La Charte: un coup d'épée dans l'eau

Est-ce suffisant pour contrer l'Islam politique?

Tribune libre

L'essence du débat autour de la charte porte sur le port de signes ostentatoires par les employés de l'état.
On ressent dans la population une frustration à l'égard d'un retour en force du religieux dans l'espace public. Évidemment, je ne réfère pas ici à la religion catholique, mais plutôt à cette autre religion qui cherche à se faire une place, et imposer ses valeurs, dans notre société.
C'est bien de l'Islam politique qu'il s'agit ici. On sait que l'Arabie Saoudite contribue au financement des mosquées d'ici et d'ailleurs, et que plusieurs Imams reçoivent leur salaire de cette même Arabie Saoudite.
Il y a donc bien une volonté affirmée par l'Islam d'envahir et de conquérir de nouveaux marchés. La planète est leur terrain de jeu. pour l'instant, on garde le profil bas, pour ne pas être détecté par le radar de l'opinion publique et politique.
Djemila Benhabib, et bien d'autres, tentent de nous mettre en garde contre la montée en puissance de l'Islam dans les pays démocratiques. Trop souvent, on les accuse d'exagérer une situation, somme toute banale.
Toutefois, de temps en temps, les média font état de manifestations embarrassantes du travail de missionnaires musulmans en cours. On joue alors la carte de la banalisation. Circulez, circulez, bonnes gens, il n'y a rien à voir. Cette semaine, deux ex-PM ont ainsi béatement circulé.
Par exemple, il y a quelques semaines, on a organisé une conférence islamiste destinée aux jeunes (cible de choix), On avait invité quatre islamistes radicaux d'outre-mer pour venir répandre la bonne parole. Malheureusement, la chose s'est ébruité dans la partie laïque de la société (les infidèles), et ils ont dûs se mettre en mode "damage control".
Mais l'intention était limpide. Le choix des conférenciers n'était pas le fruit du hasard.
Maintenant, la question qui tue: Est-ce qu'interdire le port de signes ostentatoires par les employés de l'état va vraiment freiner la progression de l'Islamisme dans notre société?
Bien sûr que non!
Ce qui est visé à long terme, c'est de conquérir l'espace politique.
La préposée voilée au comptoir de la SAAQ serait bien sûr une belle vitrine. Mais, une députée voilée à l'Assemblée Nationale serait un jalon majeur. Notons que la charte proposée ne s'appliquera pas aux personnes élues. Notons aussi qu'en Belgique deux fondamentalistes islamistes ont été récemment élus. Que voulez-vous? On n'arrête pas le progrès!
Au final, cette charte qui suscite bien des passions risque d'être bien inutile. Pire, elle risque de donner aux bien-pensants un faux sentiment de sécurité.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2013

    Il ne faut pas être de mauvaise fois non plus,c'est un début et le débat que cela suscite au Québec étais nécessaire,aucun partie politique n'avait oser le faire, le reste c'est à nous les citoyens d'agir, faire comme eux et descendre dans les rues.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2013

    Je suis pour la Charte des Valeurs des Québécois a 100%, mais je crois que cette Charte sera insuffisante pour régler le problème de l'islamisation de notre société.
    Selon des islamologues; L'islamisation d'une société survient lorsque le nombre d'adeptes de l'islam est en quantité suffisante, plus le nombre augmente plus l'islamisation devient évidente.
    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2010/11/28/comment-lislam-progresse-et-ses-methodes/
    Un vidéo intéressant;
    Jean-Marie Le Pen, avait prévenu les Français en 1989, mais personne n'a voulu l'écouter, malgré qu'il appréhendait les difficultés qui surviendraient avec l'immigration incontrolée.
    http://www.youtube.com/watch?v=NIx4BtboLas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2013

    Boucar Diouf dénonce la montée du salafisme en Afrique à la Radio de la SRC.
    http://www.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=313865
    Le phénomène est mondial, ce que des personnes bien intentionnées, mais peu au fait de certaines réalités, Jacques Parizeau par exemple, ne peuvent prendre en compte.
    GV