Nous sommes soudainement scandalisés d’entendre tout ce que la Commission Charbonneau met à jour sur les systèmes de magouillage qui permettent à certains bons serviteurs de l’État et à de généreux entrepreneurs de s’accorder des revenus supplémentaires pour leurs bons services, à même les impôts et les taxes des citoyens et citoyennes.
Nous sommes scandalisés, mais pas surpris du fait que nous savons que la nature humaine, étant ce qu’elle est, a un fort penchant pour tout ce qui a pour effet d’améliorer les conditions de vie individuelles, rendant possible la jouissance de tous les bienfaits que la société de consommation met à la disposition des plus chanceux.
La corruption, objet du présent article, ne se présente jamais comme une « peste » à fuir, mais comme un parfum à délecter. Elle ouvre des espaces et des horizons qui deviennent, tout d’un coup, accessibles à certains et non à d’autres. Les dommages collatéraux qu’elle peut comporter sont vite noyés dans les nombreux bienfaits qu’elle génère pour tout le monde, à moins, comme c’est actuellement le cas avec la Commission Charbonneau, qu’on remette en évidence les dommages collatéraux que de tels comportements génèrent. Dans ce dernier cas, les principaux inculpés auront toujours un « mais » qui rappellera, tout de même, certains bienfaits générés par la qualité de leur travail et certains avantages dont la population aura pu bénéficier.
La corruption a deux grands apôtres sans lesquels elle ne pourrait exister : le corrupteur et le corrompu. Le premier répond à des intérêts qui lui sont propres et dispose de ressources qui lui assurent la puissance nécessaire pour corrompre. Le second représente un intérêt certain pour le corrupteur et n’est pas insensible aux bienfaits qui lui sont présentés. Dans un cas comme dans l’autre, ils se vendent l’idée qu’ils agissent pour le mieux-être de tout le monde. Si le scandale éclate et met à nue leur cupidité et les crimes qui s’y rattachent, ce sera alors, non pas une faute individuelle, mais une faute collective, partagée par plusieurs. Ce sera une sorte de péché originel qu’ils n’ont pas vraiment commis, mais auquel ils ont succombés « en toute bonne foi », l’élasticité de leur conscience leur facilitant la tâche.
Pour ceux et celles qui connaissent quelque peu la symbolique des trois tentations de Jésus au désert, ils et elles retrouveront les trois points faibles qui rendent tout humain vulnérable à la corruption : l’avoir, le pouvoir, le paraître. L’usage d’un de ces trois appâts donnera, en général, de bons résultats. Ceux et celles qui parviendront à leur résister feront partie d’une minorité. Je comprends qu’il s’agit d’une minorité de ceux et celles qui y sont confrontés.
En effet, nombreux sont ceux et celles qui ne représentent aucun intérêt pour les corrupteurs de sorte que l’occasion d’être corrompus ne leur est pas donnée. La mise à l’épreuve de ces derniers se ramène au quotidien de petits privilèges ou avantages qui se négocient par de petites sommes d’argent en échange de certains services supplémentaires, non prévus à l’agenda régulier. Un 50 $ glissé discrètement dans la main d’un serveur ou d’un placier assurera un meilleur service ou une meilleure place au généreux donateur. Une carte d’achat prépayé ou tout autre avantage particulier pourra s’échanger pour un vote lors d’élections ou un service particulier.
La « corruption » est à tous les niveaux et prend toutes les formes possibles pour répondre aux objectifs recherchés. L’organisation des partis politiques, le choix de ceux qui en seront les leaders n’échappent pas à ce « virus » qui contamine tout ou à peu près tout. Les « lobbys », ces spécialistes de la corruption, jouent un rôle prédominant dans la mise en place de privilèges négociés et partagés avec ceux-là mêmes qui les rendent possibles. Les campagnes électorales sont un autre moment fort où la corruption se répand comme un parfum aux mille vertus. L’argent des commanditaires est là pour obtenir, le temps venu, la complicité des élus. L’argent des partis politiques est également là, entre autres, pour acheter des votes, pour corrompre des militants en vue de truquer le comptage et recomptage de ces mêmes votes, etc.
On dit que la présente élection présidentielle aux États-Unis a coûté, à ce jour, plus de 2 milliards de dollars. Qui va penser que cet argent est pour informer les électeurs et électrices des grands problèmes que vit la société étasunienne et que leur programme politique est ce qui permettra de répondre le mieux aux intérêts du peuple étasunien, à ses grandes valeurs de liberté, de respect, de solidarité et de démocratie ? Sans être un grand spécialiste de la question, j’avancerais que les 2/3 de ces deux milliards servent à corrompre et à tromper les électeurs et électrices. Il n’est pas surprenant qu’une fois au pouvoir, ils répondent, d’abord et avant tout, aux grands intérêts de leurs bailleurs de fonds.
