INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 303

Le deuxième Canada (3/29)

1776-1787 : Une décennie qui parque les Canadiens-français dans l’annexion

Chronique de Bruno Deshaies




Le séparatisme du canada-anglais

et la survivance canadienne-française

« … (en 1784) une grande prospérité [au Canada] : accroissement de la puissance économique anglaise. Montréal devient ainsi le centre de l’Empire britannique en Amérique, c’est ici la grande réalité anglaise. »

La première étape de l’annexion campe les Canadiens-Français dans la survivance collective. Des causes multiples expliquent le phénomène dont le fait de la colonisation anglaise qui s’établit à l’extérieur de la zone territoriale occupée par les Canadiens (cf. les paragr. 40 à 42).
Parallèlement à cette situation, une autre courbe historique va peser lourd sur l’histoire des Canadiens. Le British Montreal devient le centre du Canada-Anglais.
Au même moment, c’est la période de l’affrontement entre le « British Party » et le « French Party ». Pour les britanniques, le principal enjeu consiste à mettre fin à l’Acte de Québec. Ces derniers réclament une chambre d’assemblée. Ils souhaitent vivement gouverner cette colonie conquise. Dans le camp des canadiens-français, les opinions sont partagées entre les défenseurs d’une nouvelle constitution, soit le parti libéral canadien-français et les partisans du statu quo par le parti conservateur canadiens-français qui souhaite conserver l’Acte de Québec. Les luttes seront tellement fortes entre les Canadiens-Français et les Canadiens-Anglais que Londres devra envisager la préparation d’une grande enquête qui donnera lieu au rapport Grenville en 1789. Une étape cruciale dans l’histoire du deuxième Canada. La question fondamentale finalement porte sur l’avenir : le Canada sera-t-il dominé par les Canadiens-Français ou gouverner par le Canada-Anglais ? Déjà, les Canadiens-Français sont divisés en deux camps.
Compte tenu de la suite de l’histoire, peut-on imaginer aujourd’hui, deux cent vingt ans plus tard (1787-2007), que le Canada-Anglais qui a misé sur son particularisme en Amérique du Nord tout en espérant fondre le Canada-français dans le Canada-anglais changera de cap au XXIe siècle ? D’or et déjà, on peut affirmer que cette lutte nationale ne s’arrêtera pas là. Elle couvera comme un feu mal éteint enfouit dans les replis de l’histoire. Tous les chefs canadiens-français à Ottawa sont le produit de cette histoire. Aujourd’hui encore, une majorité se satisfait de vivre collectivement en appendice du Canada-Nation. Ce ne sont pas toutes ces luttes sectorielles (par ex. : déséquilibre fiscal, identité québécoise, travailler en français, etc.) qui changeront la donne de la subordination des Québécois au gouvernement d’un tiers. La nation québécoise ne pratique qu’une lutte de type syndicaliste, car tout se passe dans le régime.
Bruno Deshaies

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HIST 585 Introduction à l’histoire du Canada

Maurice Séguin


Synthèse générale de l’évolution

politique et économique

des deux Canadas


V.– 1776-1783 Troisième phase – Guerre et république

Une guerre comme entre ennemis, étrangers…

25.– en 1776, après l’échec de l’invasion du Canada, les Américains proclament la République…
26.– La France vient aider les États-Unis.
27.– La France y met des sommes considérables… Elle sait cependant qu’elle ne peut reprendre le Canada ; elle ne le veut pas. Elle s’engage par un traité à ne pas le reprendre, à laisser à la Grande-Bretagne.
VI.– 1780-1783 Schisme
28.– en 1780, l’Angleterre encaisse deux défaites ; Cornwallis et Burgoyne doivent capituler. L’Angleterre doit concéder l’indépendance, officiellement concédée par un traité en 1783. Le monde anglais d’Amérique est divisé en deux systèmes :

