Petit rappel de la réalité de l’intégrisme musulman à l’oeuvre chez nous, comme partout ailleurs, à l’attention de nos candides et bons apôtres de la supertolérance aveugle : libéraux, journalistes, féministes et nos trois « imams » de la souveraineté, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry.
Sans oublier nos deux « oulémas » des accommodements déraisonnables qui ont descendu en flammes la charte de la laïcité de Pauline Marois.
Charles Taylor, l’éminent philosophe spécialiste de Poutine qui a viré su’l top, comme dirait l’autre. Et Gérard Bouchard, frère de Lucien qui, dans ses prises de position, n’hésite pas parfois à tripatouiller les faits. Comme d’affirmer que l’interdiction du voile avait créé en France d’horribles ghettos musulmans. Alors que lesdits ghettos, appelés là-bas d’une façon très franchouillarde « quartiers sensibles », existaient des années et des années avant l’interdiction, somme toute récente, du foulard islamiste dans l’espace public.
Il ne s’agit pas de semer la panique en ville et dans tous les cantons, non. Tous les immigrés musulmans ne portent pas sur eux une ceinture bourrée d’explosifs, comme les kamikazes d’Al-Quaïda. Et la grande majorité adhèrent aux valeurs de la société démocratique. N’empêche qu’il ne faut pas faire l’autruche, non plus, comme Gérard Bouchard qui va répétant partout que l’extrémisme ou l’intégrisme musulman ne menace pas la société québécoise. Pourtant, nos médias nous ont abreuvés ces dernières années d’incidents, parfois gores, parfois non létaux, heureusement, comme celui impliquant l’imam Foudil Selmoune, de Brossard.
En novembre 2011, celui-ci souleva une tempête en se mettant en frais de faire la promotion de la charia au cours d’une entrevue à Radio-Canada. « Le danger est dans nos murs », avertit aussitôt un collectif d’auteurs et d’universitaires chapeautés par le sociologue Guy Rocher, ébahis d’entendre le religieux légitimer des pratiques considérées chez nous comme de véritables crimes contre la personne humaine.
Couper la main du voleur n’était pas si barbare que cela en avait l’air ( du moment que ce n’était pas celle de l’imam !!! ). Selon ses propres paroles, « ça servait de leçon aux autres et créait une société où il y avait paix et justice ». De quoi être troublé, non ? Surtout que cette morale sanglante ne sourdait pas d’un faubourg islamiste crasseux de Kaboul ou du Caire, mais de Brossard, sur la rive sud de Montréal, l’un de nos « ghettos » — ou quartiers sensibles — où se concentrent les immigrants.
Si, pour l’imam Selmoune, trancher la main du voleur était un acte banal en soi, ce n’était pas l’avis des médecins de l’hôpital de Gao, au Mali islamiste, forcés de soigner les amputés à la pointe du fusil.
« C’était l’horreur, déclarèrent-ils au reporter du quotidien Le Monde. Une fois, ils nous ont amené cinq suppliciés à qui ils venaient de couper la main ou le pied. Ils souffraient le martyr et criaient de douleur. On a dû recouper, car ils faisaient l’amputation grossièrement et il fallait reconstruire le moignon… »
Et la lapidation des femmes, qu’en pensait notre très humain imam ? Était-ce de nature à lui glacer le sang ? Mais non, mais non, pas si terrible que ça, avait zézayé le religieux, car le but était « de créer une société saine, pure, claire, équilibrée et balancée ».
Il avait ajouté d’une voix empreinte d’humilité :
« Ce n’est pas nous qui nous donnons ce droit, ce sont les lois de Dieu et on ne peut pas les changer… »
Les lugubres tribunaux ecclésiastiques de la féodalité qui, au nom de Dieu également, faisaient monter sur le bûcher des innocentes ravalées à des « sorcières » n’auraient pas mieux dit.
Petite question impertinente : aux violeurs de femme, est-ce qu’on leur amputait la quéquette ? Sujet si délicat que l’imam l’avait évité pour ne pas avoir à souligner sans doute que sous la charia, le violeur restait trop souvent impuni. En dépit du fait bien documenté que dans le lointain Moyen-Âge, le violeur était toujours puni de mort.
