Je me souviens de rien

Tribune libre

Sur votre page, il y a une section qui s'appelle «La tempête finira bien par éclater». Laissez-moi en douter. Bien sûr, depuis quelques mois, le Parti libéral du Québec encaisse plusieurs coups, mais ça ne semble pas l'ébranler. La preuve, aujourd'hui on apprend que Québec va continuer à financer les écoles juives, et ce, même si elles ne respectent pas le programme du ministère de l'Éducation. Si le PLQ avait vraiment encaissé des coups douloureux, il ne se permettrait pas de faire un tel affront aux Québécoises et Québécois, surtout que ces derniers sont soumis au nouveau cours d'éthique et de culture religieuse. Par contre, la communauté juive peut en être exclue. Si je n'avais pas déjà quitté le Québec, c'est certainement ça qui ferait déborder le vase, saint-simonac!
M'enfin, si le PLQ rit carrément de la population, c'est premièrement que cette dernière l'a élu à trois reprises. La première, ça passe. Mais les deux autres, come on, ce n'est pas fort fort! Pourquoi?
Il faudrait se rappeler l'affaire de la privatisation du Mont-Orford, des 103 millions de compression à l'AFE ou encore l'affaire Rabaska. On pourrait aussi parler de la réfection de Gentilly II ou le super hôpital de McGill. Bref, je ne me souviens peut-être pas de toutes les «affaires», mais c'est déjà trop.
Alors, il ne faudra pas s'étonner si le PLQ est réélu une quatrième fois.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2009

    @ Michel G
    Je ne crois pas aux Sauveurs, aux Messies. Le fait d'en avoir eu deux nous a fait avancer certes mais à eux seuls ils n'ont rien pu faire. René Lévesque et Lucien Bouchard n'ont pu obtenir ce que seul le peuple peut se donner.
    Cela commence par exprimer chacun chacune notre VOLONTÉ personnelle. Cela se prolonge dans la discussion. Il nous faut présenter les termes de notre volonté et en discuter afin de nous entendre sur les termes précis et concis d'une VOLONTÉ COMMUNE.
    Nous avons la chance actuellement de n'avoir pas de leader charismatique. C'est une chance parce que nous n'avons pas le prétexte qui nous ferait remettre entre ses mains l'expression de ce que nous voulons. Nous avons la chance, l'occasion unique, pour la première fois de notre histoire, de prendre en main cette expression. NOUS-MÊMES sans que personne nous tienne la main, sans que nous puissions compter sur d'autres que NOUS-MÊME, c'est ça l'indépendance. Le refus de dépendance, même à celle qui nous semble si réconfortante quand nous n'avons qu'à contempler l'action d'un autre ou d'une autre, en nous contentant d'applaudir quand il ou elle nous fait frémir, ou de critiquer, ou de bouder quand une inflexion de voix, un dire, ne nous plaît pas ou plus. C'est une occasion unique de briser l'habitude consumériste qui nous fait nous emballer pour un leader nouveau, puis le jeter après usage parce comme de raison, n'ayant pas nous-même fait ce qu'il faut, rien n'a pu être décisif.
    Il nous faut profiter maintenant de cette chance, il nous faut maintenant saisir l'occasion qui nous est donné, nous restent 15 courts mois pour ce faire. Ce qu'il nous faut ce n'est pas un leader. NOUS, le PEUPLE, nous sommes les patrons, l'autorité suprême sur laquelle se fonde l'État, sur laquelle doit se fonder l'État. Ce n'est pas le cas du Canada jamais soumis nommément à nos voix. Il nous faut le soumettre, pour cela il nous faut être appelé à exprimer nos voix pour le répudier.
    C'est à nous de dire aux plombiers, ingénieurs, charpentiers, journaliers, et manoeuvres qui s'offrent à notre service, ce que nous voulons qu'ils fassent comme travaux dans notre maison. C'est nous les architectes de notre maison. Nous prenons conseils, mais c'est à nous de concevoir l'esprit des plans que les architectes pourront nous proposer et ce sera à nous à mettre de l'avant les plans que nous aurons approuvés et gérer le chanter, parce que ces plans respecteront l'esprit de notre VOLONTÉ. Cette VOLONTÉ en ACTE qu'il nous faut maintenant savoir dire et exprimer.
    Quels seraient selon vous les termes d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ digne de ce nom ?

  • Michel Guay Répondre

    5 juin 2009

    Pour que la tempète éclate il faudrait des médias pour susciter cet éclatement .
    Des marches incessantes pour l'indépendance et l'émergence d'un leader charismatique pouraient permettre notre décolonisation , notre éveil, notre indépendance et notre ouverture au monde .

