Troisième lien Québec-Lévis

La CAQ élue sous de fausses représentations

Le pathos de Bernard Drainville

Tribune libre

Lors de la dernière campagne électorale, la Coalition avenir Québec (CAQ) s’est engagée formellement devant les Québécois à construire un troisième lien sous-fluvial autoroutier entre Québec et Lévis et cela sans étude à l’appui. C’était une promesse-phare de la CAQ. Les 16 députés caquistes de la Capitale nationale, de Lévis et de Chaudière Appalaches se sont faits élire en grande partie pour cet engagement, dont Éric Caire qui a même mis son siège en jeu si le projet ne se réalisait pas. C’est sans compter les milliers de Québécois qui ont voté pour la CAQ en grande partie en raison du projet de troisième lien.

Or, aujourd’hui, nous apprenons, par la voix de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, que le projet initial est abandonné en faveur d’un troisième lien uniquement réservé au transport en commun. C’est la consternation. Plusieurs membres de la classe politique se sentent trahis, dont les ministres responsables de Lévis et de Chaudière Appalaches Bernard Drainville et Martine Biron. C’est sans compter la frustration et l’indignation du maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui a fait une croix sur sa confiance envers le gouvernement de la CAQ.

Partant du constat d’une part, que la CAQ a reçu un mandat clair pour réaliser ses engagements, notamment et surtout le troisième lien initial présenté aux électeurs québécois, et d’autre part, qu’elle renie maintenant son engagement, je suis d’avis que ce gouvernement a été élu sous de fausses représentations, et qu’il doit par conséquent se présenter devant les électeurs québécois lors d’une élection générale... C’est le prix à payer pour avoir leurré honteusement l’électorat québécois en brisant son engagement!

Le pathos de Bernard Drainville 

Lors d’un point de presse tenu à la suite de l’annonce de l’enterrement de première classe du projet initial de tunnel sous-fluvial auto-routier entre Québec et Lévis par la ministre des Transports Geneviève Guilbault, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville avait peine à retenir ses larmes en se confondant en excuses auprès de ses électeurs pour ne pas avoir respecté son engagement.

Je ne doute pas que le l’orgueil du ministre en ait pris un coup, mais il m’apparaît qu’en tant que ministre et député de la CAQ, il aurait dû se garder une petite gêne et accepter dignement le coup en se rangeant derrière la ligne de parti. C’est une simple question de solidarité ministérielle élémentaire!

Diagnostic (suite)

Très peu de changements depuis ma dernière communication via la tribune libre de Vigile. Fatigue à l'effort, souffle court, perte d'équilibre, problèmes de concentration. Mon corps continue de bien réagir à l'immunothérapie, la situation est stable. Pas d'effet secondaire. Somme toute, j'ai encore une assez bonne qualité de vie. À suivre...


Henri Marineau, Québec


 


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2089 articles

  • 1 470 193

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé