La liberté et les droits humains ne sont pas à géométrie variable ! Quiconque prétend revendiquer la liberté et la justice a le devoir de partager ces valeurs dans les faits et d’être solidaire de tous les humains en quête d’émancipation.
Il est vrai que l’immense chape de plomb idéologique qui s’est abattue sur nos consciences depuis une dizaine d’années a produit une singulière distorsion de la réalité : tout mouvement qui vise à remettre en question l’ordre établi est potentiellement suspect de « terrorisme », tout particulièrement lorsque cela menace les intérêts des USA et ceux de la colonie sioniste établie en Palestine.
La conjonction d’intérêts politico-financiers et de l’exploitation de la mémoire des victimes du nazisme a abouti à une mainmise idéologique sur une bonne partie des États occidentaux et sur leurs institutions politiques. Cela explique à la fois la complicité active … et "obligée" … du président Obama avec le colonialisme sioniste, et l’outrecuidance d’un gouvernement canadien qui à défaut de légitimité a en main le pouvoir étatique, et l’exerce contre le droit légitime des peuples, que ce soit au Québec ou en Palestine.
Avant toute collaboration, avant de voter pour quiconque, demandons-nous si cette personne (surtout si elle se proclame « indépendantiste »…) n’a pas hypothéqué son intégrité, en acceptant par exemple un voyage gratuit en Palestine offert par le lobby Canada-Israël …
Comme en d’autres temps, abstenons nous de toute collaboration avec les zélateurs et autres alliés de l’entreprise sioniste ! Cela concerne toutes nos actions de citoyens, y compris nos choix en tant que consommateurs. Par ailleurs, si l’on veut éviter de collaborer indirectement à l’entreprise sioniste, on peut contribuer financièrement directement aux organismes sociaux plutôt que par le biais d’organisme centraux qui font des choix questionnables (voir Le Devoir sur Centraide : http://www.ledevoir.com/non-classe/39670/centraide-verse-un-million-a-un-organisme-quarante-fois-millionnaire).
Yves Claudé
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
4 novembre 2011Sur le Ghetto Boy, si ma mémoire est fidèle, il est devenu ophtalmologiste à Portland aux États-Unis.
Parlant de la mémoire de la Shoah, c'est l'une des missions de l'UNESCO pour sensibiliser les peuples aux menaces de génocides et les pacifier. La Mémoire de l'Holocauste est une partie intégrante de sa mission qu'elle va peut-être devoir abandonner faute de financement. Après le retrait américain, le Canada gèle sa contribution. Israël fait de même avec $2millions. La France ne peut couper puisque l'UNESCO siège à Paris. Il est probable que Sarkozy va augmenter les subsides pour maintenir la Mémoire de la Shoah.
http://www.thehindu.com/news/international/article2594103.ece
Israël perçoit les impôts pour l'Autorité Palestinienne.
Elle devait verser $83millions ce mois-ci pour payer les salaires des policiers, professeurs, docteurs etc..
Elle ne le payera pas parce que la Palestine accède à l'UNESCO. Cela me rappelle la sagesse de Maurice DuPlessis.
Laurent Desbois Répondre
4 novembre 2011La réserve québécoise
CHRISTIAN DUFOUR
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/christiandufour/archives/2011/11/20111102-100500.html
Liste des régions bilingues du Canada aux fins de la langue de travail
http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/offlang/chap5_101-fra.asp
À l’extérieur du Québec, on dirait le gruyère des réserves indiennes, des townships en Afrique du Sud ou de la Palestine !!!!
Le Canada a complètement abandonné sur les francophones dans les quatre provinces de l'ouest, y inclus Saint-Boniface au Manitoba, qui est à 85% anglais aujourd'hui..
Laurent Desbois Répondre
4 novembre 2011Des réserves amérindiennes aux colonies israéliennes
Martin Lettre – 20 février 2007
http://www.lexpress.to/forum/207/
Le système de mise à l’écart canadien de populations jugées indésirables et isolées dans des réserves a été étudié par des Israéliens en Colombie-Britannique en 1966. Le principe consiste en l’appropriation de terres, suivi du déplacement des populations qui s’y trouvent dans des réserves destinées à cette fin au Canada, dans des bantoustans en Afrique du Sud, ou dans des zones encerclées et dissimulées du regard des Israéliens en Palestine.
