Face à la perspective d'une menace takfiriste qui risque d'affecter la Chine, Pékin participe aux opérations antiterroristes en Syrie et en Irak mais à sa manière.
Les drones de Daech mènent souvent des attaques contre les positions des forces irakiennes et syriennes. Or le constructeur chinois de drones commerciaux a transformé de grandes parties des cieux irakien et syrien en des "no-fly zone", en appliquant des restrictions géographiques à ses logiciels. C'est un coup de pouce au Hezbollah et aux forces mobilisées irakiennes (Hachd al-Chaabi) qui constituent les principales cibles des attaques au drone terroristes.
L’entreprise chinoise DJI a récemment appliqué des limitations géographiques à ses logiciels afin d’empêcher les terroristes de Daech d’utiliser les drones de ce marque au-dessus d’une large partie des cieux irakien et syrien.
Le DJI a modifié les logiciels de ses drones et les données qu’ils recevaient de Google Maps pour que les éléments de Daech et d’autres groupes terroristes ne soient pas capables d’utiliser ces appareils pour des missions de reconnaissance qu’ils lancent avant de mener des attaques terrestres. Les nouvelles modifications empêchent aussi les terroristes de filmer leurs attentats pour des vidéos de propagande.
L’entreprise chinoise avait également appliqué les mêmes restrictions au-dessus des aéroports et des grands stades.
Les terroristes ne seront plus capables d'utiliser les drones de la marque DJI dans une large partie des espaces aériens en Syrie et en Irak, notamment à Mossoul. Les drones sont largement utilisés par Daech et Al Nosra aussi bien en Irak qu'en Syrie. Ces appareils leur sont livrés par des sponsors régionaux et internationaux du terrorisme.
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