Hier, le 1er novembre, on annonçait que la restauration d’un des édifices de la colline parlementaire à Ottawa, en était rendue à un milliard de dollars, dépassant de beaucoup l’estimation initiale. Qui va soulever la question des extra et des gonflements de prix ? Qui va demander qu’une enquête soit menée sur ces travaux et les prix astronomiques qu’ils ont atteints ? Avec ce qui est révélé à la Commission Charbonneau, n’y a-t-il pas de quoi poser des questions ? Que dire, maintenant, ce ces contrats d’achat d’avions de plusieurs milliards de dollars par le Gouvernement canadien ? Là encore, ce sont des centaines de millions de dollars en pots-de-vin et en corruption qui y passent.
Évidemment, tous les politiciens et tous les fonctionnaires, tous les partis politiques et tous les lobbyistes ne sont pas tous des corrupteurs et des corrompus, mais à eux maintenant de se faire entendre et de dire tout ce qu’ils savent sur ces systèmes de magouillage. Ils n’ont pas à porter sur leurs épaules les tares dont ils sont d’innocentes victimes. Il faut qu’ils prennent la parole et dénoncent ce qu’ils savent. La ligne de partie ne peut les obliger à en devenir complices.
La « corruption » est là comme la peste qui contamine tout. Elle détruit la solidarité citoyenne, elle chloroforme les consciences, elle détruit toute humanité. La confiance devient une denrée rare et la gratuité ne se laisse vraiment découvrir qu’à travers les humbles et les pauvres de la terre qui ont appris à donner sans attendre quoi que ce soit en retour.
La corruption, comme tare de la société, devrait être enseignée dans les écoles et dénoncée par tous ceux et celles qui en sont témoins.
Oscar Fortin
Québec, le 2 novembre 2012
http://humanisme.blogspot.com
La corruption lorsqu'elle nous est montrée, nous scandalise
La corruption, véritable péché originel
Lorsqu'elle est loin de notre regard, elle nous laisse indifférents
Éthique
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Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.
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14 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 novembre 2012Autrement dit, lorsque nous crachons dans la face de l’autre, de notre frère en face de nous, de notre sœur à notre côté, sous prétexte qu’ils sont tous des méchants corrompus, et que c’est très mal, en réalité, l’autre, c’est nous-mêmes, l’autre n’est qu’une projection de nous-mêmes, donc, nous nous crachons nous-même dans notre propre face. Que d’hypocrisie de notre part, tout pour nous défiler, tout pour ne pas regarder la vérité en face ! Ça nous arrange de cracher partout ! C’est histoire de la poutre et de la paille ! Nous avons tous entretenu ce système de corruption ! Nous avons voté pour les corrupteurs parce que dans le fond, ils nous ressemblaient ! Nous nous reconnaissions dans ces personnages, alors maintenant que la soupe est chaude, nous nous retournons à 180 degrés, et nous montrons du doigt tout partout en se lavant les mains !
Je vais vous dire, en ce monde, rien n’est réel, tout est virtuel, tout est illusoire, c’est un théâtre, certes grandiose, une mise en scène, des acteurs, des rôles, des bons et des méchants, tout le monde s’accusant les uns et les autres, c’est la dualité dans sa splendeur, et les méchants bonhommes entretiennent cette dualité, parce que cette dualité les nourrit, ils vivent à nos dépends, ils nous sucent la moelle, ils vivent comme des sangsues collées à notre derrière, et nous, nous aimons ça, et nous en redemandons, nous les reconduisons au pouvoir, et c’est le jeu sans fin, la corruption autogénère la corruption, c’est l’escalade, c’est le débordement, à un tel point, que ça nous saute maintenant à la face, c’est la révélation, c’est la réalisation.
Si il y a des catholiques ici, un être a dit : « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous le faites ! » L’autre dépourvu de la corruption c’est soi dépourvu de la corruption ! Le problème ce n’est pas l’autre ou soi, c’est la corruption qui nous recouvre dû à l’enfermement. Il n’y a pas de différence entre l’un et l’autre, c’est exactement la même essence, au-delà de la matière. Nous sommes tous frères et sœurs !
Autrement dit, nous sommes mal venus de juger l’autre, étant donné que nous sommes nous-mêmes tous infectés d’illusions dans ce jeu de rôle sur cette terre. Nous récoltons actuellement ce que nous avons tous semés ! Mais ce n’est pas grave ! Ce n’est qu’un jeu ! C’est du théâtre ! Nous sommes à la fin du dernier acte ! Le jeu se termine ! Nous sortirons du théâtre ! Liberté, liberté nous voici ! Mais n’oublions pas, peut-être avons-nous été temporairement un acteur dans ce jeu, mais comme je le disais, nous ne sommes pas cet acteur, ni ce spectateur, ni ce scénario, ni ce théâtre, ce n’était qu’un jeu, dans lequel nous nous prenions tous au sérieux, jusqu’à nous cracher à la face les uns et les autres, mais voilà venir un temps nouveau, et tous, sortant de cette illusion, nous éclaterons de rire, en réalisant, combien ce rêve n’était qu’une illusion, et combien nous avons tous été endormis, pour être tombé de la sorte, de tout notre poids dans ce jeu dérisoire, sans trop le mettre en doute, dans cette mise en scène extraordinaire et enivrante, dans ce piège grandiose à la grandeur de ce système solaire, et incapable d’en sortir !
