Pierre Paquette (Photo PC)
La Presse Canadienne - La motion présentée par le Bloc québécois à la Chambre des communes pour faire en sorte que le gouvernement «passe de la parole aux actes» au sujet de la reconnaissance de la nation québécoise, a été accueillie plus que froidement, mardi, tant par le Parti conservateur que le Parti libéral.
Le Bloc souhaitait notamment que la Charte de la langue française en ce qui a trait à la langue de travail s'applique aux entreprises privées de juridiction fédérale sur le territoire du Québec, comme dans les secteurs financier, de l'aérospatiale ou des télécommunications.
Le député bloquiste de Joliette, Pierre Paquette, qui a déposé la motion, demande également, entre autres, le règlement définitif du déséquilibre fiscal et la possibilité pour le Québec de se soustraire à la politique canadienne du multiculturalisme, comme mesures pour concrétiser la reconnaissance de la nation québécoise.
Le ministre du Travail, Jean-Pierre Blackburn, a indiqué en chambre que le code du travail fédéral ne comprenait pas de clauses relatives à la langue de travail et que la motion bloquiste reflétait une méconnaissance du code.
Le député du parti libéral Bernard Patry a indiqué pour sa part que la défense de la langue française au Québec passait par l'éducation et que le Bloc ne cherchait, par cette motion, qu'à justifier sa présence à Ottawa.
Bien que conservateurs et libéraux s'y opposent, le Nouveau Parti démocratique a indiqué qu'il allait voter en faveur de cette motion.
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