Trudeau, au théâtre du « quebec bashing »

Jusqu’à quand, Trudeau, abuseras-tu de notre patience?

Tribune libre

Depuis son élection en 2015 à titre de premier ministre du Canada, Justin Trudeau à multiplié les comportements imprévisibles et les gaffes monumentales. De l’affaire Aga Khan aux blackfaces en passant par les scandales avec SNC-Lavalin et WE Charity, il a toujours su trouver la réplique théâtrale pour occuper la scène en sa faveur. Sans oublier les fiascos du système Phénix et de ArriveCan, la crise des passeports et ses déficits à répétition qui propulsent la dette à des sommets jamais atteints. 

Et pour ajouter l’affront à la complaisance, le premier ministre du Canada procède à la nomination d’Amira Elghawaby à titre de représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie, une militante aguerrie qui s’est évertuée à lancer des accusations vicieuses contre les Québécois depuis plusieurs années en les traitant de racistes et d’anti-musulmans. Et cette dame, aux yeux de Justin Trudeau, a toute la « crédibilité’ pour construire des ponts entre les différentes tendances idéologiques.

Et pourtant, comme par miracle, Justin Trudeau réussit à se maintenir en tête dans les sondages auprès de l’électorat québécois.Est-ce à cause de l’aura de son « illustre » père? Ou peut-être de son côté téflon qui transforme les attaques des adversaires en démonstration de sympathie de la part de ses admirateurs?

Enfin, pour parodier la question désormais célèbre de Cicéron adressée à Catilina, « Jusqu’à quand, Trudeau, abuseras-tu de notre patience?

De l’eau au moulin…

https://www.journaldequebec.com/2023/02/03/qui-ravive-les-tensions-au-quebec

https://www.journaldequebec.com/2023/02/03/amira-elghawaby-naurait-jamais-du-etre-nommee

https://www.journaldequebec.com/2023/02/03/trudeau-linoxydable



Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2030 articles

  • 1 417 687

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



2 commentaires

  • François Champoux Répondre

    7 février 2023

    Bonjour M. Marineau,


    Bravo pour votre synthèse des moments loufoques et tristes du premier ministre du Canada; il faut ajouter à votre liste son refus de faire évoluer la démocratie tout comme François Legault dernièrement: les deux ont reconnu leur incapacité et leur peur.


    La démocratie est-elle achevée? Je ne pense pas; nous en subissons toujours ses lacunes, ses affres, mais nous profitons aussi de ses avantages acquis: la paix et une "sécurité". Oui je comprends votre désarroi, mais comment faire mieux sans risquer de mettre en péril cette paix et cette sécurité, lesquelles sont toujours très fragiles?


    La patience que vous mentionnez est une vertu à ne pas négliger dans notre quotidien; je vous en félicite; vous me la rappelez dans ce maintien précaire d'un équilibre afin d'éviter la chute.


    Il faut les "remercier" ces souverains que nous plaçons au pouvoir de nous gouverner et auxquels nous devons obéir, mais qui manquent quelques fois du vrai courage politique.


    Non, la démocratie n'est pas achevée: après nous ça ne sera pas le déluge et si nous voulons éviter la débâcle, il faut semer l'évolution et y travailler avec raison, petit pas par petit pas, patiemment.


    François Champoux, Trois-Rivières


  • Normand Bélair Répondre

    6 février 2023

    Et nous combien de temps encore à se laisser être abusé?


    Quand allons-nous cessez de se plaindre? Quand allons faire quelque chose, comme faire un pays?