La fierté nationale

Tribune libre

La fierté nationale
C’est être fier d’exister, fier de notre langue, de notre histoire, de nos coutumes, fier de nos réalisations, de nos institutions, fier de nos artistes, de nos entrepreneurs, de nos travailleurs, de nos ressources et fier de notre drapeau.
Mais au fait, de quelle fierté nationale parlons-nous? La fierté canadienne ou la fierté québécoise?
Nous parlons bien sûr de la fierté nationale québécoise, simplement parce que nous appartenons à la nation québécoise et seulement la nation québécoise.
Écoutez, le Canada est formé essentiellement de trois nations ou groupes de nations : la nation canadienne hors Québec à majorité anglaise, la nation Québécoise au Québec à majorité française, et les premières nations.
Ainsi, nous partageons ce Canada avec la nation canadienne, une nation dominante et écrasante. En effet, comment pourrions-nous être fiers d’appartenir à la nation canadienne alors que nous n’en faisons même pas partie? Comment pourrions-nous être fiers de la nation canadienne après tout ce qu’elle nous a fait.
Prenez-vous le pour dit, on a cessé d’être Canadien en 1759. Nous sommes maintenant Québécois et Québécoises, point à la ligne.
Il n’y a qu’une fierté nationale pour nous, c’est la fierté nationale québécoise.
Aux Canadiens, je vous dis : imaginez si j’entrais dans votre maison avec un fusil et que je vous disais à vous et à votre famille, désormais vous allez à l’école française, désormais vous travaillez en français, vous devez prêter allégeance au Roi du Québec et tient, je donne la plus grande partie de votre terrain aux voisins. Parce que c’est ça, ce que votre nation canadienne nous a fait.
Nous voulons 20 millions d’excuses. Nous voulons 100 milliards de dollars réparateurs.
Tant que le Québec ne sera pas un pays, la nation canadienne, je l’aimerai, mais comme on doit aimer nos ennemis.
Que puissent sortir de ma bouche, une voix et des mots, avec la même force de persuasion, que l’argent du référendum de 1995, que les 9 signatures de la Constitution de 1980, que la répression policière de 1970, que les conscriptions de 1945 et 1914, que les fusils de 1837 et que les canons de 1759.
Que ma voix, jointe à la vôtre, fasse écho aux quatre coins du Canada: Ce que votre nation canadienne nous a fait est écoeurant, écoeurant, écoeurant, écoeurant, écoeurant …
Citation de Michel Laurence par laquelle il fait parler le drapeau du Québec: « Reconnaissez-vous, unissez-vous, rassemblez-vous, arborez-moi fièrement partout et en tout temps, je saurai être votre phare dans la nuit, votre soleil dans le jour. Je vous le dis et vous demande de vous en souvenir, rien n’est plus triste qu’un drapeau sans pays. »
Daniel Roy, C.A.


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