Les sonneurs d’alarme de notre panthéon de la littérature et de l’université réclamaient de Jean Charest, alors premier ministre, qu’il traduise l’imam en justice. Ils écrivirent dans Le Devoir, la feuille qui voulut bien accueillir leur prose : « Prôner le recours à la torture et la mise à mort sauvage des femmes est moralement inacceptable et criminel d’après nos lois… »
Pour aiguillonner son sens du devoir, ils lui rappelèrent aussi qu’en France, deux imams avaient été condamnés à la prison ou déportés. Le premier avait appelé ses ouailles « à fouetter à mort » les femmes adultères. Le second avait fait l’apologie de l’amputation et de la lapidation, actes intolérables et criminels pour qui vivait dans une société civilisée.
En Espagne, un imam avait fait preuve, lui, d’une plus grande « originalité » que ses collègues de France et d’ici. Dans son livre La femme et l’islam, il avait enseigné à ses fidèles « comment battre sa femme sans laisser de marques ». Pauvre musulmane! En effet, car chez nous, un autre collectif d’auteurs, musulman celui-là, se porta à la défense de notre imam délictueux, soutenant même qu’il était « un fervent défenseur de la cause des femmes ». Par chance! ricanèrent les ricaneux.
« On l’a mal compris, voilà tout, et la faute en est à la télévision qui a misé comme d’habitude sur le sensationalisme, plaidèrent ses défenseurs, dans le même journal. Car loin de préconiser ou de justifier la charia, l’imam a tout simplement voulu informer la population sur ce que représentait cette loi pour les musulmans. » Si c’était le cas, rempilèrent les ricaneux pas convaincus du tout, pourquoi celui-ci s’était-il senti obligé après coup de s’excuser publiquement de son radotage misogyne ?
Hélas, les appels lancés à Jean Charest par les universitaires et intellos pour qu’il sanctionne l’ouléma délictueux restèrent sur son répondeur. Ni lui ni Kathleen Weil, la ministre de l’Immigration, ne s’indignèrent publiquement de ses propos « sauvages et barbares », pour reprendre l’expression des accusateurs. Comment expliquer ce silence ? Sans doute, chuchotèrent les mauvaises langues, que l’imam devait conseiller en sourdine aux brebis de sa mosquée de toujours voter pour les libéraux…
La bataille de la laïcité
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6 commentaires
Pierre Grandchamp Répondre
10 octobre 2013@ François Lachapelle
Gérard Bouchard répétait récemment qu'il n'y avait pas d'islamisation. Il fait partie de ces naïfs et moi, en corollaire, je suis un islamophobe. Quand on songe que, en 2005, la charia est venue tout près d'être autorisée en Ontario.Les médias d'ici nous rapportaient récemment qu'il y a une centaine d'islamistes canadiens au combat en Syrie..
Père Henri Boulad, jésuite égyptien: “ l'Occident est d'une naivete monumentale sur l'islam !"
http://www.youtube.com/watch?v=QbAYuI00ZUU
"Il y a 57 pays musulmans. "Cite m'en un seul où la liberté religieuse existe".
http://www.youtube.com/watch?v=lziFltTZdrs
"Il y a 57 pays musulmans. Cite m'en un seul où la liberté religieuse existe"-...UN SEUL! Sociétés totalisantes,totalitaires. Même la Turquie qui se prétend laïque....Pas UN SEUL de ces pays accepte la liberté religieuse.Depuis 14 siècles, l'islam relie le religieux au politique et au social:sociétés totalisantes, totalitaires..
Pour l'islam si vous n'êtes pas musulman, vous êtes un imposteur, un impie. Vous êtes un citoyen de seconde zone.. Depuis 40 ans, il y a un réveil d'un islam pur et dur”.
Marcel Haché Répondre
10 octobre 2013Je me souviens très bien de tous ces employés, haitiens et haitiennes, d’un bureau du ministère dans lequel nous travaillions tous auprès d’une clientèle défavorisée, noire en grande partie, et qui espéraient de tout cœur la fin du régime Duvalier en Haiti.
Et puis un jour Duvalier a quitté Haiti. Mais toutes les agents et agentes du bureau qui en appelaient au départ du dictateur, toute la clientèle noire de Montréal-Nord, dont on aurait pu penser qu’ils s’en seraient tous et toutes retournés en Haiti enfin libéré, ils s’ont tous et toutes restés parmi Nous. Ils sont encore parmi Nous. Et quoi qu’ils en pensent, et quoique Nous en pensions d’ailleurs nous-mêmes, ils font partie de Nous.
