Jean-Marc Fournier, le leader du gouvernement du premier ministre le Dr. Philippe Couillard n'a probablement pas apprécié le retour au Québec de Riadh Ben Aïssa.
L'actualité nous ramène le fameux dossier de SNC Lavallin et du CUSM. Le leader du gouvernement Couillard a été particulièrement prolixe cette semaine. Curieusement, il a été peu question de l'emploi qu'il a occupé chez SNC sur les dossiers internationaux dont ceux de la Libye qui semble l'avoir occupé lors de son séjour dans cette entreprise. Or, il se trouve que Riadh Ben Aïssa qui vient d'être extradé de la Suisse après avoir plaidé coupable à des actes de corruption avec l'ancien régime libyen de Mouammar Kadhafi revient hanter cette funeste période au Québec.
J'ai fait quelques recherches sur le web à propos du passage du député de Châteauguay chez SNC Lavalin, le même employeur que Ben Aïssa. Peut-être serait-il intéressant et utile d'entendre le député de Châteauguay sur ses relations avec Ben Aïssa alors que ce dernier est accusé d'avoir orchestré le versement de 22,5 millions en pots-de-vin pour truquer l'appel d'offres du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). La prochaine extradition sera certainement celle d'Arthur Porter qui était associé dans une firme de consultation avec le premier ministre Philippe Couillard.
PORTER, COUILLARD ET ASSOCIÉS INC. PORTER, COUILLARD AND ASSOCIATES INC.
Company Number
7573332
Status
Dissolved By The Corporation (S. 210) On 2012 10 04
Incorporation Date
22 June 2010 (over 4 years ago)
Company Type
Non-distributing corporation with 50 or fewer shareholders
Jurisdiction
Canada
Registered Address
Care of: Me André J. Côté, 511, PLACE D'ARMES, Suite 400, MONTREAL QC, H2Y 2W7, Canada
Canada
Directors/ Officers
inactive PHILIPPE COUILLARD, director
inactive ARTHUR PORTER, director
Registry Page
Pour ceux qui ne s'en souviennent plus, voici la situation juridique d'Arthur Porter:
Scandale du CUSM : mandat d'arrêt de l'UPAC contre Arthur Porter et Pierre Duhaime
Mise à jour le mercredi 27 février 2013 à 21 h 08 HNE
Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Le reportage d'Anne Panasuk
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a lancé mercredi des mandats d'arrestation ciblant notamment l'ex-directeur général du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Arthur Porter, son bras droit à l'époque, Yanaï Elbaz, l'ex-président-directeur général de SNC-Lavalin Pierre Duhaime, l'ancien vice-président de la firme de génie Riadh Ben Aïssa ainsi que Jeremy Morris, un administrateur de la société Sierra Asset Management qui aurait servi d'entremetteur pour les tractations illégales entre les dirigeants de SNC et ceux du CUSM.
L'UPAC a procédé à l'arrestation de M. Elbaz qui a par la suite été interrogé au quartier général de la Sûreté du Québec, à Montréal. Il doit comparaître jeudi pour répondre à des accusations de fraude envers le gouvernement et de recyclage des produits de la criminalité.
Dans un communiqué, Arthur Porter affirme pour sa part n'avoir jamais été contacté par « les autorités montréalaises, québécoises ou canadiennes » en lien avec cette affaire. Il soutient avoir été l'objet « d'allégations calomnieuses et scandaleuses dans les médias » depuis son départ de Montréal, en 2011. M. Porter affirme que des « gestes appropriés » seront posés lorsqu'il recevra de « l'information officielle ».
24 chefs d'accusation
Parmi les 24 chefs d'accusation portés contre les personnes visées figurent notamment ceux de fraude, de complot pour fraude, de fraude envers le gouvernement, d'abus de confiance et de recyclage des produits de la criminalité.
Dans les cas de Pierre Duhaime et Riadh Ben Aïssa, l'UPAC précise qu'ils font l'objet de nouvelles accusations criminelles qui ont été autorisées par le Bureau de lutte à la corruption et à la malversation.
Pierre Duhaime avait été interpellé en novembre 2012 et a comparu le 11 février dernier pour être formellement accusé de fraude, de complot pour fraude et de production de faux documents en lien avec le contrat de plus de 1,3 milliard de dollars pour la construction du nouveau campus du CUSM. Sa prochaine comparution a été fixée au 23 mai.
Il avait été relevé de ses fonctions chez SNC-Lavalin en mars 2012, après qu'une vérification indépendante eut révélé qu'il avait approuvé des versements douteux à des agents non identifiés pour une somme totale de 56 millions de dollars. L'entreprise avait alors qualifié son soudain départ de « retraite ».
La direction de SNC-Lavalin lui avait octroyé une indemnité de départ de 5 millions de dollars. Bien qu'aucune des allégations contre l'ancien dirigeant n'ait été prouvée en cour, SNC-Lavalin a déclaré avoir suspendu les versements de cette indemnité en décembre dernier, peu après son arrestation par l'UPAC.
