Réplique à M. Robert Barberis-Gervais

La flottille du Hamas

La vérité des faits nous donnera toujours le plus précieux de notre existence : la LIBERTÉ de pensée

Tribune libre 2010

:
Monsieur Barberis-Gervais,
Si vous étiez conscient que pour gagner la crédibilité il faut perdre avant
tout le mimétisme idéologique inféodé d'anachronismes, vous n'écririez pas
ceci :
« M. Perez, le vrai problème est le blocus de Gaza. 
Je cite un
commentaire lu sur un bloque qui condamne vos propos et votre attitude M.
Pérez.

"L'ONU condamne le blocus de Gaza, briser celui-ci est donc légitime
du point de vue du droit. Tout comme selon la charte de l'ONU, la
résistance à l'occupant est un droit (c'est légal). L'acte de piraterie et
les meurtres qui ont eu lieu à l'encontre d'un navire et de citoyens turcs
dans les eaux internationales est selon ce même droit un acte de guerre. Le
gouvernement turc a donc un "casus belli" en règle contre son ancien allié
(qui ne respecte décidément rien). Parler de provocation, émettre des
doutes sur les responsabilités du gouvernement israélien et du commando
israélien, c'est faire l'autruche ou le perroquet." »* Robert
Barberis-Gervais
Afin que les faits ne soient accrédités que par la vérité et le respect des
lois, deux information et un bref résumé des normes du Droit
international applicable aux Conflits Armés en Mer suffisent à corroborer
ce qui est écrit dans mon article [Un guet-apens prévu dans le ‘'Mavi
Marmara''. POURQUOI L'ONU EVITE DE CONDAMNER ISRAËL->http://www.vigile.net/ce-blocus-est-immoral-Ban-Ki-Moon]. Pour ne pas tomber
dans le piège des islamistes :
a) « … mardi dernier (01 juin 2010) le Conseil de Sécurité de l'ONU
présidé par son secrétaire général, M. Ban Ki-moon, «… n'a pas
condamné le Gouvernement d'Israël pour l'assaut à la flottille sinon
l'incident qui a causé la mort de 10 personnes… ».
b) jeudi dernier (04 juin 2010) « … les États-Unis ont défendu, face
aux critiques d'autres pays, le droit d'Israël à se défendre et d'utiliser
la force pour faire respecter sa zone de sécurité en cas de légitime
défense(1). "Israël a le droit absolu de protéger ses intérêts de
sécurité", a indiqué Biden dans une entrevue ayant été accordée au service
de radiodiffusion public PBS. Le vice-président nord-américain a aussi
réitéré l'appui de son Gouvernement à une investigation transparente et
impartiale sur ce qui est arrivé. Biden a rappelé qu'Israël avait averti
les responsables de la flottille que si ceux-ci prenaient la route vers le
nord, ils pouvaient décharger la cargaison dont le contenu serait réparti
par les Nations Unies dans la Bande de Gaza. "Pourquoi donc insister pour
aller directement vers Gaza ?" », a-t-il dit(2).
Aujourd'hui (05 juin 2010), le Droit International vient de légitimer une
fois de plus l'action militaire d'Israël interdisant que le cargo d'aide
Rachel Corrie, affrété par une organisation irlandaise pro-palestinienne,
se diriger vers la bande de Gaza puisque ce bateau n'a pas répondu aux
ordres de se dérouter vers le port israélien d'Ashdod. Finalement ce cargo,
dont les présumés pacifistes à bord ont défié en quatre occasions les
appels de l'Armée Israélienne, est arrivé sans incidents à Ashdod.
Concernant ce « droit international » que le secrétaire général de l'ONU,
Ban Ki-moon, devrait savoir que le Comité International de la Croix-Rouge,
organisme chargé de promouvoir le Droit international Humanitaire, doit
appliquer le Manuel de San Remo sur le Droit international applicable aux
Conflits Armés en Mer. Au chapitre IV sont décrits les " Méthodes et moyens
de la guerre en mer"; dans la Section II énonçant les Méthodes de Guerre
relatives aux blocus maritimes, il est indiqué que :