La même chose arriverait à l’immense majorité des femmes musulmanes qui portent le voile, mises dans l’obligation de choisir entre la liberté et leur assujettissement à des traditions sans valeur ici. On s’apercevrait que l’immense majorité d’entre elles sont capables de se rallier à Nous, simplement parce que déjà parmi les musulmanes, il y a une majorité d’entre elles qui sont avec Nous.
Pour les autres, cela exigerait seulement que Nous cessions de trembler, ce que font les libéraux et tous ceux qui leur sont solidaires.
Une Charte n’est pas une barrière. Nous ne sommes pas du bétail. Nous ne sommes pas ici en pays totalitaire. Cela n’est pas dans nos goûts. La Charte ne serait pas davantage totalitaire que le pays. Mais les individus que Nous sommes avons indéniablement besoin de feux rouges.Cela n'est en rien un obstacle au vivre ensemble, du moins de notre part à Nous...
Louis Champagne Répondre
9 octobre 2013Merci pour cet excellent texte. Il nous rappelle de bien tristes moments de l’histoire récente du Québec, un énergumène qui s’autorise des propos incitant à la violence, et, peut-être plus inquiétant encore, le silence et l'inaction des politiciens. Si je comprends bien, ce triste sire sévit pas très loin du beau comté représenté par Mme Fatima Houda Pepin. Elle avait fait du beau travail pour empêcher la charia d’être appliquée aux couples musulmans en Ontario. Elle est moins visible ici-même, au Québec, dans le débat actuel. Ligne de parti oblige sans doute.
J’ai quelques questions pour vous M. Godin. Pouvez-vous m’expliquer comment notre Charte de la laïcité ou des valeurs va empêcher ce genre de danger public de sévir sous nos cieux et de continuer à délirer tant qu’il lui plaira sur la charia? Il y a déjà des lois qui interdisent de propager ainsi la haine, il est un citoyen comme les autres, il doit les respecter. Pourquoi le laisse-t-on faire ? J'aimerais voir comment la Charte des valeurs va le faire taire.
Je suis bien d’accord que ce sont très majoritairement des femmes qui sont victimes de ces hurluberlus. Pouvez-vous m’expliquer alors en quoi nous aidons ces victimes en les empêchant de travailler dans la fonction publique, les écoles, de la maternelle à l’université, dans les hôpitaux, etc. si elles restent voilées ?
Enfin, si un dégénéré comme ce Selmoune voulait aller travailler dans les institutions interdites aux femmes voilées, et qu’il s’habille presque dans son accoutrement d’imam. Imaginez-le sans voile ou chapeau, sans bijoux, macarons ou signes l’identifiant comme musulman; il porte un bel habit blanc, des mules et il a une belle barbe abondante. Bref, devenu un citoyen presqu’exemplaire, il respecte le code vestimentaire présenté dans le document produit par le gouvernement tout en s’arrangeant pour ne pas être habillé comme vous et moi, mais plutôt comme un bon imam. Comment va-t-on l’en empêcher ?
Vous ne trouvez pas un peu paradoxal qu’on punisse les victimes, des femmes, et qu’on laisse courir le filou, sans doute un beau garçon ? Je n’insinue pas que nous aurions dans nos valeurs un petit côté misogyne, je crains qu'on vise le noir et qu'on tue le blanc. Mais je crois surtout qu’il faut y penser deux fois avant de prêter à cette Charte des vertus qu’elle n’a pas, et d'en examiner soigneusement le texte pour être bien certain qu'elle fasse au moins ce que nous en attendons.
François A. Lachapelle Répondre
9 octobre 2013Ceux qui regarde la série de quatre émission sur TV-5 le lundi soir à 22 heures, intitulée Juifs et musulmans, si loin si proches, constatent que le développement de l'empire musulman après la naissance de l'islam avec le prophète vers 632 s'est fait à la pointe du sabre et par des victoires armées.
Malheureusement pour l'humanité et pour l'islam, en 2013, de nombreux pays musulmans sont en guerre et pratiquent chez eux des génocides comme l'Algérie le fait maintenant en persécutant les berbères chrétiens. Les coptes égyptiens sont aussi persécutés. La Syrie n'y échappe pas.