Archives de Vigile Répondre
9 novembre 2012Merci Francis! Superbe démonstration! Éloquente!
Archives de Vigile Répondre
9 novembre 2012Une conception bouddhiste de la corruption ?
C'est l'art du bakshish et du guanxi.
Il faut voir la pratique de l'idolâtrie en Orient.
On offre à des des idoles du riz et des fruits.
Ce qui est plus le propre du Daoïsme que du Bouddhisme.
On brûle de la fausse monnaie.
C'est un rituel de respect envers des symboles dont on pense qu'ils vont favoriser des aspects de votre vie.
Les Orientaux ne diffèrent pas trop le genre matériel des genres animal, végétal et humain. Une statue représente quelque chose. L'adoration le renforce. À parler avec des disciples du Falun Dafa, il faudrait s'abstenir des offrandes aux idoles pour faire des vœux parce qu'on gâte les idoles que c'est le même processus avec les édiles ou les représentants en chair et en os d'un palier de pouvoir. L'idolâtrie mène à une culture de la corruption en Chine parce que même sous les Communistes, l'autorité est contrôlé par le mandarin (renzhi), et non par la Loi (fazhi). Le mandarin, c'est le summum de la culture confucéenne. En dessous de lui, il y a les imitateurs qui font de la corruption plus vulgaire : Jadis l'eunuque du Palais qu'il fallait graisser la patte pour rejoindre le maître. Aujourd'hui, donner des cigarettes au soldat qui garde l'entrée de l'édifice où une autorité vous donnait rendez-vous. Dans un grand hôtel, un larbin vous ouvre la chambre des toilettes et vous fournit le papier hygiénique. Puis, il ouvre l'eau de l'évier et ajuste la température. Vous devez un pourboire. Parfois des policiers vous colle une contravention à régler sur le champ parce que des règlements mystérieux sont enfreints. Les choses changent dans leur aspects, mais vous rencontrez des frais cachés.
Pour exorciser le spectre des arnaques, il est bon de rechercher une protection tutélaire. Un parrainage qui effraie les petits exploiteurs. Évidemment, vous devez rapporter quelque chose à votre parrain. D'où la désindividualisation et l'attachement à un seigneur, un clan, une triade ou un temple. En Occident, on dirait plus à une paroisse ou à une loge (franc-maçonnerie).
J'ai pu me tirer de quelques pétrins en Chine en étant accompagné par le fils d'un puissant personnage qui connaissait les rouages. Au niveau de l'Internet, l'an dernier, un internaute chinois baveux d'hostilité envers les étrangers a dû se taire en comprenant qu'il me devait "respect". Je me doutais qu'il faisait partie des commissaires politiques recyclé dans la propagande et le contrôle de la pensée sur les fora et blogues de l'Internet.
Mon truc malin: Je l'enjoins de se taire car mon beau-père est un général haut-placé dans l'Armée de Libération du Peuple.
Un demi-mensonge, puisque que je me suis séparé. Il a juste demandé le nom. Je l'ai donné de bonne grâces car il était assez vieux pour être entré dans le Parti en 1942, et donc pas d'impact direct s'il est encore vivant.
Éviter de corrompre directement les puissants personnages en Chine. Un cadeau est une flatterie. C'est bon pour la face (mianzi). Mais la corruption vulgaire qui appelle à un échange immédiat de bons procédés est comme une assimilation à la prostitution. C'est mauvais pour la face. Plus un personnage est puissant, plus il est à respecter, et sûrement qu'il est assez intelligent pour reconnaître vos intentions. Donc le soudoiement doit passer par une séries de cadeaux, d'invitations et de flatteries, à fin de développer une relation. Tout comme vous courtisez une demoiselle (ou une dame mariée) pour la séduire, ou comme vous établissez une relation cultuelle avec une idole dans un temple.
Si le Christianisme s'est imposé en Occident, c'est parce que Rome s'est mis à inclure trop de cultes et trop d'idoles auxquels des offrandes étaient dûes. Ce qui devait se refléter sur l'ordre social. Le monothéisme ramène le respect envers le seigneur ou l'évêque, ultimement l'empereur ou le pape. Par contre, dans les campagnes où les superstitia persistaient, les vieilles mœurs persistaient aussi. En Italie, des congrégations chargés de la protection des voies et d'entretenir les Larees Compitales aux carrefours pouvaient vous braquer ou arnaquer comme le ferait une gang de rue. Il était plus socialement acceptable de leur faire une offrande pour l'entretien de voirie à ces gardiens des Compitales (équivalent des Pénates du foyer). Bref, la culture du Pizzo. Encore dans les régions reculées, c'est plutôt pour l'entretien des croix de chemin que des congrégations se fondent. Tout comme les Romains avaient/ont une réputation de pilleurs pour les pèlerins au Saint-Siège. Ici, on devrait plutôt parler de prévarication que de corruption. La différence est dans le côté qui initie.
