculturel soit le ralliement, le ciment qui soude tous les ethnies sous une bannière commune de pratiques communautaires. Le Québec mise sur ce qui se pratique dans 99,99% des pays dans le monde; un greffage à la nation existante, qui est déjà là. La nation qui est déjà là, à elle aussi le droit d'affirmer son nationalisme ethnoculturel. Sans cette présence de la société existante, on ne peut espérer une cohésion sociale commune, ni la continuation de cette nation d'origine. Sous le multiculturalisme, cette nation nationaliste ethnoculturel sera appelé à disparaître, voir s'effacer parmi toutes les autres ethnies.
Le Québec vit une situation incongrue et dangereuse car l'immigrant qui arrive ici, à le choix de deux nations, la canadienne et la québécoise. Pour les plus âgés parmi nous ceci rassemble à la loi 63, là, où on offrait le choix de langue dans nos écoles, aux futurs citoyens. Pour corriger cette pratique, mise en place par des politiciens mollasses, par des citoyens indifférents, l'imposition d'une loi 101 pour l'immigration s'impose. On doit agir pour que 90% des immigrants choisissent la nation du Québec et non la canadienne. C'est l'inverse présentement et ceci affecte directement la présence nationaliste ethnoculturel de qui nous sommes. Il y a certainement et assurément la souveraineté pour régler ce problème critique pour la survie de notre nation, de notre ethnie, de notre culture. Mais dans l’immédiat, sans ce courage politique de faire tout naturellement un pays, le Québec a besoin d'un cadre juridique qui accueil sur son territoire, les immigrants, que lui-même choisi ainsi que la vaste majorité que le Canada ose accepter pour nous.
À moyen terme, le multiculturalisme va montrer des signes de « fissurages » . La pratique de cette organisation de société va à l'encontre du mouvement mondiale de limiter les populations partout sur le globe. Malheureusement le Canada pratique encore, en ce 21e siècle, des politiques économiques du 19 et 20e siècles. Le « toujours-plus-plus-plus» est le seul mot d'ordre du gouvernement de l'autre nation le Canada, sans prendre en compte les pressions exercés sur les services et les capacités qu'offre les gouvernements et les sociétés d’accueil.
Rien ne doit empêcher et surtout entraver le choix de la nation du Québec de pratiquer une forme plus normale, le nationalisme ethnoculturel versus la version canadienne de vouloir effacer les nations d'origine de ce pays .
Sources d'inspiration : Whiteshift, Eric Kaufmann, Éd. Abrams press,2019.
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