93. Un blocus devra être déclaré et notifié à tous les belligérants et
États neutres.
94. Dans la déclaration on précisera le commencement, la durée, la
localisation et l'étendue du blocus, ainsi que le délai dans lequel les
navires d'États neutres pourront abandonner le littoral bloqué.
95. Un blocus doit être effectif. Pour qu'il le soit, il doit être appliqué
de fait.
96. La force chargée de maintenir un blocus peut être placée à la distance
que déterminent les exigences militaires.
97. Un blocus peut s'imposer et se maintenir au moyen d'une combinaison des
méthodes et des moyens légitimes de guerre, faisant que cette combinaison
ne donne pas des actions contraires aux normes énoncées dans ce document.
98. Les navires marchands dont on aurait des motifs raisonnables de croire
qu'ils violent le blocus pourraient être capturés. Les bateaux marchands
offrant une résistance manifeste, après une intimation préalable, pourront
être attaqués et capturés.
Et dans l'article 67 du même texte légal il est stipulé :
Les bateaux marchands qui arborent le pavillon d'États neutres ne doivent
pas être attaqués, à moins que :
a) il y ait des motifs raisonnables de croire qu'ils transportent de la
contrebande ou qu'ils violent un blocus, et que, après une intimation
préalable, refusent clairement et intentionnellement de s'arrêter ou se
résistent à toute visite, registre ou capture;
b) ils réalisent des actions militaires en faveur de l'ennemi;
c) ils agissent comme auxiliaires des forces armées ennemies;
d) ils soient incorporés ou appuient le système d'information de l'ennemi;
e) ils naviguent faisant partie d'un convoi de bateaux de guerre ou
d'aéronefs militaires de l'ennemi;
f) s'ils contribuent, de n'importe quelle autre manière effective, à
l'action militaire de l'ennemi, en transportant par exemple du matériel
militaire, et s'il n'est pas possible pour les forces attaquantes que les
passagers et l'équipage soient déplacés d'avance à un lieu sûr. À moins que
les circonstances l'empêchent, un avertissement devra leur être formulé de
façon à ce qu'ils puissent changer de direction, se défaire de la cargaison
ou prendre d'autres précautions.
En terminant, ce ne serait pas trop demander que tous ceux qui accusent
Israël de toutes sortes de crimes au nom du Droit international, nous
disent lequel de ces articles cités l'Armée israélienne aurait violé lundi
dernier après avoir abordé la flottille de Hamas.
Jean-Louis Pérez
*. Passage extrait de son article "ce blocus est immoral" (Ban Ki-Moon).
J-L PEREZ A TORT DE PRETENDRE QUE L'ONU NE CONDAMNE PAS ISRAËL (publié à
Vigile.net).
1. L'abordage de l'armée israélienne s'est produit à moins de 200 milles
des côtes. N'importe quel élève non très appliqué du premier cours de Droit
international sait que ce ne sont pas des eaux internationales, mais il
s'agit d'une Zone dénommée Économique Exclusive de l'état avec souveraineté
des côtes maritimes. Dans ce cas-ci, Israël.
2. Information extraite des agences de presse internationale et d'autres
sources officielles.
Note. Ce fragment extrait du passage de l'article de Barberis-Gervais et
transcrit antérieurement « … L'acte de piraterie et les meurtres qui
ont eu lieu à l'encontre d'un navire et de citoyens turcs dans les eaux
internationales est selon ce même droit un acte de guerre… », nous
permettra de démasquer l'intention de ceux qui ne condamnent pas,
encourageant ainsi ces actes de terrorisme pro-islamistes.
Voici une vidéo nous révélant quelle sorte de ‘'solidarité'' et
‘'humanisme'' se trouvaient dans la flottille apportant supposément
l'aide à la Bande de Gaza :
Gaza flotilla participants invoked killing of Jews
"(Remember) Khaibar, Khaibar, oh Jews! The army of Muhammad will return!"