Nous devons une grande partie de nos problèmes à des gens issus (ou de familles issues) d'un patelin sicilien spécifique. C'est le vestige des traditions pré-chrétiennes.
J'appellerais ce problème les Protocoles des Parrains de Palerme (ou de l'Héraclée Universelle).
Vestiges pré-Chrétiens tout de même maintenu dans l'Église quand vous faîtes offrande au tronc. La quête pendant la messe est comme une transaction sans frais fixe pour l'office. Si vous voulez une messe pour l'âme d'un mort, vous offrez quelque chose au curé. L'Église chrétienne a jadis développé une culture de soudoiement de ses clercs, à un tel point qu'il n'était plus vivable pour les autres corps sociaux. Pour les fonctions cléricales, chaque famille essayait de consacrer un fils afin d'alléger les charges des sacrements. Quand Martin Luther est arrivé un tiers des Allemands étaient consacrés à la prêtrise, sans quoi ces petits clercs ne pourraient arriver à se nourrir.
La Réforme protestante les a sorti du clergé et allégé les charges des sacrements. Une grande simplification s'imposait. Ce qui a permis un essor économique considérable chez les gens du Nord. Les anciens clercs sachant lire, ont pu développer un corps de fonctionnaires laïcs ou intégrer d'autres corps sociaux comme les marchands. Le Libertarisme minarchiste que l'on retrouve chez nos voisins du sud, relève de cette culture protestante de réduction de l'appareil. L'État étant la nouvelle Église, il est dit que l'État est une fiction sur laquelle tant de gens s'appuie pour en recevoir le plus en donnant le moins. Et les amendes versées à l'État peuvent être vues comme de la corruption pour passer outre des lois.
Tandis qu'un État qui maintient une complexité réglementaire byzantine favorise la prévarication.
Ici, nos fonctionnaires de la Ville sont-ils plus différents que les anciens clercs d'Église ? Il est peut-être possible de corrompre un petit fonctionnaire si des contrôles ne sont pas établis. Il serait aisé de refiler un vingt à un préposé de stationnement pour éviter une contravention plus salée. Quoique la règle est de ne pas en donner si le chauffeur reste à côté de la voiture stationnée en dehors de la période autorisée et s'il nuit, il dégage. Une Chinoise me rapportait la facilité de soudoyer le contrôleur pour passer un examen de conduite pratique. On a entendu parler de fonctionnaires de la SAAQ fouillant des informations personnelles pour vendre à des Hells Angels. Et récemment, Normand Lester nous racontait le cas de l'Agt. Serge Parent de la SQ.
http://www.vigile.net/La-SQ-veut-elle-dissimuler-l
La Discipline et l'Esprit de corps est le moyen de lutter contre la petite corruption, fruit de l'individualité. Le revers est que le prévaricateur recherche son bonheur personnel si ce n'est son pain. Et la Liberté chérie des Patriotes américains est le droit dit naturel de rechercher le bonheur. La petite corruption est comme une manifestation de révolte anarchiste.
Les organisations assez statiques recherchent à cultiver la désindividualisation joliment appelée "Esprit de corps", via des guildes, des fraternités ou des syndicats. Un patron ne gère plus des individus, mais un syndicat de travailleurs. Des protocoles sont établis et des pénalités agréées pour les fautes (péchés). Cependant, on ramène le problème à des supra-individus que sont la corporation (patron) et le syndicat (employé). Dans les relations industrielles, le jeu y est ramené. Un syndicat fait grève pour changer des termes et avoir plus, ce qui peut se ramener à la prévarication. La corporation essaie de satisfaire ou de coincer le syndicat pour en donner moins.
Dans le jeu des relations, la corporation peut essayer de soudoyer la tête du syndicat. Ou encore de soudoyer certains syndiqués pour avoir de l'information sur d'autres syndiqués ou trouver des soutiens pour une stratégie de division.
Les organisations plus dynamiques donnent plus de souplesses aux individus au niveau décisionnel et réduisent le poids règlementaire et les parcours hiérarchiques. D'où l'importance des mandarins locaux munis de pouvoirs discrétionnaires dans la société chinoise, ce qui forme la culture du renzhi. Dans un pays moins populeux, la gouvernance n'a pas à être aussi répartie. En Lybie, Mouammar Kadhaffi avait interdit les bakshishs. On ne pouvait même donner un pourboire au serveur du restaurant ou au chauffeur de taxi. Un Américain dirait que c'est fasciste.