– République

– Loyalistes.
Ce schisme crée un séparatisme artificiel dû à un accident historique.
29.– Partage du territoire : l’Angleterre doit abandonner la région au sud des Lacs. Un acte de sagesse que d’abandonner ce territoire, car les Américains se seraient jetés sur le Canada plus tard… explique la survivance du Canada anglais.
30.– Pour le Canada anglais, c’est la possibilité d’une vie politique et économique séparée ; le Canada devient le centre d’un système national.
31.– Si le schisme de 1783 est à l’origine de cette vie nationale pour le Canada anglais. Pour les colonies maritimes ce sera encore le séparatisme pour un siècle…
32.– Pour les Canadiens-français, la survivance était déjà assurée… elle est encore plus assurée si possible par les concessions de l’Acte de Québec et PAR CE SCHISME ANGLAIS… C’EST LA SURVIVANCE AMÉLIORÉE, MAIS NON LA DÉLIVRANCE. C’était déjà un mal que la conquête, c’est un mal plus grand d’être annexée à la partie la plus faible de l’Angleterre (!)… annexion politique et économique et, les Canadiens peuvent échapper encore pendant quelque temps à la majorité anglaise…
VII.– 1787 Forte organisation des États-Unis
33.– Les 13 colonies ont réussi à faire consacrer la formule du self-government dans les affaires locales ; ils ont proclamé la République : indépendance en matière extérieure. Ce n’est pas accidentel, ça devait nécessairement venir…
34.– CETTE INDÉPENDANCE VA ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE DES ÉTATS-UNIS . Il se fait par la Grande-Bretagne et l’Europe ; malgré la rupture politique avec l’Angleterre, des colons et des capitaux viendront de l’Europe et de la Grande-Bretagne.
35,– En s’unissant les 13 colonies ont créé un maître sur le continent : le gouvernement central. Ils ont perdu et fondu 13 indépendances en une seule…
36.– Une formidable puissance d’ordre démographique, politique et économique… C’est un facteur de première importance dans l’évolution du Canada anglais et français.
VIII.– 1784-1791 Morcellement du British North America… et 3e plan

37.– 100 000 personnes furent déplacées à la suite de la révolution américaine ; 30 00 loyalistes vinrent s’installer dans les Maritimes (pas le Canada à ce moment-là), surtout en Nouvelle-Écosse).
La plupart venait des villes américaines (v.g. New York).
38.– Leur arrivée précipite la division de la Nouvelle-Écosse : Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick. À remarquer la multiplication des gouvernements locaux : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, l’Île du Cap Breton (nominalement rattachée à la Nouvelle-Écosse mais avec un lieutenant-gouverneur et conseils propres), sans parler de l’Île du Prince-Edouard.
39.– La Nouvelle-Écosse avait déjà son Assemblée avant 1760. Sans discussion aucune, en 1783-1784, on l’accorde aussi au Nouveau-Brunswick et à l’île du Prince-Édouard.
40.– 6 000 loyalistes arrivent dans la Province of Quebec – Haldimand : dans les maritimes ! grande chance pour les Canadiens de n’avoir pas eu à recevoir 100 000 loyalistes ; à cette époque nous étions 110 000 ou 120 000 de population canadienne-française. Il ne faut pas dire que c’en était fait de notre survivance, mais les modalités en auraient certes été modifiées. Haldimand entend garder cette région pour les C.-F [Canadiens-Français] ; trop près des États-Unis. Il ne veut pas que les Canadiens pactisent avec les Américains. Il leur ordonne d’aller s’établir dans les Maritimes, à l’abri des contacts avec les Américains et protégées par la marine britannique.
41.– Haldimand fonde l’« Ontario » (1784)

On est en train de faire de l’arpentage dans cette région… il obtient des renseignements : on lui dit qu’il y a de vastes étendues de terre cultivable. Il décide donc d’établir les loyalistes au nord du Lac Ontario, le futur Haut-Canada, la future province d’Ontario.
42.– Accroissement des Canadiens-anglais, mais peu relativement à la population canadienne-française et à côté d’eux. L’arrivée de ces loyalistes ne tardent pas à doubler à peu près la population canadienne-anglaise (10 000 et 10,,, en gros) En tout 20 000 contre les 140 000 que nous étions : c’était relativement peu. Il faut remarquer aussi, et c’est important, que la campagne anglaise, la colonisation agricole anglaise commence à côté de nous et non chez nous.
43.– North West Company – British Montreal : le cœur du B. N. A. À ce moment-là le commerce anglais connaît (en 1784) une grande prospérité : accroissement de la puissance économique anglaise. Montréal devient ainsi le centre de l’Empire britannique en Amérique, c’est ici la grande réalité anglaise.
44.– Canada-anglais : les colons marchands (les « Canadians ») réclament l’assemblée (avec les Canadiens-français en minorité) et prédominance des lois anglaises. Ce n’est pas que les Anglais aient l’intention d’écraser les Canadiens, mais ils veulent l’assemblée contre le Gouverneur qui s’est montré trop libéral pour les Canadiens ; une Chambre d’Assemblée, c’est dans la ligne de la colonisation anglaise : dans cette assemblée, les Canadiens seraient admis mais en minorité (1/3 ou en tous les cas un peu moins de la moitié). Ils veulent les lois commerciales anglaises et la modification de la tenure des terres (plus le régime seigneurial) ; ils sont prêts cependant à concéder aux Canadiens les lois françaises (surtout pour ce qui regarde les terres).
45.– Canada-anglais : les colons agriculteurs réclament : district à part avec lieutenant-gouverneur et lois anglaises.