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2010


    Le blocus de Gaza.
    [ « À l'époque, les islamistes du Hamas, vainqueurs des législatives de 2006, venaient de prendre le pouvoir dans la bande de Gaza, à l'issue d'une guerre fratricide avec le Fatah, le mouvement fondé par Yasser Arafat. Réagissant à cette prise de contrôle, Israël a voulu non seulement empêcher l'entrée d'armes sur ce territoire ouvertement ennemi, mais aussi isoler le Hamas, et «faire comprendre» aux habitants de Gaza que celui-ci les entraînait à leur perte.
    Ce plan a lamentablement échoué. Pour contourner le blocus, les Gazaouis se sont rabattus sur les tunnels et la contrebande depuis l'Égypte. Or, les tunnels sont tombés sous le contrôle du Hamas, qui prélève une taxe sur tous les biens qui y transitent. Un trafic si lucratif que le gouvernement du Hamas a même instauré un ministère des Tunnels!
    Ainsi, le Hamas, ce mouvement voué à la destruction de l'État juif, s'est-il enrichi et renforcé grâce au blocus. L'autre part du pari a également échoué: c'est Israël, et non le Hamas, que la population de Gaza blâme pour ses malheurs.
    Et ce n'est pas la première fois qu'Israël crée un tel effet boomerang.
    L'opération bâclée contre «la flottille de la paix» s'est elle aussi retournée contre Israël, en soulevant un appel quasi unanime à l'assouplissement du blocus. C'est d'ailleurs là que le retour du boomerang risque de faire le plus mal à Israël: dans l'effritement de sa sacro-sainte alliance avec les États-Unis.
    Le blocus de Gaza laisse passer juste assez de biens de base pour éviter une grave crise humanitaire. La liste même des produits acceptés aux points de contrôle laisse pantois. La cannelle est autorisée, mais pas la sauge. Les conserves, c'est oui. Mais pas la confiture ni le ciment.
    S'ils peuvent se passer de leur traditionnel thé à la sauge, les habitants de Gaza souffrent beaucoup des restrictions sur les entrées de ciment. Selon l'agence de l'ONU responsable des réfugiés palestiniens, les trois quarts des maisons détruites durant la guerre de l'hiver 2007-2008 n'ont toujours pas été reconstruites.
    Israël suit les recommandations d'une agence alimentaire de l'ONU qui établit les besoins minimaux à 1800 calories par jour. Mais cela n'empêche pas les carences alimentaires: ainsi, les Gazaouis manquent de protéines, en raison du blocus naval qui restreint l'accès à la pêche.
    Le blocus affecte aussi l'approvisionnement en électricité. Les coupures quotidiennes de courant affectent les petits entrepreneurs et contribuent au chômage, qui est endémique.
    Selon un de ces paradoxes dont le Proche-Orient est capable, l'attaque contre la flottille constituera peut-être ce tournant qui poussera Israël à rompre avec la stratégie de la confrontation et à cesser d'agir systématiquement contre ses propres intérêts. Et contre ceux de toute la région.»]
    Source ; Agnès Gruda,La Presse,8 juin 2010

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    8 juin 2010

    Un peu plus sur la flottille de l’amour
    Une fois de plus l’on peut affirmer que le problème du Proche Orient n'est pas principalement l’établissement national d'un État palestinien, mais l’expansionnisme islamiste radical qui contamine toute la région. L'intervention armée israélienne la semaine dernière ne vient pas changer la situation dans cette zone en conflit permanent. Ce qui altère substantiellement la stabilité régionale de cette partie du Proche Orient est l'islamisation. De l'Iran, on s’y attendait depuis la révolution jomeiniste en 1979; de la Turquie, ce fut une surprise pour plusieurs qui n'étaient pas au courant des changements lents et irréversibles introduits par Erdogan, attirant à peine l’attention. Dans ce contexte, il convient d’ajouter que l’un des projets de ce dernier à réaliser avec son "Alliance des Civilisations", n’est nul autre qu'Eurabie.
    JLP

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    7 juin 2010

    Un peut plus sur la flottille de l’amour
    Une fois de plus l’on peut affirmer que le problème du Proche Orient n'est pas principalement la construction nationale d'un État palestinien, mais la vague d'islamisme radical qui contamine toute la région. L'intervention armée israélienne la semaine dernière ne vient pas changer la situation dans cette zone en conflit permanent. Ce qui altère substantiellement la stabilité régionale de cette partie du Proche Orient c'est l'islamisation. De l'Iran on le savait depuis la révolution jomeiniste en 1979, de la Turquie c'était une surprise pour plusieurs qui n'étaient pas au courant des changements lents et irréversibles introduits par Erdogan sans à peine attirer l'attention. Un de ses projets, avec l'"Alliance des Civilisations", est nul autre qu'Eurabie.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    INGLOURIOUS BASTARDS
    Image créée par Gébé
    http://i45.photobucket.com/albums/f70/acabramzach/inglorious_bastards_2010.jpg

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    INGLOURIOUS BASTARDS
    http://desertpeace.wordpress.com/2010/06/07/photos-israel-does-not-want-you-to-see/