En milieu non-syndiqué, ce sont les relations interpersonnelles qui priment. Alors vive les cadeaux et la flatterie, voire la séduction. Le péché originel n'est-il point celui de la chair lorsqu'Adam croqua dans la pomme pour plaire à Ève ?
Dans les relations inter-entreprises, la corruption relève de l'art du marketing. Tony D'Accurso avait très bien développé son réseau de marketing en rendant dépendant de lui ses protecteurs/patrons de l'appareil public.
Et vous ? Combien de points Air Miles pour vous inciter à acheter de la confiture de marque nationale plutôt que celle de marque sans nom ? Si vous faites le plein du véhicule de service de votre compagnie, allez-vous préférer la station d'essence qui vous offre un café gratuit avec le journal ? Tony Tomassi prenait la carte de crédit de BCIA, mais il ne rapportait certainement pas le beigne et café à Luigi Coretti.
La gestion des relations entre les différents corps sociaux est faite de rapports de force et de soudoiements mêlés de flatterie. Pour transcender l'arbitraire décisionnel (qui génère des coûts sociaux par les conflits ou la collusion), il faut un agent médiateur au-dessus : l'autorité de la Couronne (ou d'un corps dominant). C'est en gros la doctrine corporatiste. Le point faible est que l'arbitre est la nouvelle cible de soudoiement, si ce n'est de chantage. Vivement les caractères forts !
Archives de Vigile Répondre
7 novembre 2012L’éducation était là hier ! Si l’éducation, hier, avait fait son travail, on ne récolterait pas ce qui se passe dans le monde actuellement, mais n’oublions pas que le cursus scolaire a été entièrement contrôlé et trafiqué par l’establishment en haut de la pyramide, c’est pour ça que dans les grandes lignes, l’éducation n’a été qu’une forme de conditionnement de masse, qu’une usine à fabriquer des êtres serviles, sans conscience critique, conformistes au maximum, de bons petits automates tranquilles, pour faire tourner la roue à billet pour cet establishment. Et on a contrôlé les peuples par la peur, on lui a vendu en lui faisant miroiter des peurs de tous genres, peur de ci, peur de ça, peur de la peur, on a créé artificiellement des manques, des famines, des crises, on lui a suscité des désirs, et on l’a culpabilisé aussitôt qu’il s’écartait de la masse zombique.
Lorsqu’un système est pourri à l’os, comme c’est le cas aujourd’hui, lorsque la corruption est institutionnalisée partout autour du monde, on ne tente pas de boucher les trous, de le rafistoler, ça coule de partout, il est trop tard aujourd’hui, il ne lui reste que quelques semaines et tout s’effondrera, on met plutôt la cabane à terre, et on repart sur de nouvelles bases, mais qui va mettre la cabane à terre, sûrement pas l’esclave, ça fait bien trop peur le vide, l’inconnu, la nouveauté, la libération, beaucoup d’esclaves aiment mieux rester en prison que de sortir, c’est probablement ce qui arrivera pour certains, on respectera leur choix, et probablement pas les propriétaires des gouvernements non plus, à moins qu’ils décident encore de fomenter une dernière guerre en cachette, mais c’est et ce sera plutôt les éléments de la nature qui le feront, qui s’en occuperont, de mettre la cabane à terre, et la nature, c’est l’esprit, c’est la vrai vie : l’eau avec ses tsunamis, ses pluies diluviennes, torrentielles et ses inondations, et puis il y a la terre avec ses tremblements de terre, ses éboulements, glissements de terrain, crevasses, et il y a le feu, avec ses éruptions volcaniques, ses rayonnements solaires, que ce soient des rayonnements gamma, des ultra-violets ou bien des rayons-X, sous des formes géomagnétiques puissantes, qui mettront tout le système électrique terrestre hors-fonction, et finalement, il y a le vent, tornade, typhon, ouragan et des vents solaires aussi !
Ce scénario devrait me faire peur, nullement, car je crois que la seule façon de mettre un terme à cette société, faites d’esclaves et de prédateurs, est de le détruire tout simplement, et je crois que les temps sont venus pour ça, ce qu’il adviendra ne pourra nullement être pire que la situation présente. On est en plein processus de changement aujourd’hui, partout autour du monde, le temps est compté, et les éléments de la nature s’intensifie, pour celui qui est le moindrement observateur ça devient évident. C’est pour cela que la dimension dite spirituelle deviendra dans les jours prochains, prioritaire, pour beaucoup d’entre nous, et je ne parle pas nécessairement de religions et de toutes organisations de cet acabit, qui ont tenu pendant des siècles les masses humaines dans l’ignorance la plus totale, je parle simplement d’un retour de l’homme vers son centre, sa source, son être, un retour intérieur, car tout ce qui se trouve et se trouvera à l’extérieur sera détruit, ce n’est pas compliqué. On serait porté à croire, dans un premier temps, que tout ce scénario est terrible, mais non, il ne l’est pas, c’est encore ici une question de point de vue, ce sera plutôt la libération et la liberté pour tous. Pour que le nouveau se révèle, il faut que l’ancien meure! Nous assistons et assisterons en direct aux douleurs de l’enfantement ! Une nouvelle naissance se prépare ! La nôtre ! Ce qui vient c’est la Vie, la vrai ! Donc, il ne faut pas avoir peur ! C’est l’ego et la personnalité, ainsi que le corps que nous empruntons qui aura peur ! Mais comme vous le savez tous, nous ne sommes ni ce corps, ni cet ego, ni cette personnalité ! Nous sommes au-delà ! Absolu !
