INDÉPENDANCE NATIONALE DU QUÉBEC 387

LA SOLUTION - Monsieur Charest doit faire lui aussi « l’ultime sacrifice » : PARTIR

Chronique de Bruno Deshaies


Après la bévue récente du sondage CROP-La Presse, mal-en-point (?), l’éditeur du journal La Presse a lancé un appel à ses lecteurs et lectrices.
À : Solution@lapresse.ca
DATE : Mardi, 22 mai 2012
« LE POUVOIR CORROMPT, LE POUVOIR ABSOLU CORROMPT ABSOLUMENT. » (Lord Acton)
Les menaces contenues dans la loi 78 sont telles qu’elles corrompent tout processus démocratique et entachent également son gouvernement de vouloir susciter la TERREUR sur toute la population. Si jamais il lui prenait l’envie de déclencher rapidement des élections, le premier ministre du Québec devrait savoir qu’il agirait par abus de pouvoir en entraînant à sa suite tout l’État québécois et les institutions décentralisées de l’État dans un sillon catastrophique pour la société québécoise. CETTE LOI SCÉLÉRATE ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC SUR DIVISION MET LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DANS UN ÉTAT TOTAL DE DÉLIQUESCENCE. Le gouvernement du Québec doit se ressaisir et ramener à la raison les milieux financiers et d’affaires ainsi que le patronat à accepter sérieusement leur « juste part » de responsabilité envers toute la société québécoise.
La rhétorique du parti libéral provincial est infecte. Le gouvernement Charest n’a pas le droit de comploter dans le dos des huit millions de Québécois. Il est évident que ce gouvernement veut répandre la terreur pour régner le plus longtemps possible sur la société québécoise « dans le but de briser sa résistance ». Le gouvernement Charest vient de GELER le Québec pour un an. Pour quelle raison ? Pour remettre la modique somme de 21 750 000 $ par année au réseau des cégeps et des universités au cours des cinq prochaines années. Le gouvernement défend sa cause en se servant de l’alibi des libertés individuelles et de la démocratie. Pour y parvenir, il ne se gêne pas de jeter tout le Québec dans un chaos politique insupportable. L’Exécutif du gouvernement Charest peut-il justifier sa décision brutale par une loi spéciale adoptée sous le bâillon ?
C’EST NON !
La « chose » inacceptable doit être réparée. Monsieur Charest doit faire lui aussi « l’ultime sacrifice » : PARTIR. Pour ce faire, il doit se rendre illico chez le Lieutenant-gouverneur du Québec remettre la démission de son gouvernement. Un nouveau gouvernement doit être formé. Les politiques doivent apprendre à la dure de vivre de leurs erreurs politiques funestes − le jusqu’au-boutisme n’est pas de mise et même antidémocratique.
Mise à jour. 24 mai 2012 10 h 42
Sous le poids de la répression et de la colère étudiante et après 100 jours de manifestation, le gouvernement vient de donner son aval à une autre porte-parole du gouvernement. Après de nombreuses tergiversations stupides, la ministre Michelle Courchesne s’empresse aujourd’hui de parler aux étudiants.
Imprégnée par l’idée de la nécessité des menaces de la loi 78, aveuglée par l’obsession du moratoire, intransigeante dans ses paroles, soumise à un conseil des ministres à l’esprit tordu, imbues des principes de la démocratie inviolable malgré les abus de pouvoir du gouvernement Charest, la ministre Courchesne peut-elle vraiment en arriver, in extremis, à un compromis intelligent et valable ? J’en doute énormément.
Le gouvernement Charest est déjà devenu illégitime par ses nombreux actes de gouvernement. Une politique publique doit être connue ouvertement par le public et non sortir d’un item d’un budget gouvernemental comme une lettre à la porte.
Monsieur Raymond Bachand, aux Finances, et madame Michelle Courchesne, au Revenu du Québec, ont eu l’aval du Premier ministre pour accomplir ses basses œuvres conservatrices. Le Premier ministre aujourd’hui, ce 24 mai, peut-il s’en laver les mains impunément et sans en être imputable en démocratie ? La démocratie ne fonctionne pas uniquement du Haut vers le Bas. La démocratie, c’est aussi un mouvement du Bas vers le Haut.
Ce que la population comprend, c’est que l’évaluation d’en Haut de la situation a été beaucoup trop imprégnée par l’idéologie partisane du Parti libéral du Québec. La réaction est donc venue d’en Bas. Le Premier ministre n’a pas aimé. Il est très choqué et insulté. Il voit dans sa boule de cristal un déni démocratique. Lui, il a le bon pas ! Conséquemment, il se retrouve les mains rouges et le visage masqué par des ratiocinations et des arguties démagogiques qui le discréditent de jour en jour. Une véritable arnaque politique.
En démocratie parlementaire, on ne peut laisser passer la démission d’une ministre importante du Conseil des ministres sans que nous n’en tirions aucune conséquence politique. Le couvercle ministériel sur la marmite et le silence des journalistes sur cette démission sont surprenantes. On dirait une sorte de déni de l’événement camouflé par un autre événement de scandale du financement des partis politiques. Belle démocratie Monsieur le PM du Québec !
Soyons clair :
« Un nouveau gouvernement doit être formé. Les politiques doivent apprendre à la dure de vivre de leurs erreurs politiques funestes − le jusqu’au-boutisme n’est pas de mise et même antidémocratique. » La gravité de la situation exige une solution précise qui vise directement les parlementaires de l’Assemblé nationale du Québec, car ils sont tous et toutes responsables de la crise. Laver votre linge sale en famille le plus vite possible.
LA SOLUTION :
ELLE N’EST MÊME PLUS DANS UNE ÉLECTION HÂTIVE OU TARDIVE, MAIS DANS LA DÉMISSION DU GOUVERNEMENT DE JEAN CHAREST.
UN NOUVEAU GOUVERNEMENT DOIT ÊTRE FORMÉ POUR RÉSOUDRE LA CRISE POLITIQUE D’ABORD, PUIS S’ATTELER À CORRIGER, POUR 2012-2013, L’ITEM DES DROITS DE SCOLARITÉ DANS LE BUDGET BACHAND QUI EST À L’ORIGINE DE LA CRISE.
Une fois ce travail accompli par les parlementaires de l’Assemblé nationale, ces derniers pourront entrevoir ensuite, dans l’honneur et la dignité, le recours au processus électoral. Faites vos devoirs. C’est urgent.
16 h 05 Dernière nouvelle
Le gouvernement Charest et le nouveau Directeur de Cabinet du PM (qui est son ex-chef de Cabinet) prennent la crise au sérieux. Le trémolo dans la voix, la ministre Courchesne s’affaire aux préparatifs de la rencontre avec les représentants étudiants, même que le premier ministre déclare suivre de près la solution de crise.
Personnellement, je ne crois plus ces personnes qui pensent rétablir la paix sociale sur un coup de vent avec la loi scélérate qu’ils auront à gérer en prétendu temps de paix sans que l’épée de Damoclès ne revienne au premier détour d’insatisfaction du Premier ministre.
RÉFÉRENCE :
CARREFOUR DE L’INDÉPEDNANCE NATIONALE DU QUÉBEC.
Plusieurs commentaires de Bruno Deshaies sur cette crise démocratique québécoise.
Jules MICHELET (1798-1874),
[ « Celui qui veut s'en tenir au présent,
à l'actuel, ne comprendra pas l'actuel. »->http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6118289n/f13.image.swfv]
Le Peuple (1846)