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    7 juin 2010

    Le sionisme n'est ni modéré ni extrémiste, il est tout simplement nécesaire :

    Le sionisme est une idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs*.
    JLP
    __________________________
    Pour plus d'information, consulter "Le sionisme" à Wikipedia

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    En effet ma position est claire, M. Haché.
    Je tenais juste à savoir si vous n'aviez pas fait une erreur quant à la vôtre.
    Si c'est bien votre logique, alors nous sommes d'accord. Il n'y a qu'un judaïsme sioniste extrémiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    @Gébé Tremblay
    Et si on suivait la vôtre,la Shoah n'aurait jamais existé.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    Si on suit votre logique, M. Haché, il y n'y aurait alors qu'un judaïsme sioniste extrémiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2010

    @ G.V.
    Il n’y a pas un islam modéré et un islam extrémiste. Pas plus qu’il n’y eut un nazisme modéré et un autre extrémiste.
    Il y a différentes conjonctures héritées de l’histoire. La Turquie s’islamise au détriment de sa supposée laïcité.
    L’arraisonnement de la « flottille de la paix » n’est pas seulement révélateur d’une vieille politique israélienne, il est bien plus révélateur des tensions en Turquie même, du Pouvoir à l’égard des minorités ethniques (des partisans du P.K.K., des séparatistes kurdes viennent d’être assassinés, et le plus haut dignitaire catholique égorgé, les chrétiens sont menacés).
    Quant à l’Iran, le discours d’ Hamadinejad n’est pas seulement anti israélien, c’est carrément un discours révisionniste et même négationniste qu’il tient à l’égard de la Shoah, mais ne serait pas raciste pour deux sous…. Enfin, les gardiens de la révolution en Iran—de joyeux lurons, comme nous le savons-- proposent leurs services pour d’éventuelles nouvelles flottilles « humanitaires » en direction de Gaza. Les mêmes « gardiens » qui ont tenu naguère des américains en otages, mais là, advenant des troubles avec Israël, ne tiendraient pas en otages des juifs en Iran ?
    Y aurait-il présentement une escalade « humanitaire » qui échapperait ?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010

    Bein ça alors!
    Un autre indice, et de taille !
    Le Président de Georgie, Mikheil Saakashvili devient l'ami du plus grand adversaire d'Israel, le Président de l'Iran, Dr. Mahmoud Ahmadinejad !
    La Georgie rejoint le groupe Turquie-Iran-Russie-Arabie Saoudite ! Israel est isolé !
    http://rehmat1.wordpress.com/2010/06/06/tbilisi-woos-tehran-while-tel-aviv-watches/

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010

    Plusieurs semblent oublier avec un peu de facilité que la persécution des Juifs qui a connu son point culminant avec Hitler est un phénomène purement européen et n'a rien à voir avec la Turquie, les Arabes ou l'Iran. Historiquement, les Juifs auraient tout à craindre des Européens d'abord, c'est là que l'antisémitisme (et d'autres intolérances) a pris racine et a conduit à des crimes. Cela explique sans doute en partie que l'Europe et son prolongement américain auront choisi, peu après la Guerre, de se débarrasser du problème Juif en créant un implantation nationale plus ou moins artificielle au Moyen orient. Peut-on dire aujourd'hui que cette «solution» à l'européenne a été un succès ?
    Il faudrait rappeler que l'Iran est le pays qui compte le plus de Juifs en Orient (après Israël) et que ces derniers n'y sont pas persécutés pour le simple fait d'être Juif. L'Iran a une politique anti-israélienne ce qui n'est pas identique à une politique de discrimination envers les personnes. C'est un pays plus sophistiqué que la caricature trop grossière qu'on nous en présente ici avec une insistance médiatique un peu suspecte.
    La cabale anti-iranienne et désormais la vindicte qui semble prendre forme envers la Turquie n'a rien à voir avec un anti-sémitisme ancien ou nouveau de ces pays. Il faudrait chercher ailleurs l'attitude des autorités israéliennes envers ces pays. L'Iran, qu'on me prouve le contraire, n'attaque ni ne menace personne. On cuisine toutefois l'opinion publique pour qu'une attaque massive - possiblement nucléaire - contre ce pays au passé pacifique passe comme du beurre dans la poêle.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010