Jean Lespérance Répondre
7 novembre 2012Moi, la corruption ne me scandalise pas. Ce qui me scandalise, c'est le peu d'efforts qu'on fait comme société pour la combattre ou l'empêcher de se manifester.
Peter a une vision bouddhiste de la corruption mais comme il ne peut pas donner cette vision au monde en général parce que c'est une vision bien particulière, expliquer, décrire sa vision n'est pas d'une grande utilité dans un monde à la pensée moins développée.
Même si je décris ma vision du haut d'une montagne à celui qui est en bas, s'il ne veut pas m'écouter ou m'entendre, je parle dans le vide.
Celui qui est en bas n'a pas le même champ de vision, n'a pas le même détachement que celui qui est en haut. Pour qu'il se rende en haut, on doit donc lui mettre des écriteaux, lui montrer un parcours. Et ce parcours s'appelle des lois, des recommandations qu'il doit apprendre à lire, à respecter. Lui dire d'ignorer ceci ou cela n'est pas suffisant, le laisser-faire n'a pas sa place, mais dans notre société non seulement on ne s'indigne pas du non respect des lois, des valeurs, mais on l'encourage, le favorise.
Moi, j'accepte la vision bouddhiste mais j'ai l'esprit plutôt catholique, chrétien dans mes rapports avec les autres. Dans notre société la vision du laisser-faire ne fonctionne pas, ne pas voir, ignorer ne fait pas partie de notre identité judéo-chrétienne.
L'éducation sert à améliorer nos rapports avec les autres, à instaurer la paix dans la société. Quand tout le monde se met à voler, l'anarchie s'installe avec son chaos et le chaos n'est pas la paix. La corruption est dûe à l'absence de l'éducation, mettons l'éducation en première place, donnons-lui de l'importance et la corruption va disparaître ou être négligeable.
Archives de Vigile Répondre
7 novembre 2012La nature humaine, la véritable, au-delà de la personnalité et de l’ego, elle, est d’essence divine, elle est parfaite. Ce qui est imparfait, ce qui est mortel, ce qui est éphémère, ce qui est corruptible, ce qui est illusoire, ce que l’homme croit être comme identité sur ce monde, ce que l’homme croit comprendre sur ce monde, cette nature-là, elle, est imparfaite, et c’est l’ego et la personnalité. Et la véritable corruption, c’est une question de point de vue, nous prenons-nous pour une personnalité, pour un acteur sur ce monde, où, continuons-nous à faire dans notre vie de tous les jours, en sachant en quelque part en nous, derrière, en arrière, à l’écart, comme si une partie de nous observait en arrière, au-delà de cette vie, au-delà de ce jeu, que nous ne sommes pas ce qui fait, là devant, que ce faire-là, sur ce monde, ne concerne que l’ego et la personnalité, que ce n’est qu’un jeu, qu’un théâtre, où nous participons comme acteur dans un jeu de rôle, comme un bon gars ou comme un vilain méchant, peu importe, ce qui importe c’est de prendre conscience, de prendre nos distances, que nous ne sommes pas réellement ce qui fait, là, devant, dans ce théâtre, que ce personnage-là devant nous, n’est pas réellement nous, n’est pas réellement ce que nous sommes, que nous sommes au-delà de ce qui fait. Notre nature véritable à tous, notre essence à tous, n’est pas concerné par la quantité d’argent qui circule à droite et à gauche, cela ne concerne que la partie de nous qui se prend pour une personnalité ou un ego ! La corruption n’est pas une question d’argent, c’est une question de point de vue ! Si nous nous prenons pour une personnalité et un ego, nous le resteront, si nous changeons de point de vue, nous en sortirons, là est la liberté, sortir de ce jeu de rôle illusoire sur le théâtre de cette vie ! À nous tous de voir où nous en sommes, et où nous situons-nous, et l’un comme l’autre est correct et parfait, il n’y a pas de meilleur choix qu’un autre, chacun étant libre d’expérimenter ce qu’il veut, mais ultimement, tout le monde, retrouvera ce qu’il est, ce qu’il sera, et a toujours été, c’est-à-dire un absolu !
