La papesse Saint-Pierre et son comité sur les médias.

Tribune libre

Ah c’est pas possible! La menisse des affaires inutiles Christine Saint-Pierre décide de créer un comité pour étudier les medias. La papesse québécoise responsable de rien du tout, cette potiche que seule son ex-collègue Michaëlle Jean dépasse au chapitre de l’insignifiance et de l’inutilité va nous tricoter une autre belle paires de bas à vingt milles piastres par jour plus bonus, plus frais de déplacement, plus frais de représentation et plus prime de départ savoureuse et plus, plus, plus...
C'est fou ce que Jean Charest peut faire pour occuper une femme qui s'ennuit au cabinet. On aurait dû lui donner une trousse de make-up ou une batterie de cuisine T-Fal pour qu'au moins, elle nous prépare en compagnie de Michou, de quoi de bon pour les fêtes.
À la place, on aura droit à un beau comité d’amis du régime qui vont se gratter la raie pour essayer de savoir comment çé que çe çé, de que çé fére de comment-y sfa que faut fére semblant que de la démocratie y’en a din médias mé qu’ça para pas pis que ça pogne pus… En té cas ! La mère Christine, symbole par excellence de l’objectivité journalistique va nommer un comité. Il accouchera sans doute d'un beau rapport bien poussiéreux dans lequel on rappellera sans doute que C'est pas le gouvernement du Québec qui mène en matière de télédiffusion mais bien le fédéral et son CRTC. Avez-vous compris les Québécois ? C’est à Ottawa qu’on call les shots !
Visiblement, notre Bobinnette nationale est la seule ou du moins une des rare dans ce bas monde à ne pas s’être rendu compte que si ça va si mal dans les médias, c’est que le contenu est pourri. C’est vrai que son passage à Radio-Cadenas l’a peut-être rendu aveugle en raison de l'abondance de poudre qu'on lui mettait quotidiennement dans les yeux et probablement sur les poupounnes et dans le nez.
Mais voyons quand même cela de près.
Vous avez d’abord la très fédéraliste Radio-Cadenas qui couche avec Desmarais en signant « mafieusement ,» voir en catimini, des petits arrangements avec la putain tout aussi fédéraliste de la rue Saint-Jacques, La Presse, où ce même ploutocrate de Desmarais s’amuse à faire danser le syndicat et tous les journalistes à gage avec un G-string sous peine de se voir foutu à la porte en plein temps des fêtes. D’une manière ou d’une autre, il ne fera pas chaud ! Décidemment, c’est un véritable gentleman ce Desmarais… Et un ami de Saint-Pierre.
Un peu plus loin au square Victoria on retrouve un autre gentleman. Pierre-Karl Péladeau, qui lui, a déjà mis ses journalistes à la porte. Dans les deux plus grandes villes du Québec, il possède trois médias à sensation qui disent ou écrivent n’importe quoi. Le journal de Québec qui nous sert des publi-reportages quotidiens sur le maire Labaume et les Canadiens de Montréal. Comme son penchant Montréalais, c’est le photo-police à grand tirage. Entre deux chiens écrabouillés, on nous parle des méfaits du cholestérol dans les ailes de poulet.
Ces deux quotidien sont aussi les organes officieux de l’Institut Économiques de Montréal avec leurs analystes patentés, J.Jacques Samson (un autre fédéraliste comme si on en avait pas déjà suffisamment) et Joseph Facal, péquiste défroqué, qui nous sert sa sauce lucide à saveur de : « on vole les pauvres en triplant les tarifs d’électricité parce les pauvres, ce sont des gaspilleux. » Comme ça on pourra créer encore plus de richesse au Québec en engraissant les pauvres de Westmount. Comme dirait le rat à Stéphane Dion, c’est plus que lucide, C’est la clarté même !
Pour revenir à Péladeau il possède aussi TVA où on ne peut plus écouter un bulletin de nouvelles sans se faire bombarder de publicités de matelas Dauphin, de Roi de l’habit avec sa cravate, ses chaussettes et ses bas à 199, 95$. Et ça c’est sans compter toutes les insignifiances sur les sports, le Canadien de Montréal, et les nouveautés culturelles où on interview des artisses dopés aux subventions et à qui une belle « journalisse » pose des questions à trente sous pendant que la caméra nous montre son décolleté plongeant. Comme si des boules, on en avait jamais vu ! Y faut-tu que je vous parle de Star-Académie pis du banquier asteure m’am Saint-Pierre ?
Dois-je parler aussi du frère de l’autre à Québec, le soporifique journal le « Someil » avec son Dubuc ? Un autre fédéraliste tiens tiens ! Faut-il nommer le Devoir, le moins pire mais le plus complaisant des journaux médiocres que le Québec produit. Un journal produit par des mangeux de hors d’œuvre et de caviar. Un journal qui fait tout sauf ce qu’il doit…
Je ne perdrai pas mon temps à analyser TQS que les frères Rémillard ont transformé en décharge public.
Donc, si la Bobinette du cabinet Charest a du temps et de l’argent à perdre à se demander pourquoi on ne s’intéresse plus aux médias traditionnels au Québec. Elle n’a pas besoin pour ça de nommer un comité à 20000 piastres par jour où siègeront les amis du parti qu’il faut récompenser. Le plus petit focus-group aura tôt fait de lui expliquer que nos médias sont corrompus à l’os par une bande de faux-cul qui nous abreuvent quotidiennement de leurs immondes insignifiances et que ça, ça ne passe tous simplement plus.


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