    Y'aura toujours de ces êtres, nombreux malheureusement, qui vont se ranger en douceur du côté du plus fort. Généralement, on les retrouvent dans les journeaux de droite, parfois d'extrème droite, ou alors à l'ombre d'une multi et souvent à faire les jobs de bras.
    Pour justifier leur actions ou leurs propos, ils utilisent toujours les mêmes trucs ou prétextes ; parfois ils ont tant de peine à justifier l'injustifiable qu'à la fin, on se demande comment ils en arrivent à soutenir de tels propos ou poser de telles gestes sans en crever de honte, et comment, à force de contorsion idéologiques, ils en arrivent à tordre à ce point la réalité d’une situation pour arriver à la conclusion commandée (pour ne pas dire commanditée). André Pratte est le spécialiste du genre et je constate que Jean-Louis Pérez a tout ce qu'il faut pour lui succéder un jour.
    Si Israël a le droit de se défendre comme vous dites et comme Harper le répète, il n'a pas celui d'étrangler son voisin et surtout pas en disant surpris ou indigné lorsque ce dernier gigote. On peut toujours tenter de justifier les crimes Israël ; aujourd'hui comme hier, y'aura de ces tordus pour soutenir Sabra et Chatilla, l'intervention au Liban, les guerres du golf ou le blocus de Gaza. Mais il restera toujours des ti-goys, ces Gavroches de l'Histoire, pour s'opposer à tant de crimes et d'injustices.
    Devant de telles situations, le moins que l’on puisse demander à l’humain est de ne pas aller se cacher sous les jupes de la loi du plus porc. La Palestine a le droit de chanter, de danser, de rire et de vivre la Palestine.
    Bonne nuit monsieur Pérez.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010

    Je ne serais pas surpris du tout que l'efficacité des groupes terroristes islamistes créés par le USA est telle que l'État d'Israel est devenu un obstacle plus qu'autre chose.
    L'Empire colonial américain a tout intérêt à inclure le couple Iran-Turquie dans sa liste de pays musulmans collabos.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010

    Un blocus est un blocus, M. Pérez.

    L’expression « eaux internationales » utilisée couramment et à bon droit sert à bien marquer que la souveraineté d’Israël ne s’applique pas partout simplement parce qu’Israël a décrété un blocus.
    Les U.S.A. ont déjà fait blocus à Cuba et le referaient demain, à bon droit encore, s’ils apprenaient que des armes nucléaires y étaient acheminées. Jamais invoqué la souveraineté.
    À Gaza, les israéliens n’invoquent pas la souveraineté mais la sécurité. Ils auraient raison mille fois d’attaquer un bateau armé hostile à 300 milles de leurs côtes si leurs services de renseignements révélaient une éventuelle attaque d’ampleur.
    Lorsque l’aviation israélienne a détruit le réacteur nucléaire irakien en construction, en 1981, c’était aussi une opération préventive de sécurité, très loin de la souveraineté israélienne.
    La question demeure : le blocus de Gaza est-il nécessaire ?
    Au vu des réactions actuelles en Turquie, qui en rappellent d’autres, d’une autre époque en Allemagne, Israël ferait bien d’y penser à deux fois avant d’abandonner sa sécurité au bon vouloir de la communauté internationale, car ce serait sans doute céder encore une fois à l’esprit de Munich, esprit d’une époque qui ne s’est jamais résolue.
    "Il n’y aura plus jamais d’Holocauste, plus jamais, et Israël ne permettra, à aucun prix, à un ennemi de développer des armes de destruction massive qu’il pourrait utiliser contre notre peuple." Menahem Bégin.
    Arabes et perses avaient déjà de quoi méditer, se joignent à eux les turcs. Politiquement, l’arraisonnement en haute mer peut être une bavure israélienne, Israël en assume le prix, ce n’en n’est pas moins un avertissement très sérieux à la Turquie, un pays travaillé par l’antisémitisme.
    Le délire iranien se répand à ce qu’il semble.



