Sir Jacob Rothschild, banquier qui règne sur la destinée de la plupart des banques centrales d'Occident, estime que « l'absence d'une réponse internationale coordonnée face aux défis mondiaux qui nous attendent tombe mal à une époque où des leaders populistes et protectionnistes de la trempe du président américain Donald Trump s'imposent. La résolution de tous ces problèmes, à une époque aussi imprévisible, risque d'être difficile », finit-il par concéder.
Un système financier qui dicte sa loi
De fait, l'oligarque de la finance souhaite instaurer un système planétaire destiné à policer les activités économiques, mais aussi les prérogatives régaliennes des nations occidentales. Qu'est-ce à dire ? La banque Rothschild et ses principaux ayants droit dirigent les principales places boursières de la planète, avec la City de Londres au premier chef, et occupent une position de contrôle au sein des banques centrales de nombreux pays.
L'endettement systémique des nations
L'endettement des pays a pris une proportion alarmante depuis que les banques centrales ont été privatisées. Ainsi, depuis que la France a adopté la « loi de 1973 », dite « loi Pompidou-Giscard-Rothschild », la République ne peut plus faire appel à la création monétaire pour financer ses grands projets d'infrastructures et doit s'endetter auprès des banques privées. Wikipédia nous rappelle que la France avait une dette de plus de 2 000 milliards d'euros (équivalent à 3 800 milliards de dollars canadiens) en 2014 et a été contrainte de verser plus de 1 400 milliards d'euros à ses créanciers depuis que sa banque centrale a été privatisée.
L'environnement : un nouveau pactole fiscal
Mais, non contents d'avoir accaparé les places boursières et les marchés financiers, et de prêter à taux d'intérêt élevés aux gouvernements, les acteurs de la haute finance ont jeté leur dévolu sur l'environnement. Utilisant le réchauffement climatique comme prétexte à la mise sur pied de nouveaux outils de taxation, les oligarques qui se réunissent à Davos, en Suisse, mettent de la pression sur nos gouvernements afin qu'ils adoptent un nouveau système de tarification des émissions de carbone.
Ce système de régulation des émissions polluantes fonctionne par l'entremise d'une bourse qui permet de transiger en utilisant des permis de polluer qui sont autant de nouveaux produits financiers sur lesquels spéculent les cabinets de courtage de l'industrie bancaire. Serge Rouleau, dans un blogue mis en ligne sur le Huffington Post Québec, en 2015, avançait que « la taxe carbone ne constitue pas un apport additionnel de ressources dans l'économie. Elle ne fait que redistribuer l'argent des entreprises énergivores aux entreprises oeuvrant dans le domaine des énergies vertes ».
La bourse du carbone détruit les économies
Resserrant les boulons de sa réflexion, le blogueur Rouleau nous prévient que « c'est le premier janvier 2015 que la bourse du carbone nord-américaine vit le jour. Sous un prétexte populiste, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les gouvernements imposent aux entreprises un régime de plafonnement et d'échange de crédits de carbone qui nuira à l'économie du Canada et plus particulièrement à celle du Québec ».
Citant l'économiste Youri Chassin, autrefois de l'Institut économique de Montréal (IÉDM) aujourd'hui membre du caucus de la CAQ, M. Rouleau souligne que le prix de l'essence au Québec a subi un bond dramatique, provoqué par l'introduction de ce nouveau mécanisme fiscal. L'économiste de l'IÉDM estime que les entreprises québécoises devront acheter des droits de polluer de l'ordre de 2,4 milliards d'ici à 2020.
La grogne populaire explose
Ainsi, chaque famille québécoise devra débourser, en moyenne, un supplément de l'ordre de 1 200 $ pour se procurer des biens de consommation courante. Les compagnies de transports distribuant les denrées alimentaires, étant taxées en fonction de leurs émissions, ne soyez pas surpris de devoir bientôt débourser 5 $ pour une pomme de laitue.
Les taxes sur le carburant et autres ponctions reliées à cette nouvelle fiscalité environnementale ont fait déborder la coupe en France. Face au soulèvement populaire des « Gilets jaunes », l'économiste en chef du groupe Edmond de Rothschild, Mathilde Lemoine, expliquait, à la fin octobre dernier, sur les ondes de BFM TV, qu'il est ardu pour le gouvernement français de faire avaler la « transition écologique » à la population, surtout si on prend en compte les ponctions qui sont prélevées sur sa consommation de carburant. Mme Lemoine admettait que « c'est un problème qui est largement connu », mais ne semblait pas souhaiter changer de cap. L'essentiel étant de « permettre une meilleure acceptabilité » de cette « transition écologique ».