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2012Après avoir lu tout les commentaires je suis très déçu malgré leurs belles écritures, je sais pourquoi la corruption perdure! Cela fait partie de la nature humaine selon certains! Mais laissez-moi vous dire une chose, il y a une différence entre un pot de vin de 10$ et de 100 millions!
Oscar Fortin Répondre
6 novembre 2012@PETER, j'allais ajouter une nouveau commentaire lorsque votre dernière phrase m'est revenue à l'esprit: "restons tranquilles, il n’y a rien à faire que de laisser notre lumière s’occuper... " de la réponse à y apporter (cet ajout,étant de moi)
Je pense que c'est, dans ce cas-ci, le mieux à faire.
Merci et bonne journée
Oscar Fortin
Archives de Vigile Répondre
6 novembre 2012En fait ! La corruption on ne peut la combattre, lutter contre, la juger, sans la nourrir, la renforcer ! La corruption elle concerne chaque homme, et non pas l’homme extérieur, pendant que nous, on se lave les mains, en croyant que la corruption c’est l’autre, et qu’elle ne fait pas partie de nous ! La corruption que nous percevons à l’extérieur de soi, nous pouvons la percevoir parce qu’elle fait partie de notre âme, et la corruption véritable elle est là ! À partir du moment où vous croyez à un système de valeur, à un système de croyance, qu’il soit psychologique, scientifique, politique, économique, philosophique, religieux, le produit de tout ça devient la conscience de l’égo, de la personnalité, du soi, et cette conscience artificielle alimenter par la peur de disparaître, par une recherche incessante à l’extérieur de soi, par un jeu dualitaire quelconque, tout ça devient un voile qui masque l’âme et l’enferme, le limite à l’intérieur d’un cercle vicieux, c’est l’emprisonnement, c’est l’enfermement, c’est le piège, c’est le mensonge de ce monde, c’est la matrice, nous sommes notre propre matrice, et la matrice extérieur ne devient effective que par la sommation de toutes les matrices individuelles, c’est ça la corruption, et elle concerne chaque âme. Si on ne peut lutter contre cette conscience, contre cette corruption de l’âme, que faire alors ? La seule façon, c’est de changer de regard, changer de point de vue, cesser de nous identifier à cette personnalité, à cet ego, à ce connu, à cette conscience, à cette vie, à cette histoire, à cette identité frauduleuse qui est la nôtre dans ce monde illusoire, à cette loi d’action et de réaction, de karma, de bien et de mal, d’évolution, d’amélioration, de progression, prendre nos distance en conscience de tout ce cirque, car nous ne sommes rien de tout ça, ce jeu appartient à la personnalité, à cet ego, mais nous ne sommes pas cet ego, nous ne sommes pas cette personnalité, nous sommes déjà de toute éternité au-delà de cette mascarade. Là se trouve la libération et la liberté ! Or, la mode aujourd’hui, veut qu’en combattant la corruption extérieure on règlera le problème, erreur, nullement, on ne fera que l’alimenter, la nourrir, la faire perdurer, le dévoilement de la corruption en l’âme ne peut que se réaliser qu’en laissant l’intelligence de la lumière de notre propre esprit la transmuter sans y mettre de bâtons dans les roues à travers des interventions inopportunes de notre propre ego, de notre propre personnalité, de notre propre soi ! C’est seulement de cette façon que nous retrouverons ce que nous avons toujours été avant l’incarnation, et qui n’a rien à voir avec cette vie, avec cette histoire, avec cette conscience, que nous avons nourri depuis notre naissance, et jusqu’à notre mort ! Donc restons tranquille, il n’y a rien à faire que de laisser notre lumière s’occuper de cette corruption, et elle disparaîtra naturellement, progressivement, sans notre intervention d’ego !
Oscar Fortin Répondre
6 novembre 2012@ Peter, je ne suis pas certain de vous avoir bien compris dans tous les éléments de votre commentaire. Sans entrer dans l'analyse du bien et du mal, de celui du péché originel et de la nature humaine, désorientée par ce dernier, je m'en tiendrai uniquement au fait que toute société, n'ayant pas nécessairement de pouvoir sur la nature des personnes, peut en avoir sur les actions qui en résultent. C'est évidemment le cas de la corruption comme plaie sociale. Ne pouvant changer la nature des personnes attirées par le gain, la société peut lui rendre la vie plus difficile pour en limiter le déploiement. C'est ce dont parle la Commission Charbonneau et ses conclusions seront, sans doute, des recommandations à l'intention des législateurs. Quant aux conversions individuelles, il faut, je pense, s'en remettre à d'autres instances aux identités multiples. À ce niveau, chacun peut avoir sa croyance.
