Est ce que l’appel à condamner la violence n’est qu’une attitude rigide annonçant l’escalade des moyens par Charest ? L’obsession à réclamer l’option pacifiste de tous n’est-elle qu’un alibi où tout le monde qui n’endosse pas cette position gouvernementale sera qualifié d’indigne fauteur de troubles ou de collaborateur inique de la violence ?
On a déjà entendu cette affirmation d’un Bush : « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous » excluant toutes nuances. C’est une position extrême, que prend le Charest toujours prêt à dénoncer les extrémistes, où les enjeux politiques sont tout à fait disproportionnés par rapport aux moyens dont dispose celui qui appelle au pacifisme absolu parce que c’est lui qui est en mesure de proclamer l’état d’exception et de réprimer violemment toute violence. Donc de répondre à la violence par la violence tout en déniant toute discussion jusqu’à ce que la situation se soit détériorée au point d’excuser, ou l’état d’exception, ou l’intervention toujours plus musclée de l’anti-émeute servant son dessein politique.
D'une tactique de guerre
L'appel à la non-violence
Ne pas oubier celui qui lance l'appel
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
20 avril 2012La position votée que devrait proclamer la CLASSE dimanche soir:
Pour la paix sociale au Québec, bien sûr que nous condamnons toute forme de violence, d'où qu'elle vienne, incluant celle qu'on voudrait nous imputer, sans la moindre preuve, pour surchauffer l'opinion.