Parmi les 60 femmes « entêtées » dont l’auteur Gilles Proulx nous dresse le portait dans son livre intitulé « Ces audacieuses qui ont façonné le Québec », paru aux éditions du Journal en 2020, Pauline Julien (pages 96-99), notre « passionaria » nationale, nous est présentée comme une indépendantiste qui a vécu « l’échec de la souveraineté comme un déchirement intime ».
D’entrée de jeu, l’auteur fait ressortir toute la fougue de l’interprète lorsque, « en 1969, lors du Sommet de la francophonie qui se tient à Niamey, au Niger, [elle] perd patience pendant un discours lénifiant du ministre trudeauiste Gérard Pelletier qui parle du français au Canada sans jamais daigner mentionner le Québec, devant les journalistes, elle s’écrie : ‘Vive le Québec libre!’ ».
Son engagement politique sera chamboulant. D’abord, elle sera emprisonnée pendant huit jours lors de la crise d’octobre de 1970 , sans mandat, en vertu de la Loi sur les mesures de guerre. Ensuite, malgré les quatre élections successives de son conjoint, Gérald Godin, elle sera confrontée durement et profondément aux défaites référendaires de 1980 et de 1995.
Même si « L’âme à la tendresse » demeure sa chanson la plus connue, « Mommy » est sans contredit sa chanson la plus engagée politiquement.
« L’âme à la tendresse »
https://www.bing.com/videos/search?q=pauline+julien+l%27ame+a+la+tendresse&view=detail&mid=AEBD18DB7BB3D5AB7192AEBD18DB7BB3D5AB7192&FORM=VIRE
« Mommy », une chanson qui évoque un futur où le français est disparu du Québec
https://www.bing.com/videos/searchq=pauline+julien+mommy+paroles+et+musique+video&&view=detail&mid=49BAC47AF59F9D8D13EB49BAC47AF59F9D8D13EB&&FORM=VDRVSR
Henri Marineau, Québec
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