la grenouille olympique canadienne éclate.

Tribune libre


Pour une poignée de dollars, ce Canada puéril se voyait déjà maître de l’Olympe…
Après l’usurpation des Jeux, le blanchiement de la dope, les flatulences nationales,
Par vanité politique, quelques mois de psy et ses athlètes battraient les meilleurs.
Même après maquillage en rouge des meilleures recrues du Québec,
La balloune pète à mi-chemin : on ne vise plus les médailles mais le bel effort.
Une grenouille vit un Boeuf.
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? Dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point." La chétive pécore (idiote et prétentieuse, selon dico)
- S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont plus sages :
- Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
- Tout petit prince a des ambassadeurs,
- Tout marquis veut avoir des pages.
Ces pédants du Pacifique, développés après le passage de Radisson, Desgroseillers, Joliette, Marquette et même Toussaint Charbonneau avec sa chère Sacagawea qui guidèrent Lewis et Clark à travers les Rocheuses, voulurent ignorer leurs éclaireurs, s’en servir même comme podium : les meilleurs se rient d’eux maintenant.
Quand cesserons-nous de vénérer ces usurpateurs?

Squared

Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles

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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.




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2 commentaires

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    25 février 2010

    Votre texte fort intéressant, Ouhgo, nous démontre parfaitement qu’il n’est pas bon de vouloir ressembler à la grenouille de la fable, mais que, malheureusement, tant de gens sur cette planéte prennent ce chemin-là. Cela vous amène à nous parler de ces "pédants du Pacifique" qui se sont servi sans vergogne, des découvertes de tous ces premiers explorateurs français, qui dans un autre temps, les uns aprés les autres, ont peu à peu ouvert la voie vers cette mer de l’Ouest, la mer que tous croyaient qu’elle allait pouvoir les conduire juqu’à la Chine tant convoitée...Comme vous, nous nous demandons effectivement, quand tous ces usurpateurs seront déboulonnnés de leur piedestal..

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2010

    Cette fois-ci Ougho, bravo!
    Ivan Parent

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