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Bonjour!
    Québec finance en tout douze écoles juives orthodoxes privées, à raison de 60 % de la subvention accordée pour un élève dans une école publique conventionnelle. Cela fait plus de 30 ans que ces écoles ne se conforment pas aux normes québécoises en matière d’éducation.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Vous dites "Votre théorie est que les Québécois francophones restent à la maison parce qu’ils ont peur ? Ils auraient conscience que le PLQ les traîte comme des imbéciles finis, mais ils restent quand même à la maison ?"
    C'est l'attitude générale, pour faire court. Les gens ne diront pas qu'ils ont peur et ce n'est peut-être pas tout à fait ça. Les québécois, en général, ne font pas confiance en leurs concitoyens québécois en ce qui concerne la direction des affaires économiques, à moins que ces concitoyens soient clairement fédéralistes.
    Il y a une sorte de mépris pour nous-mêmes, ça persiste encore bien que j'imagine que c'était bien pire il y a 30 ou 40 ans. Les québécois ne se font pas encore confiance, généralement parlant. C'est pour ça qu'ils préfèrent se faire niaiser par les libéraux plutôt que d'essayer de risquer le départ de la maison pour vivre par soi-même. Nous sommes des citoyens politiques adolescents. Nous ne sommes pas encore totalement sortis de notre colonialisme. Les québécois acceptent même le démantèlement de nos institutions et de nos grandes entreprises comme on accepte de payer pour les autres en autant que la paix règne, qu'il n'y ait pas de chicane.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Suite
    SONDAGES ET APPUIS À LA SOUVERAINETÉ
    Et soit dit en passant quand on lit que la souveraineté n'est qu'à 42% et qu'elle recule ou stagne dans les sondages... c'est qu'on compare des carottes avec des bâtons.
    Pour savoir si l'appui a la souveraineté augmente ou stagne ou diminue, il faut savoir à quelle question ont répondu les 42% qui l'appuient. Et, ce qu'on apprend c'est que la question en question est celle non pas de 1995 où près de 50% on voté OUI, mais celle toujours posée relative à l'indépendance sans partenariat. Or cette question n'a jamais dépassé les 30% d'appui ou rarement davantage... Si maintenant 42% des Québécois répondent OUI à cette question, c'est donc que l'appui à la souveraineté augmente.
    Reste à savoir aujourd'hui combien, hors campagne référendaire appuie la souveraineté telle que présentée en 1995 ? Si c'est 42%, c'est l'équivalent de ce qu'a récolté Jacques Parizeau avant le déclenchement de la campagne référendaire où le vote a finalement été de ± 50%.
    Le Canada frappe un mur
    C'est donc que les canadianisateurs frappent un mur. Malgré les immenses moyens dont disposent cet État, ses sbires et partisans, dans les cabinets, dans les entreprises, dans les universités, dans la haute finance. Malgré toutes leur science du maniement de la carotte et du bâton, malgré la science de leurs propagandistes, malgré leur contrôle direct ou indirect des médias, malgré tout, ils ne parviennent pas à emporter l'adhésion libre de ce peuple souverain du Québec qui répudie en l'état, l'État abusif unilatéral qui impose son ordre légal illégitime d'autorité sans se jamais réciproquement soumettre, comme l'État souverain du Québec l'a fait, aux voix du peuple. LUI AUSSI aurait été répudié... Sauf que... cela aurait tout changé... pourrait encore tout changer...
    Le Canada ne pourrait pas ou ne pourrait plus prétendre être un État légitime comme l'a réalisé en rêve dans son pur esprit Pierre Elliott Trudeau pour justifier son coup de force autocratique sur la base d'une réunion purement virtuelle rassemblant toute la députation du Québec dans une même Chambre fantasmatique et fallacieuse à l'époque où René Lévesque s'opposait à ce que les souverainistes siègent à Ottawa sous prétexte que la fondation imminente de l'État souverain du Québec règlerait le problème de l'illégitimité de tel État du Canada. Sauf que de report en report, depuis 40 ans, cette imminence n'est plus au rendez-vous... Tout le monde en convient maintenant, et je dirais que c'est tant mieux. Cela nous permet de cesser de penser comme si elle était là, ou même advenue. Ce n'est pas le cas...
    Peut-être serait-il
    - Temps de poser la question de la légitimité du Canada, ce la validité de sa légalité illégitime.
    - Temps de penser à rétablir la réciprocité des règles capables de fonder un État valide.
    - Temps d'appeler le peuple souverain du Québec à répudier l'actuel État de blocage constitutionnel dans lequel ses canadianisateurs nous enferment en se contentant de proférer des menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles contre nous pour nous faire dire NON, sans jamais se soumettre au OUI qu'il leur faudrait pour fonder un État du Canada valide et légitime capable de gouverner le peuple souverain du Québec sur son territoire national.
    C'est le Canada qui a le dos au mur, pas les souverainistes, pas la souveraineté du peuple, pas le peuple souverain. Tôt ou tard il devra affronter la VOLONTÉ du peuple souverain du Québec. Un État ne peut indéfiniment s'imposer de force et d'autorité. Les États passent, les peuples restent.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Faux, les écoles juives délinquantes sont sous surveillance. La suspension de l'avis de perte de financement a été décrétée par la ministre non pas pour continuer à financer indéfiiniment les écoles fautives mais pour favoriser la poursuite de l'année scolaire en cours et pour favoriser un règlement avec l'ensemble de la communauté juive qui elle respecte les lois du Québec. Et, ce règlement devra se mettre en place avant que ne commence la nouvelle années scolaire.