Ce détour en histoire passée et contemporaine nous permet de dire que l'islam est la même religion partout, au Québec, en Ontario comme en France. Pierre Godin le démontre très bien et titre avec justesse son opinion, je cite: «Le danger est dans nos murs...». Ici, on parle du danger venant des musulmans intégristes.
Il y a aussi l'autre danger encore plus néfaste, celui venant des québécois de souche atteints d'un angélisme, déconnectés du quotidien. Il y a comme une peur de la vérité ou comme une assomption que tout entrera dans l'ordre par l'opération d'une bonne volonté présumée mais inopérante. Gérard Bouchard fait partie de ces intellectuels jouant avec des concepts alors que son frère Lucien joue avec le fouet: "allez travailler vous autres !» Belle famille ! Le peuple québécois est embourbé dans une "errance identitaire" tel que démontré dans le dernier livre de Roger Payette et Jean-François Payette.
J'aime bien cette partie du texte de Pierre Godin, je cite: « Et la grande majorité adhèrent aux valeurs de la société démocratique. N’empêche qu’il ne faut pas faire l’autruche, non plus, comme Gérard Bouchard qui va répétant partout que l’extrémisme ou l’intégrisme musulman ne menace pas la société québécoise.»
Il y a péril islamiste en la demeure du Québec. Les pays musulmans ne connaissent pas la démocratie et le Québec asservi au Canada ne connaît pas plus la démocratie. C'est notre mollesse qui nous sert de passeport et les musulmans intégristes bien formés par leur religion peuvent nous manger en un quart de siècle. Ils sont des combattants depuis Mahomet.
Islam est un tout juridique, politique et religieux, bien lire UN TOUT. Islam veut dire "soumission de l'homme à Dieu" l'infiniment bon, puissant, clairvoyant etc, etc.. Et qui dit soumission engendre la relation "dominant-dominé". Nous les non musulmans sommes des mécréants, des dominés. On ne s'en sort pas. Que faire alors ? La fermeté et la vérité en disant clairement aux immigrants musulmans ce que les Québécois attendent d'eux: qu'ils respectent toujours leur société d'accueil et qu'ils oublient l'avénement de la charria et autres attributs de l'islam ici. Accepteront-ils cette conciliation, ce compromis, concepts chers au rapport Bouchard-Taylor ?
Archives de Vigile Répondre
9 octobre 2013Comme la phrase préférée des musulmans, pour se DÉFENDRE:
Ils l'ont sorti de son CONTEXTE.
Si couper les mains serait si efficace que cet imam dit, il n'y aurait pas tant de crimes, de viols, corruptions, etc... dans leurs pays, observez leurs pays; murs autours des propriétés, barreaux au fenêtres, etc..
Le coupage de membres s'adresse seulement aux plus démunis dans leurs sociétés, je ne pense pas qu'il a des princes, des clercs, des mollahs qui ont des membres coupés.
Je lisait un article, en 2009, après que les mollahs Iraniens se sont réappropriés les pouvoirs. Un homme du peuple, qui était puni pour avoir manifesté contre le régime théocratique, sa sentence était;
14 siècles de salaire ou la mort.
Je ne sais pas quand nos décideurs vont se réveiller et retourner ces barbares d'imams dans leurs pays, l'immigration existe et la démigration doit exister aussi.
Cet imam de Brossard comme vous dites, ne vient pas de Kaboul, mais du Maroc que l'on nous dit plus civilisé.
Selon Humans Rights Watch, épidémies de violences sexuelles contre les femmes en Égypte, qui ne sont pas punis.
http://www.hrw.org/fr/news/2013/07/03/egypte-epidemie-de-violence-sexuelle
Les Frères Musulmans en Égypte,disent aux femmes qu'elles sont responsables de leurs viols.
http://www.courrierinternational.com/article/2013/02/14/les-femmes-responsables-de-leur-viol-selon-les-islamistes
Épidémies de viols de femmes Occidentales par des hommes musulmans.
http://www.occidentalis.com/article.php?sid=2780
http://www.postedeveille.ca/2011/05/norvege-a-oslo-tous-les-viols-sont-commis-par-des-non-occidentaux-.html
Pierre Grandchamp Répondre
9 octobre 2013Comment ne pas déplorer la vision de Québec Solidaire qui accepte le voile dans les services publics en autant que le visage soit découvert.
Il n'y a pas juste au Québec qu'on discute de laïcité. Voir en Suisse:https://www.youtube.com/watch?v=YCGTTzssoaQ