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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3 commentaires

  • Bruno Deshaies Répondre

    29 mai 2012

    Précisions : Au sujet du premier ministre, monsieur Jean Charest, il est rendu au point où il doit aller remettre la démission de son gouvernement au bureau du Lieutenant-gouverneur du Québec pour qu'un nouveau gouvernmwent règle la crise d'abord. Pour les parlemenatires à Québec, ce sera ça la démocratie à la dure. Eux et elles aussi ont des leçons à tirer des événements épouvantables que les Québécois et surtout les Montréalais subissent jour après jour.
    La démission d'un gouvernement comme telle n'annonce pas nécessairement une élection, mais la création d'un nouveau gouvernement qui sera capable de régler la crise à son origine. Après des tractations entre les parlementaires, le nouveau gouvernement ira se faire assermenter par le Lieutenant-gouverneur du Québec. Après, il fera le travail qu'il doit faire.
    Le nouveau gouvernement de coalition ou de cohabitation mettra sur la table une solution d'abord. C'est ce que je propose clairement.
    Les règles parlementaires doivent être respectées. Elles le seront et Charest deviendrait techniquement un chef de l'Opposition malgré lui, à moins qu'il démissionne personnellement et qu'il entraîne avec lui la démission de tous ses ministres et de sa députation libérale. Ce qui serait l'équivalent d'un PUTSCH. Coup donc ! Il est avec ses troupes un GRAND démocrate ! Faites le débat parlementaire sereinement et la population jugera toute la « CLASSE » politique à ses gestes et à ses actes.
    Voici ce que j’ai écrit le :
    27 mai 2012 La 33e manifestation : les citoyens-bruiteurs de casserole
    Il faut se rendre à l'évidence suivante :
    La démocratie ne fonctionne pas uniquement du Haut vers le Bas.
    La démocratie, c’est aussi un mouvement du Bas vers le Haut.
    Suite http://blogscienceshumaines.blogspot.ca/2012/05/pour-un-reglement-de-la-crise.html

  • Marc Bélanger Répondre

    27 mai 2012

    Entièrement d'accord et c'est ce que j'ai toujours soutenu tout au long de ce dérapage lequel , à ce point-ci à mon humble avis , n'est plus réversible autrement que l'abandon du pouvoir de jean Charest !
    J'ose croire qu'à ce terme , Qu'il s'est rendu compte que ce n'est plus qu'une grève d'étudiant mais également un trop plein de la population et,ici , je pèse bien mes mots , des Québécois francophone ! Charest essai de conserver ses votes Anglophones du Québec et satisfaire aux exigences de la famille Démarais laquelle sont les patrons du Premier Ministre mais surtout les propriétaire de média contrôlé et du PLQ...Assez c'est Assez !!!

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    26 mai 2012

    OUI VIVEMENT LE DÉPART DE CHAREST L'HYPOCRITE ET LE MANIPULATEUR QUI LIT DIT-ON L'ART DE LA GUERRRE POUR S'EN SERVIR CONTRE SON PEUPLE. ÉCHEC ET MAT À CETTE PETITE ORDURE QUI NE MÉRITE PAS LE TITRE DE PREMIER MINISTE DE NOTRE NATION.