Jean-Jacques Nantel Répondre
3 novembre 2011C'est uniquement parce que les organisations prosionistes sont parvenues à convaincre l'Occident que nationalisme rimait avec nazisme que les Québécois n'ont jamais osé défendre les intérêts de leurs alliés naturels de Palestine et du monde arabe.
Pas plus fins que nous, nos immigrants arabes et musulmans contribuent indirectement à la cause d'Israël en se retournant systématiquement contre les Québécois, qui sont massivement propalestiniens, dans chacune de nos élections et dans chacun de nos référendums.
N'est-il pas évident que les souverainistes auraient intérêt à se défaire de leur culpabilité d'importation à l'égard de l'holocauste nazi (contre lequel leurs pères ont lutté) et à s'attirer les votes des centaines de milliers d'Arabes et de Musulmans du Québec en annonçant qu'un Québec souverain défendrait les revendications palestiniennes?
On nous dit que les États-Unis se montreraient fermement opposés à une telle déclaration? Et alors? Les mêmes États-Unis ne sont-ils pas également contre la souveraineté du Québec? Le Québec et la Palestine mènent des combats absolument parallèles.
On discutera des intérêts de nos alliés avec les États-Unis quand on aura eu un ¨oui¨. Gagnons d'abord; on verra ensuite!
Jean-Jacques Nantel, ing.
Archives de Vigile Répondre
3 novembre 2011Accord Québec-Canada sur l'UNESCO
Adhésion de la Palestine: le Canada réévalue sa participation à l'UNESCO
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201110/31/01-4463120-adhesion-de-la-palestine-le-canada-reevalue-sa-participation-a-lunesco.php
« Aujourd'hui, nous écrivons une page d'histoire. Ce premier geste de nouvelle ère de partenariat entre nos deux gouvernements touche à la question internationale. Ce qui était une coexistence implicite devient une coopération explicite. »
M. Jean Charest, premier ministre du Québec, le 5 mai 2006
Une entente historique et des gains pérennisés (2006)
Il importe enfin de garder l’essentiel à l’esprit : l’Accord officialise la reconnaissance du rôle international du Québec par le gouvernement fédéral. Il repousse de surcroît les frontières de ce rôle : pour la première fois, on consacre le droit du Québec de faire entendre sa voix au sein d’une organisation des Nations Unies.
http://www.mri.gouv.qc.ca/fr/relations_quebec/organisations_internationales/unesco.asp
C'est incroyable, personne au Québec n'a soulevé la moindre question sur le changement de la participation canadienne à l'Unesco au Québec.
Benjamin "Bibi" Netanyahu contrôle t'il les politiciens québécois autant que les canadiens? Ce qui pourrait justifier ce silence gênant.
Archives de Vigile Répondre
3 novembre 2011Le ghetto-boy....
IL y a plusieurs histoires qui circulent sur le ghetto-boy, l'un des symboles très forts de l'Holocauste. En voici une
http://www.vho.org/aaargh/fran/archFaur/1974-1979/RF7912xx2.html
«Le ghetto-boy est ce tout jeune garçon à casquette qu'on voit lever ses petits bras en l'air sous la menace des armes des soldats allemands. La photo a fait le tour du monde. Les textes de présentation de cette photo sont variables mais tous donnent à entendre que la scène s'est déroulée lors de l'insurrection du ghetto de Varsovie vers avril-mai 1943 et l'on nous dit -- ou bien on nous laisse entendre -- que cet enfant et le groupe de juifs qui l'entourent ont été conduits vers un "camp d'extermination". Or, la réalité aurait été toute différente. A en croire le Jewish Chronicle (11 août 1978, p.1-2), c'est en 1941 que se situait la scène. L'enfant (et tout le groupe qui l'entourait, portant des sacs ou des ballots) avait été surpris par des soldats allemands en train d'effectuer une opération de police déclenchée à l'occasion de la venue à Varsovie d'une importante personnalité nazie. "J'étais un voleur de première force; je volais pour survivre", devait déclarer au Jewish Chronicle l'ex-ghetto-boy. L'enfant avait été conduit au poste de police. Sa mère qui n'avait pas assisté à la scène de l'arrestation et qui se demandait ce que son fils était devenu, était allée le réclamer au poste de police. L'enfant lui avait alors été remis par la police allemande.»