Le français menacé en Ontario et au Québec !

Dae031589d530814caac62c4788450e1

Lettre d'Impératif français aux élus responsables

La démocratie s’exprime : 









Monsieur Mathieu Lacombe

Ministre responsable de la région de l’Outaouais

Mathieu.Lacombe.PAPI@assnat.qc.ca

Monsieur Jean-François Roberge

Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur

ministre@education.gouv.qc.ca


Monsieur Pascal Bérubé

Chef du Parti québécois

Pascal.Berube.MATN@assnat.qc.ca


Madame Danielle McCann

Ministre de la Santé et des Services sociaux

ministre@msss.gouv.qc.ca

Madame Nathalie Roy

Ministre de la Culture et des Communications

et ministre responsable de la Langue française

ministre@mcc.gouv.qc.ca


Madame Manon Massé

Co-porte-parole Québec solidaire

Manon.Masse.SMSJ@assnat.qc.ca



En raison des événements qui ont eu lieu en Ontario, soit l’abolition du Commissariat aux services en français et du projet d’une université de langue française, j’estime que nous avons le devoir d’appuyer les francophones non seulement de l’Ontario, mais tous les francophones hors Québec.


Toutefois, il est un aspect qu’on a tendance à oublier, c’est le statut de la langue française qui se dégrade de plus en plus au Québec au profit de l’anglais et particulièrement dans le système hospitalier au Québec par l’Université McGill.


En effet, non seulement McGill s’est imposée à l’hôpital de Lachine, mais plus encore, voilà qu’elle s’introduit maintenant dans le système de santé de Gatineau et de la formation universitaire en médecine en y imposant l’anglais… au Québec!


Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Université McGill règne déjà dans plus de la moitié de tout le Québec, que ce soit dans l’ouest du Québec, l’Abitibi, le centre ouest de Montréal, le Nunavik, les Terres-Cries-de-la-Baie-James et le Nord-du-Québec, etc., cela au détriment des facultés de médecine de langue française.


Peut-on concevoir que des étudiants de langue française en médecine du Québec soient obligés de suivre des cours en anglais au Québec (par McGill) alors que les francophones hors Québec ne peuvent avoir une université de langue française?


Nous vous demandons donc instamment de lutter contre cet envahissement d’un organisme de langue anglaise dans le domaine de l’enseignement du Québec.


Nous souhaitons vivement que vous y mettiez le holà. L’avenir du français au Québec est entre vos mains!


Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de ma considération respectueuse.


Raymond GAGNIER

Anjou (Québec)