Ce sont des militaires encore commandés par leurs chefs (rappelle) un peu la colonisation romaine) ; ils réclament un district pour eux, à l’exemple de l’île du cap Breton ; un mouvement séparatiste spontané : une région à part. Ils veulent les lois anglaises seulement et la tenure anglaise (franc et commun socage).
46.– Canadiens-français : unanimes sur le but – divisés sur les moyens – : pour ou contre l’Assemblée.

Le but : intégrité du Canada français : il n’est pas question de trahir. Ils veulent la majorité en Chambre ; à ce point de vue ils font preuve d’une grande naïveté, mais l’Angleterre sera encore plus naïve… Ils gagnent cette gageure. CEUX QUI MILITENT CONTRE LA CHAMBRE D’ASSEMBLÉE S’EN RAPPORTENT AUX GRANDES CONCESSIONS DE L’ACTE DE QUÉBEC.
47.– Intense conflit entre Canadiens-Français et Canadiens-Anglais en 1787 : un sommet – 50 ans avant 1837 !
Devant une nouvelle constitution qui se prépare, des querelles et des discussions opposent les deux groupes ethniques… un sommet durant l’hiver 1787. Les Canadiens-français ne pensent pas que les Anglais puissent venir s’établir au milieu d’eux sans songer à s’assimiler à eux. Ils refusent ce corps étranger qu’est le Canada anglais...
Période après 1787… (suite à la prochaine chronique)
RÉFÉRENCES :
Maurice SÉGUIN, « Synthèse générale de l’évolution politique et économique des deux Canadas. » Notes de cours établies par les étudiants qui ont suivi le cours HIST 585 intitulé « Introduction à l’histoire du Canada » en 1961-1962. Description : « Sociologie du national. Les principales explications historiques de l’évolution des deux Canadas. » (Université de Montréal, Département d’histoire.)
Maurice SÉGUIN, Histoire de deux nationalismes au Canada, Montréal, Guérin, Éditeur, 1997. Leçon III : « Séparatisme du Canada-Anglais et survivance canadienne-française » (p. 61-82). Pour quelques extraits du rapport Grenville de 1789 (voir p. 113-115).
LACOURSIÈRE-PROVENCHER-VAUGEOIS, éds, Canada-Québec. Synthèse historique. « Les Loyalistes et le B. N. A. (British North America) » et « Premières années du parlementarisme ». Le récit est accompagné de cartes, de documents et d’illustrations. Source : http://www.septentrion.qc.ca/pdf/extraits/cq.pdf

O O O
DOCUMENT
Les Loyalistes : les intentions d’Haldimand

(1783)
PRÉSENTATION
La première partie de la dépêche d’Haldimand se rapporte aux longues négociations entamées avant et après le traité de 1783, entre lui et un groupe de la population du Vermont, principalement par l’entremise d’Ethan Allen et quelques autres. L’État du Vermont et d’autres États voisins « ne se font-ils pas scrupule, soutient Haldimand, de défier l’État de New York et ses prétentions d’exercer une juridiction sur eux […]. Ils [« plusieurs personnages influents de l’État de Vermont »] ne se gênèrent pas pour me déclarer que le Vermont doit ou être annexé au Canada ou devenir son propre maître… ». C’est le début du morcellement du British North America. Pour les Canadiens qui se trouvaient dans la Province of Quebec, le gouverneur Haldimand s’inquiétait au sujet du parti que les Canadiens pourraient prendre dans l’hypothèse où ils n’accepteraient pas de rester fidèles à l’Angleterre comme nouveaux sujets britanniques.
La dépêche est très claire quant au sort que le gouverneur Haldimand réserve aux Canadiens. Il souhaite continuer à les fidéliser au sein de l’empire britannique uni. Il ne juge pas urgent de modifier l’Acte de Québec. En contrepartie, il soutient qu’il est nécessaire de subordonner les Canadiens-Français. Haldimand est un impérialiste. Il sait, par ailleurs, à la fin de 1783, que les « États du Sud » vont faire bande à part. Il tente de sauvegarder pour l’Angleterre le Canada et ses autres possessions anglaises tout en obtempérant sur le statut des Canadiens. La tâche n’est pas facile, car les tiraillements entre les deux groupes ethniques ne peuvent être laissés indéfiniment en suspens. Les Canadiens-Français seront partiellement protégés par la politique bienveillante du gouverneur Hakldimand.

