Angela Merkel, la chancelière d’Allemagne, pensait remonter dans les sondages et faire oublier ses scores calamiteux en promettant de fermer les centrales nucléaires du pays et de les remplacer par des centrales éoliennes et autres sources d’énergie inefficaces et imprévisibles.
Or, cette parade purement politicienne et totalement improvisée est en train de virer au cauchemar.
Dans un premier temps, il est apparu que les centrales éoliennes, même multipliées au-delà du raisonnable, n’arriveraient jamais à remplacer le nucléaire et qu’il faudrait les adosser à des centrales thermiques au charbon.
Un geste qui devait plaire aux «Verts» (suppression du nucléaire) et réduire les gaz à effet de serre (les éoliennes) conduit au contraire tout droit à une augmentation gigantesque des émissions nocives.
Mais la calamité ne s’arrête pas là.
En effet, le recours à la filière éolienne et sa doublure au charbon entraîne des surcoûts gigantesques, et ces surcoûts font maintenant déserter les industriels.
Les uns après les autres, les grands groupes qui faisaient la gloire de l’Allemagne la fuient en désordre maintenant.
Cette Allemagne qui se présentait comme très solide économiquement et qui prétendait faire la leçon à l’Europe perd des emplois par milliers à cause d’une politique énergétique d’opérette.
Encore récemment, le groupe ThyssenKrupp, un des joyaux du pays, a fermé[1] une aciérie par manque de fiabilité dans les approvisionnements d’électricité.
5 000 autres emplois dans cette seule compagnie seraient également menacés par les surcoûts de l’électricité éolienne et son caractère imprévisible.
Bref, Angela Merkel a déclenché un fort mouvement de désindustrialisation de son pays en niant la simple évidence que les éoliennes ne servent à rien sauf à nuire.
En refusant de les ranger au musée des accessoires dangereux, elle met en danger l’avenir de tout son peuple.
[1] http://www.spiegel.de/international/business/0,1518,816669,00.html
POUR EN SAVOIR PLUS : http://le-vent-tourne.blogspot.com
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2 commentaires
Jacques Vaillancourt Répondre
27 février 2012Autant en emporte le vent:"
En Italie comme ici. C'est le même scénario, et la facture de l'électricité grimpe allègrement à la grand stisfaction des "lucides"
Italie : un vent d’escroquerie souffle sur l’éolien
« Autant en emporte le vent » : c’est ainsi que la police italienne a intitulé, non sans un certain humour, une vaste opération de démantèlement d’une escroquerie dans le secteur de l’énergie éolienne. Quatre mandats d’arrêt ont été lancés et sept parc éoliens placés sous séquestre.
Encore un nouveau scandale dans le secteur de l’écologie en Italie ! Mais cette fois, il ne s’agit pas de déchets, mais d’éoliennes : « 15 personnes font l’objet d’une enquête dans cette opération, qui a débuté en 2007. Un mandat d’arrêt a été émis contre quatre d’entre elles pour escroquerie organisée », a déclaré à l’agence AFP Mario Imparato, commandant de la police de la ville d’Avellino, près de Naples.
Un petit lopin de terre et beaucoup d’argent…
« Avec un peu d’argent, des entrepreneurs liés à la mafia achètent des terrains sur lesquels ils installent des éolienes
Les mafieux ont donc le sens des affaires …mais aussi de l’humour : non seulement l’Etat les subventionne grassement mais ensuite leur rachète l’électricité à prix d’or. Le prix de rachat (calculé selon un système de certificats verts) est le plus élevé d’Europe : 180 euros le mégawattheure contre environ 80 euros en moyenne en France. On comprend mieux pourquoi le nombre de parcs a crû de 20 % chaque année, depuis dix ans
16-09-10
http://www.developpementdurable.com/printarticle.inc.php?id=5425
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Jean Lespérance Répondre
27 février 2012L'erreur consiste à utiliser un modèle à performance médiocre alors qu'il existe sous forme expérimentale des modèles plus performants. Sans avoir étudié en génie, je crois que je pourrais réussir à faire mieux. On aurait intérêt à subventionner la recherche universitaire en ce sens. Et il y a une grande différence de coûts entre des modèles similaires, ce qui laisse supposer de la corruption, un grand fléau mondial.