Emmanuel Macron a fait du combat contre le «populisme» son cheval de bataille, mais il est loin d’être le seul. Plus précisément, le courant «Alt-Right» déborde largement des USA où il est né. Comment expliquer son succès? Philippe-Joseph Salazar, auteur de «Paroles armées: Comprendre et combattre la propagande terroriste», analyse le phénomène.
C'est un phénomène qui semble préoccuper les dirigeants du monde entier: la montée du «populisme» ou de l'«Alt-Right» (droite alternative aux USA) au niveau international. Cette semaine, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, des leaders ont fait allusion au type de rhétorique promue par ce mouvement. Emmanuel Macron a déclaré dans son discours que «les génocides étaient nourris par les discours auxquels nous nous habituons».
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré que «les valeurs universelles s'érodent». Pendant ce temps, Donald Trump est souvent accusé par les critiques d'être trop tolérant à l'égard de la rhétorique associée à l'Alt-Right.
Comment le mouvement «populiste» et plus précisément l'«Alt-Right» sont-ils devenus si importants, si rapidement? Que veulent vraiment ces mouvements? Philippe-Joseph Salazar répond aux interrogations de Rachel Marsden. il est auteur de «Paroles armées: Comprendre et combattre la propagande terroriste» (Éd. Lemieux Éditeur) et professeur à la faculté de droit du Cap en Afrique du Sud, spécialisé dans les questions de terrorisme, de surveillance, de rhétorique des propagandes.