Un autre extrait à propos du député de Châteauguay dans les médias :
Fournier chez SNC-Lavalin
L’ex-ministre Jean-Marc Fournier occupe un poste de vice-président principal planification stratégique chez Socodec, une division de SNC-Lavalin. © PHOTO D'ARCHIVES
Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
21-04-2009 | 09h20
La «pause de ressourcement» de l'ex-ministre Jean-Marc Fournier aura été de courte durée. Cinq mois après avoir annoncé son retrait de la vie politique, il a été embauché comme vice-président chez SNC-Lavalin, a appris le Journal.
L'ex-ministre de l'Éducation, des Affaires municipales et du Revenu occupe depuis cinq semaines le poste de vice-président principal planification stratégique au sein de la division Socodec.
Cette filiale de SNC-Lavalin oeuvre dans le domaine de la construction aux quatre coins du monde. Socodec est notamment connue des Québécois pour avoir rendu le toit du Stade olympique rétractable, à la fin des années 1980.
Des «amitiés» au gouvernement
Jean-Marc Fournier assure qu'il ne transige pas avec le gouvernement du Québec dans le cadre de ses nouvelles fonctions. «J'ai des amitiés [au gouvernement], mais pas de relations», a-t-il indiqué, au court d'un entretien téléphonique. «Je travaille beaucoup à l'international, pour des projets en Colombie, en Algérie, en Libye et aux Émirats arabes unis», dit l'ex-ministre.
M. Fournier précise qu'il a «fait écrire dans son contrat» qu'il ne ferait pas de lobbying auprès du gouvernement québécois au cours des deux prochaines années, comme l'exigent les règles édictées par le premier ministre.
L'ex-député de Châteauguay insiste également pour dire qu'il n'a pas décroché cet emploi alors qu'il siégeait encore à l'Assemblée nationale.
«Quand j'ai quitté, je n'avais pas d'emploi, dit-il. J'ai rencontré des chasseurs de tête et j'ai été très chanceux d'avoir une proposition ici», estime-t-il.
L'avocat de formation ne nie pas, cependant, que l'expérience qu'il a acquise dans le cabinet de Jean Charest sera utile à son employeur «en terme de conseils stratégiques et d'approches.»
En «congé», vraiment?
Jean-Marc Fournier semblait très occupé lorsque le Journal l'a joint, hier après-midi. Rien à voir avec le «congé» ou la «pause de ressourcement» qu'il avait expliqué vouloir s'accorder, en annonçant son retrait de la vie politique.
«Je soupe avec ma femme et avec ma fille à tous les soirs, assure-t-il. C'est une vie différente.»
SON PARCOURS POLITIQUE
Député de Châteauguay à l'Assemblée nationale entre 1994 et 2008.
Ministre des Affaires municipales, du Sport et du Loisir entre 2003 et 2005.
Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport entre 2005 et 2007. Il est alors confronté à une importante grève étudiante, causée par des coupures de 300 M$ dans le programme des prêts et bourses.
Ministre du Revenu et leader parlementaire du gouvernement entre 2007 et 2008.
D'AUTRES POLITICIENS ONT DÉCROCHÉ UN EMPLOI DANS LE SECTEUR PRIVÉ:
PHILIPPE COUILLARD
L'ex-ministre de la Santé obtient un emploi chez Persistence Capital Partners, du Groupe Santé Médisys, après avoir démissionné de son poste, en juin 2008. Le commissaire au lobbyisme a révélé que M. Couillard avait négocié ses conditions de travail avant de quitter la politique.
En collaboration avec Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.
Espérons que le premier ministre Philippe Couillard sera aussi volubile que certains de ses ministres pour commenter l'actualité et les rapports que l'un d'entre eux a entretenus comme collègue de travail avec Ben Aïssa. Nous aimerions l'entendre à ce sujet. Peut-être en aura-t-il parlé avec l'UPAC lorsqu'il a été rencontré.Publié le 18 septembre 2013 à 15h08 | Mis à jour le 18 septembre 2013 à 19h30
L'UPAC a rencontré Philippe Couillard
Le chef libéral Philippe Couillard....
Tommy Chouinard
La Presse
(Québec) Le chef libéral Philippe Couillard a reçu la visite mercredi des enquêteurs de l'escouade Marteau, le bras policier de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), au sujet des enquêtes en cours sur le financement des partis politiques.
Il en a fait l'annonce en conférence de presse. Il a précisé qu'il ne fait pas lui-même l'objet d'une enquête.
Cette rencontre était « non annoncée ». En matinée, lorsqu'il est sorti de son appartement de Québec, deux enquêteurs de la Sûreté du Québec lui ont demandé de le rencontrer. La discussion a duré moins d'une heure. Elle a porté sur le « fonctionnement » et les « pratiques » actuels et passés du PLQ en matière de financement. Aucun autre député du parti n'a reçu la visite des policiers. M. Couillard n'a pas voulu dire si le nom d'anciens élus du PLQ a été évoqué lors de l'entretien.
Cette rencontre est survenue au lendemain des révélations sur la perquisition de l'UPAC au siège social du PLQ, en juillet. Philippe Couillard a été critiqué par ses propres députés pour son silence sur cette opération.
Il a expliqué qu'il a décidé de faire preuve de transparence en rendant publique sa rencontre avec les enquêteurs.
Jean-Marc Fournier chez SNC Lavallin
PKP : Une autre façon de faire de la politique
Pierre Karl Péladeau33 articles
Président et chef de la direction de Quebecor inc. et de Quebecor Media inc.
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