  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2010

    Comme je n'ai pas l'intention de polémiquer avec vous M. Pérez laissant ce plaisir à d'autres de mes estimés collègues, je vous réponds en citant un article d'Yves Boisvert publié dans La Presse du 2 juin 2010 intitulé: la "légitime défense" d'Israël, Je cite Yves Boisvert en espérant que vous en tirerez profit même si j'en doute.
    "Ce devait être une «opération policière», alors examinons-la comme telle.
    S'il s'était agi de la police de Laval ou de celle de Cincinnati, il n'y aurait pas à ergoter très longtemps. Une «opération policière» contre des gens non armés qui ne menacent personne dans l'immédiat, et où la police tue 10 personnes, c'est un massacre.
    S'il s'était agi de la police de n'importe où, on crierait à l'incompétence, l'impréparation et l'irresponsabilité à un niveau quasi criminel. Plusieurs le disent d'ailleurs en Israël.
    Mais bien entendu, le gouvernement israélien plaide la légitime défense. Légitime défense pour donner l'assaut. Et légitime défense une fois les soldats attaqués par les passagers d'un des six bateaux.
    Des défenseurs aveugles du gouvernement israélien disent déjà que la faute appartient entièrement aux passagers «provocateurs», faux pacifistes, et qu'au fond, Israël aurait pu tout bonnement torpiller ces bateaux.
    La légitime défense est le droit de riposter de manière proportionnée à une attaque imminente.
    Quand les soldats israéliens sont roués de coups à bord du bateau, qu'on tente de les désarmer, ils sont en situation de légitime défense individuelle. Encore faudra-t-il voir exactement ce qui s'est passé.
    Mais avant d'en arriver là, l'État d'Israël a jugé qu'il était dans une situation de danger tel qu'il a commandé cette opération en eaux internationales. Où est le danger immédiat?
    Ce n'est pas parce que la flottille était en eaux internationales qu'Israël n'avait pas le droit d'agir. Un État a le droit de se défendre avant d'être envahi.
    Un État peut donc légitimement se défendre même en eaux internationales, même sans qu'un coup de feu ne soit tiré contre lui. Le philosophe Michael Walzer a exprimé ainsi le droit aux guerres préventives : «Les États peuvent utiliser la force des armes chaque fois que s'en abstenir mettrait gravement en danger leur intégrité territoriale ou leur indépendance politique».
    Encore faut-il une menace et encore faut-il une réponse proportionnée.
    On peut difficilement affirmer que ces bateaux étaient une menace imminente à la sécurité d'Israël qui aurait justifié, par exemple, de les détruire. Pour les empêcher d'entrer, une opération de blocage aurait suffi, dès qu'ils auraient atteint les eaux territoriales israéliennes. La fouille des embarcations aurait permis de vérifier s'il y avait des armes ou des munitions.
    Au départ même, donc, l'assaut de nuit était douteux, risqué, dangereux.
    Dans le cas du Liban, à l'été 2008, Israël pouvait légitimement riposter aux attaques du Hezbollah. Et dans le cas de Gaza, à l'hiver 2008-2009, Israël répliquait aux roquettes du Hamas. Des dangers de mort dans les deux cas. Donc des cas clairs de légitime défense.
    Mais quand on a remis en question les moyens disproportionnés mis en oeuvre par l'armée israélienne, la destruction et les morts, les mêmes qui aujourd'hui défendent l'opération contre la flottille plaidaient encore la légitime défense et rejetaient toute critique comme nulle et non avenue du seul fait qu'il y avait bel et bien une menace mortelle contre des citoyens israéliens.
    Et quand des enquêtes internationales ont sévèrement blâmé Israël, on a attaqué les messagers.
    Le droit de se défendre ne peut pourtant pas tout excuser. Il a ses limites pour les citoyens comme pour les États. Et encore une fois, l'armée israélienne paraît les avoir dépassées." (Fin de la citation)
    Je vous rappelle que, pour moi, ce qui est important ce ne sont pas les péripéties hollywoodiennes de l'attaque du commando israélien en eaux internationales, c'est le blocus de Gaza lui-même qui déshumanise les Palestiniens. Cessez de faire de l'esbrouffe avec votre droit international. Le blocus est immoral a dit le secrétaire-général de l'ONU. C'est ma position. Et le statu quo est insoutenable, c'est la position de Barak Obama. Je préfère être en leur compagnie plutôt que de faire comme vous puisque votre position consiste à justifier tout ce que fait Israël.
    Autruche et perroquet, voilà ce que vous êtes. Autruche devant la situation inhumaine du blocus de Gaza; perroquet parce que vous répétez ce que dit Natayanou.
    Sans vouloir vous offenser.
    Robert Barberis-Gervais, 5 juin 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2010

    En effet, Israël avait le droit de s'assurer que les navires ne transportaient pas d'armes avec le matériel
    humanitaire.
    JRMS