    Voir l'article du Devoir « Sanction bloquée contre des écoles juives » Clairandrée Cauchy - 2009 05 04
    « Le principal reproche fait à ces écoles est le non-respect du régime pédagogique, alors que le temps consacré à l'enseignement des matières prescrites est souvent très inférieur à celui prévu par Québec, soit 23,5 heures au préscolaire et 25 heures réglementaires au primaire et au secondaire. Ainsi, à l'école Mesifta, l'analyse des grilles horaires montre qu'on y offre entre 49 % et 71 % du temps prescrit pour les matières du programme de formation de l'école québécoise, selon le niveau d'enseignement. Le même scénario se répète, à des degrés divers, dans les autres écoles dont le permis a été renouvelé sous condition. »
    Il n'est pas question de minimiser le problème mais il ne faudrait pas non plus l'exagérer d'autant en affirmant sans nuance que « la communauté juive peut en être exclue » de ce qui s'applique à toutes et tous, l'écart à combler oscille entre 29% et 51% de ce qui s'applique à tous dans 12 écoles juives de Montréal.
    Quant à la question pourquoi avoir élu Jean Charest... deux et trois fois ?
    Pour la deuxième, il était minoritaire... et le PQ en déroute. Bernard Landry mal conseillé a quitté sur un coup de tête qu'il a regretté très vite, et la majorité a pensé qu'un plus jeune plus fou pourrait faire chanter les bougalous... C'est le principe du consommer-jeter... et du nouveau consumérisme du « nouveau produit qui lave plus blanc que blanc ». Sans parler de la division souverainiste... Pour la troisième fois, les mêmes causes ont produit les mêmes effets. Un PQ désorganisé venant tout juste d'élire une nouvelle cheffe après que le nouveau produit ait été jeté, QS a continué à diviser le vote souverainiste, sans cette division le PLQ ne serait pas majoritaire, l'ADQ aussi a été jeté comme produit dépassé par la mode de l'abstentionnisme et du « tous des pourris », la politique « jamais ne pourra changer quoi que ce soit ». Sous prétexte de vouloir des changements les abstentionnistes ne sont pas allé voté... et, rien n'a changé, histoire de confirmer leur idée que rien ne changera...
    Le problème avec cette stratégie de la chaise vide, c'est que ce ne sont que celles et ceux qui veulent du changement qui s'abstiennent de voter, les autres qui n'en veulent pas, sont de très sérieux et congruents citoyens, il vote pour qu'il n'y en ait pas, ce qui fait que celles et ceux qui veulent du changement et qui votent, ne sont pas assez nombreux pour faire le changement que veulent celles et ceux qui décident, Ô combien stupides ils et elles sont, de ne pas voter...
    Voilà ce qui explique l'élection des trois derniers gouvernement de deux mandats dont un de seulement 18 mois au lieu des 50 ou 60 réglementaires.
    Sans parler de la division du vote souverainiste... de la division des partisans du changement... Et, si le PLQ est réélu la prochaine fois contrairement aux sondages actuels, ce sera à nouveau la faute des partisans du changement qui ne votent pas et de celles et ceux qui votent mais qui aujourd'hui ne prennent pas la parole AVANT l'ÉLECTION, maintenant, pour exiger que les tenants du changement souverainiste fasse l'UNION de leurs forces, pour s'impliquer afin que cela advienne en commençant par « savoir ce que l'on veut et en ayant le courage de la dire »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Votre théorie est que les Québécois francophones restent à la maison parce qu'ils ont peur?
    Ils auraient conscience que le PLQ les traîte comme des imbéciles finis, mais ils restent quand même à la maison?
    Pendant ce temps, les anglophones eux n'ont pas peur de rire de nous et de faire comme si les Québécoises et les Québécois formaient un tapis.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Quelques explications probables à M. Racine :
    Le PLQ compte sur les votes de 90 % de nos anglophones et de nos immigrés plus les francophones qui ont peur de la séparation du Québec "la souveraineté moins l'association ou le partenariat". Ceux qui sont pour l'autonomie du Québec sont restés chez-eux en grand nombre à la dernière élection vu que l'affaire constitutionnelle n'était pas claire " aucune solution si le fédéral dit NON à ça".
    Fait que, le PLQ s'est fait élire parce qu'il promet que le Québec restera dans le Canada, ce qui rassure les Québécois qui ont ont peur de l'économie québécoise sans le ROC et son possible boycott avec son ami linguistique, les États-Unis pendant que la France de Sarkozy penche actuellement du côté d'Ottawa.
    Vous avez une autre explication ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Memento mori aurait été un meilleur titre en fait! http://fr.wikipedia.org/wiki/Memento_mori
    Si quelqu'un connaît le latin, j'aimerais bien connaître "mori" au conditionnel. Changer "Je me souviens" par "Je me souviens que je pourrais mourir", car seule les nations ont la possibilité d'être immortelle. En fait, pour un homme, de voir sa nation mourir, c'est presque inhumain.