Je ne sais pas si vous avez la même impression que moi mais, à chaque occasion où le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, nous adresse la parole en point de presse, j’ai toujours l’impression qu’il sort directement d’une boîte à surprise. Dans cet optique, il n’est donc pas surprenant d’entendre le ministre, le regard outré et dévasté, eu égard au scandale au centre jeunesse de la Cité-des-Prairies arguer que «Ça lève le coeur».
Il fallait un grand coup pour condamner un scénario aussi scandaleux à Cité-des-Prairies et il est arrivé tel un boulet de canon. C’est la directrice nationale de la DPJ, Catherine Lemay, poste créé dans le prolongement des recommandations du Rapport Laurent, qui a été contrainte de démissionner. Par ailleurs, qu’en est-il de la DPJ du Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté Cité-des-Prairies? Aucun commentaire comme si elle n’existait pas.
Le ministre Lionel Carmant occupe ses fonctions depuis maintenant six ans, et malgré ses hausses de ton pathétiques et ses promesses de réformer la culture des Centres jeunesse, le réseau de la DPJ n’a jamais été dans un état aussi pitoyable. En conséquence, peut-être serait-il opportun qu’il fasse un petit examen de conscience en appuyant sur la touche «retour» et délaisse pour un certain temps la touche «supprimer».
La «trumpite» aigüe
Je définirais la «trumpite» aigüe comme une inflammation du seuil de tolérance liée à une surexposition et une saturation de termes vulgaires, dépravés, misogynes et autres qualificatifs du mème acabit. À cet effet, depuis le début de la campagne électorale présidentielle aux États-Unis, il ne se passe pas une journée sans que les médias soient inondés des propos disgracieux du candidat républicain, Donald J. Trump, dont l’arrogance n’a d’égale que sa hargne viscérale envers la candidate démocrate, Kamala Harris. Par ailleurs, le plus surprenant dans le cas de cette maladie réside dans le fait que les partisans de Trump semblent immunisés contre ce virus destructeur, et continuent d’appuyer sans réserve leur candidat. De facto, une question se pose: comment se fait-il qu’une immense proportion d’Américains donnent d’emblée leur adhésion à ces propos acrimonieux de la part de leur candidat favori? J’ai beau chercher à comprendre les raisons de leur choix, je n’arrive pas à trouver une raison valable, sinon qu’ils sont envoûtés par l’aura que Donalld Trump dégage…
Henri Marineau, Québec
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