Archives de Vigile Répondre
5 novembre 2012La corruption n’est pas un mal à abattre à l’extérieur de soi ! La corruption est simplement un reflet de ce que l’homme est sur ce monde. Chaque homme doit avant tout s’il veut régler le problème de la corruption, se regarder le nombril avant tout. La corruption est la conséquence d’un vide intérieur que chacun cherche à remplir à l’extérieur de soi ! Le véritable péché originel est que l’homme fut coupé de sa source ! De ce qu’il est au-delà de cette dimension de vie. Étant coupé de sa source, il devient ignorant de sa réelle identité, alors il va rechercher un palliatif à l’extérieur de soi, en se créant une personnalité, un personnage fictif, une identité artificielle, et il se prend bientôt pour elle. La corruption c’est celle de l’âme tournée vers la matière, et lorsque l’âme se détourne de cette matière, pas en la niant, ou en la déniant, mais en la réfutant, comme étant seulement qu’une histoire, qu’un théâtre, qu’un scénario, qu’une suite de projections illusoires, qu’un lieu de vie temporaire, et temporelle, alors sa réelle essence, son esprit véritable se fait jour, lui n’avait jamais bougé, il avait toujours été là, au-delà de cette vie, or, c’était la personnalité, l’ego, la personne, le personnage, l’acteur, le spectateur, le théâtre, qui s’en était éloigné. Que l’homme en incarnation soit un curé, un pape, un bandit, un voleur, ils sont tous corrompus, pourquoi le sont-ils tous, parce qu’ils sont tous prisonniers de l’illusion de la matière, ils se prennent tous pour des acteurs dans cette société qui n’est qu’un théâtre tragi-comique qui n’a ni queue ni tête, pure projection d’âmes qui ont perdus la connexion avec leur être véritable. Ils croient tous qu’ils se doivent d’évoluer pour devenir des êtres parfaits, qu’ils doivent faire le bien pour aller au ciel, or cette façon d’aborder les choses, les placeront toujours en confrontation avec le mal, et le bien comme le mal n’existe pas, ceci appartient au jeu de la dualité qui entretient le théâtre et le fait perdurer, alors sortir du théâtre, et de ce jeu illusoire qui n’a pas de fin, se placer au-delà, en changeant de point de vue, le fera retrouver son essence, sa véritable identité, qui est déjà parfaite, qui n’a pas besoin d’évoluer, ou de faire un bien quelconque. L’évolution sur ce plan est une farce, un mensonge, entretenu par ceux qui tirent les ficelles de ce monde, et qui nous ont tenu esclaves depuis des générations et des générations, mais aujourd’hui, l’heure de la libération a sonné, et tous les hommes de la terre retrouveront ce qu’ils ont toujours été au-delà de la matière de ce plan de réalité.
Marcel Haché Répondre
4 novembre 2012@ Daniel Beauchamps
Les ministères et organismes sont ainsi faits qu’ils sont ou payeurs ou collecteurs. Ceux parmi les divers organismes qui sont « verticaux », ou ils rendent un service et ils dépensent un budget, ou bien, comme le Revenu, ils réclament un service du contribuable, un impôt.
Simple hypothèse : est-ce que la vulnérabilité des organismes ne serait pas plus grande lorsque les organismes « payeurs » doivent réclamer, et les « collecteurs », comme le Revenu, doivent rembourser. Autrement dit, et c’est toujours une simple hypothèse: le Revenu pourrait être extrêmement vulnérable à des réclamations bidon, beaucoup plus qu’un organisme habitué à traiter des demandes et rendre un service, et d’autant plus vulnérable, l’organisme collecteur, s’il y sévissait en plus de la corruption, ce qui ne peut pas être exclus.
S’il y a une chose que la Commission révèle, c’est bien ceci : avant même d’être corrompus, les supposées « victimes » des corrupteurs étaient corruptibles. Il apparaît clairement à la Commission Charbonneau qu’avant d’être un redoutable chasseur, la Mafia est un très efficace pêcheur. Et une partie de pêche, c’est en apparence aussi inoffensif qu’une partie de golf, en tous les cas, bien moins suspects l’un et l’autre qu’une partie de chasse…
Archives de Vigile Répondre
4 novembre 2012Merci M. Fortin pour cet excellent article. Ce qui m'étonne c'est que personne ne soulève l'aspect comptable de la TPS et de la TVQ remboursés aux entreprises sur les fausses dépenses engendrés par les faux extras. Ces montants supplémentaires provenant de fausses factures servent ni plus ni moins à payer des pots de vins en plus d'augmenter le chiffre d'affaire des entreprises et je soupçonne que le surnom «Monsieur TPS» attribué à Gilles Surprenant en soit la véritable origine. En effet, il ne serait pas surprenant que «Monsier TPS» ait été rétribué sur les extras à partir des taxes éventuellement remboursées aux entreprises par Revenu Québec, devenu en avril 2011 une agence indépendante et qui a donc moins de comptes à rendre sur son administration, soit dit en passant...
Merci.
Archives de Vigile Répondre
4 novembre 2012C'est notre société qui est mortelle !