La ministre du Tourisme Julie Boulet a annoncé ce matin qu’elle ne se représenterait pas à l’élection du mois d’octobre, à l’image de plusieurs ténors du Parti libéral et du Parti québécois.
«La politique a occupé une place importante dans ma vie, mais le rythme effréné, les horaires exigeants et la très grande disponibilité nécessaire pour bien faire ce travail m’ont amenée à prendre cette bien difficile décision. L’énergie et la motivation ne sont plus au rendez-vous», a-t-elle dit, lundi matin.
Élue pour la première fois le 1er octobre 2001, Julie Boulet a été ministre pendant un total de 11 ans, entre autres au ministère des Transports de 2007 à 2010.
«Vous parlez souvent de l’usure du temps pour les 15 ans du gouvernement. Imaginez-vous l’usure du temps quand ça fait 17 ans que j’ai un horaire chargé sept jours sur sept», a-t-elle dit.
Le parcours politique de Julie Boulet a entre autres été marqué par son passage à la commission Charbonneau en mai 2014. Elle avait à ce moment été interrogée par l’avocate Sonia Lebel, qui se présente aujourd’hui pour la Coalition avenir Québec dans un comté voisin du sien.
Julie Boulet n’avait pas été blâmée dans le rapport de la commission, même si des parties de son témoignage ont été qualifiées de «peu crédibles» par la commissaire.
L’élue du comté de Laviolette avait dû patienter avant de retrouver un siège de ministre à la suite de son passage à la commission. Elle n’a retrouvé ses fonctions de ministre responsable de la Mauricie qu’en 2016, en plus du ministère du Tourisme.
En ce qui concerne les rumeurs qui envoient son frère Jean Boulet du côté de la Coalition avenir Québec, la ministre ne s’en formalise pas.
«Je n’ai pas parlé à Jean depuis le jour de l’An. S’il décide de se lancer en politique, ce sera son choix, sa décision, et je la respecterai», a-t-elle dit.
Elle a par ailleurs affirmé qu’elle n’avait pas d’intérêt pour la politique fédérale.