Ce n’est sans doute pas à la Révolution Tranquille des années soixante, mais à la révolte des Patriotes de 1837 contre l’ordre mondial dominé par l’empire britannique, qu’il faut se référer ces temps-ci.
En effet, le lundi 21 mai nous commémorerons un des actes fondateurs de la démocratie québécoise. Cette révolte était dirigée contre ceux qui réduisaient les possibilités du peuple de participer aux décisions d'un éventuel gouvernement responsable. Il semble bien encore de nos jours qu’il y ait un autre pas à franchir dans ce sens.
L’insurrection citoyenne relativement pacifique de la jeunesse étudiante vient nous rappeler que le Québec aurait l’occasion de limiter les prérogatives des transnationales dans l’exploitation de nos richesses naturelles en leur imposant des redevances qui nous permettraient d’agir en peuple souverain avec des moyens supplémentaires de le faire.
Cela nous autoriserait à réaliser ce que nous voulons tirer de ces gains, entre autre de financer la gratuité scolaire de toute notre jeunesse.
Ça semble pourtant assez simple
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2012Inutile de chercher aussi loin que chez les patriotes. Cette crise aurait été celle que vous décrivez, ça aurait été simple de l'etouffer.
Ne vous laissez pas séduire par le simplisme, plutôt considérez l'ensemble des crises que la société connaît depuis 15 ans et plus. Nous avons un profond problème de leadership. La jeunesse doit s'inquieter de l'avenir sans savoir bien l'exprimer.
Une révolution tranquille est amorcée par ce mouvement, autour de La Classe. Il ne s'agit pas de quelques dollars en plus ou en moins, plutôt du modèle de gestion du bien être collectif durable.
Si cette crise ne couve pas une révolution, elle constituera un signal avancée d'une plus grave crise de la fin du Québec comme société pensante, socialement démocratique et harmonieuse.