Dépêche d’Haldimand à North (1)

(24 octobre 1783)
Source : Adam SHORTT et Arthur G. DOUGHTY, éds, Documents concernant l’histoire constitutionnelle du Canada, 1759-1791. Ottawa, Imprimeur de la Reine, 1911, p. 477-479.
[…] Bien que je les aie entendus avec patience, je leur ai donné l’assurance que je ne pouvais intervenir dans cette affaire, car j’avais reçu du roi les ordres les plus sévères de faire tout en mon pouvoir pour concilier l’affection des citoyens des États de l’Union aux sujets de l’Angleterre. L’État de New-York jette de la même manière des établissements sur la rive opposée du lac. La conduite de ces gens n’est pas justifiée par les règles de la guerre, car jusqu’à la conclusion du traité définitif, le traité provisoire n’est rien moins que les préliminaires de la paix ; mais dans la situation où je suis placé et désireux d’éviter toute démarche qu’on regarderait comme une disposition à violer la cession des hostilités, j’ai cru mieux faire en m’y opposant pas, bien que, je le prévois, cette province doit subir des contrecoups nombreux et pernicieux de l’établissement que l’État de New-York forme près des lignes de frontière. Les Américains établissent sur le lac Champlain le capitaine Hazen, aujourd’hui brigadier général, et les quelques Canadiens qui restent du régiment. Les Américains leur donnent des terres et une somme d’argent proportionnellement à leur grade et à leurs services. Comme leur nombre est petit, le coût sera minime, mais néanmoins ces Canadiens auront été récompensés généreusement et l’encouragement qui leur a été accordé exercera une très grande influence sur les esprits de leurs compatriotes à quelque occasion prochaine. Il sera absolument impossible d’empêcher de fréquentes relations entre eux, et l’établissement, à cause de sa contigüité à la frontière, offrira un asile sûr et facile aux séditieux et aux mécontents de ce pays fort nombreux dans les paroisses qui touchent le lac Champlain.
L’UNIQUE MOYEN DE CONSERVER CETTE PROVINCE EST DE RAMENER LES CANADIENS À UNE SUBORDINATION, UNE SOUMISSION RÉGULIÈRE, ET DE LES RENDRE UTILES COMME MILICE. Et pour exécuter ce projet, il faut renforcer et non amoindrir l’autorité du gouvernement. Soyez sûr, milord, que tout plan se proposant cette dernière fin d’une manière dissimulée toutefois, a pour auteurs les partisans et émissaires des États américains. En ce qui me concerne personnellement, la forme de gouvernement adoptée doit me laisser indifférent, mais je faillirais au devoir qu’il m’incombe de remplir envers le roi et la nation anglaise, si je n’informais pas Votre Seigneurie, pour la gouverne de Sa Majesté, que, afin de conserver ce pays sous la domination britannique, nulle modification ne devra être apportée à l’acte du Parlement qui le régit. La législature, ici, a le pouvoir d’amender telles parties des lois françaises que l’on estimerait, après expérience faite, insuffisantes aux conditions d’un pays de commerce, et, d’un autre côté, elle possède l’autorité de changer les dispositions de la loi criminelle anglaise inapplicables ou ne convenant pas à l’état de la colonie. Ces modifications devraient s’opérer avec prudence et discernement ; le Conseil législatif le fera sans doute en temps voulu. C’est une tâche aisée de rappeler l’Acte de Québec, mais il sera difficile de lui en substituer une autre. […]
[…] [R]ésidant sur les lieux, je connais les intentions et les motifs des personnes qui s’occupèrent activement de faire circuler des pétitions et de fomenter des jalousies et des divisions dans la province. Quelques-uns rêvent d’une forme de gouvernement qui, ressemblerait à la forme républicaine des États du Sud pourrait préparer le peuple à l’union avec ces derniers lors d’une prochaine éventualité. […] Mais la prospérité du peuple de cette province ou l’utilité de celle-là à l’Angleterre, dépendra en une large mesure des arrangements qu’on prendra à la suite du traité définitif et des mesures que le gouverneur recevra instruction d’exécuter.

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(1) Haldimand, Sir Frederick (1718-1791), en 1762 il remplace Ralph Burton aux Trois-Rivières, gouverneur du Canada de 1776-1784.

Lord North, à qui est adressée cette lettre, remplit la charge d’un des secrétaires d’État, du 2 avril au 23 décembre 1783.
O O O
RAPPEL HISTORIQUE
La milice en Nouvelle-France et sous le régime anglais

(Un aperçu)
Quelques références :
Luc LÉPINE, « Organisation militaire de la Nouvelle-France. »
Pierre CÉCIL, «Trois-Rivières, berceau de la milice canadienne. »

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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