Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

Le génocide, une question d’imputabilité

Confusion autour du « génocide culturel »

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Tribune libre

Le mot « génocide » suscite un malaise flagrant dans la classe politique depuis la publication du rapport des commissaires de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées [ENFFADA], dans lequel on le retrouve 122 fois parmi les quelque 1200 pages du document.


Selon Wikipédia, « un génocide est un crime qui consiste en l'élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, éthique ou religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que ses membres sont détruits ou rendus incapables de procréer en raison de leur appartenance au groupe. »


De l’aveu même du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, « nous [le gouvernement du Canada], acceptons les conclusions des commissaires de l'ENFFADA, notamment en ce qui a trait au génocide », le terme « génocide » étant porteur d’une responsabilité incontournable pour le gouvernement canadien de réparer sans délai le « crime » abominable commis sciemment envers les communautés autochtones du Canada.


S’il est légitime d’utiliser le vocable « génocide » pour désigner les crimes odieux envers les autochtones, il est tout aussi légitime d’en assumer les conséquences, notamment par des indemnisations équitables versées à l’ensemble des communautés autochtones touchées par ce génocide… C’est une simple question d’imputabilité! 




Confusion autour du « génocide culturel »


Au Canada, pendant plus d'un siècle, 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leurs familles et envoyés dans des pensionnats… Selon les experts consultés, il n'y a pas de différence entre l'assimilation forcée et le génocide culturel. Par contre, ce n'est pas parce que le terme « génocide culturel » n'est pas reconnu sur le plan international qu'il n'a pas existé.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/723758/genocide-culturel-autochtones-commission-verite-reconciliation


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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