La seconde bataille des plaines d’Abraham!
Citation du chevalier de Lévis :
« Nos espoirs sont élevés.
Notre foi dans les gens est grande.
Notre courage est fort.
Et nos rêves pour ce magnifique pays ne mourront jamais. »
Soldat Sanspareil - En espérant que cette citation saura vous inspirer pour commémorer la
Victoire Française de Ste-Foy le 28 avril 2010.
Rappelons-nous cette Victoire des troupes de terre Française, des
compagnies franches de la marine, des miliciens, avec le support des
amérindiens, remportée à Ste-Foy, sous le commandement du chevalier de
Lévis. Pour leur bravoure et leur attachement pour leur nation, qui était
nôtre en 1760.
Rendons hommage aux combattants de 1760, qui ont combattu pour leur
nation, leur langue et leur culture française et perpétuons leur
mémoire.
----
----
Il faut se souvenir de notre histoire nationale qui marque et marquera
encore notre société distincte en Amérique.
Pour rendre hommage aux braves de 1760, récupérons notre patrimoine,
rapatrions les armoiries royales de France, les armoiries de Québec, sur le
sol du berceau de la Nouvelle-France.
Honneur aux braves de 1760 sous les ordres du chevalier de Lévis,
vainqueurs de la seconde bataille des plaines d’Abraham, à Ste-Foy, le 28
avril 1760.
Soldat Sanspareil
2ème bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.tagtele.com/videos/voir/46581
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son
identité.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Le 250e anniversaire de la Victoire Française à Sainte-Foy, le 28 avril 1760
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13 commentaires
Archives de Vigile Répondre
27 août 2010Les Documents de Lévis aux Archives canadiennes
Pour en savoir plus consulter le lien suivant:
http://www.erudit.org/revue/haf/1951/v4/n4/801670ar.pdf
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François Mitterrand
Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2010En espérant que cette vidéo saura vous inspirez pour commémorer la Victoire Française de Ste-Foy le 28 avril 2010.
La chanson est "Auprès de ma blonde", interprétée par André Bauge sur l'album l'inoubliable vol.2, est en fait une marche militaire qui a également été chantée en Nouvelle-France par les soldats du Roy.
Pour en faire le visionnement consulter les liens et n'hésitez à les diffuser.
http://www.youtube.com/watch?v=ez25KJKUfQ8
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Honneur à nos Héros!
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François Mitterrand
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28 juillet 2010CIMETIÈRE DES HÉROS
Le cimetière de l'Hôpital et les chevaliers de St-Louis
Le site de l'Hôpital général compte aussi trois cimetières anciens. L'un d'eux a été établi en 1728 pour les « pauvres » et il est devenu officiellement le Cimetière de l'Hôpital général de Québec depuis 2001, seul cimetière de la guerre de Sept Ans au monde. Il regroupe les dépouilles de 1 058 soldats français, anglais, canadiens et amérindiens morts pendant toute la guerre de Sept Ans (1753-1760), ainsi qu'au champ d'honneur des plaines d'Abraham en 1759. Un grand nombre de ces soldats ont d'abord été soignés par les religieuses et leurs noms sont consignés dans les archives de l'Hôpital général. En 2001, les restes du général Montcalm, que conservaient jusqu'à ce jour les ursulines de Québec, y ont été déposés dans un mausolée à son nom. Le général rejoignait ainsi 17 de ses pairs. Notons que le cimetière renferme la plus importante concentration connue de militaires faits chevaliers de Saint-Louis, la plus haute distinction française de l'Ancien Régime
http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-213/Monast%C3%A8re_des_augustines_de_Qu%C3%A9bec.html
Soldat Sanspareil
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François Mitterrand
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28 juillet 2010En espérant que le Québec s'intéresse un peu plus à ceux qui ont donné leur vie pour leur Patrie!
Cimetière de l’Hôpital Général de Québec
Le cimetière de l’Hôpital Général de Québec. Plus de 1000 soldats français de plusieurs régiments sont enterrés dans ce cimetière et les ossements du Marquis Louis-Joseph de Montclam sont dans ce cimetière.
Pour en savoir un peu plus consulter cet excellent reportage au lien suivant:
http://www.youtube.com/watch?v=lI_e-JevJhM
Honneurs à nos ancêtres!
Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France Cimetière de l’Hôpital général de Québec
Pour en savoir un peu plus consulter le lien suivant:
http://inventairenf.cieq.ulaval.ca:8080/inventaire/oneLieu.do;jsessionid=8735B57BB1C79B55A338E937F7421992?refLieu=1416&returnForward=%2FoneTypeProtection.do%3FrefTypeProtection%3D16
CHRONOLOGIE
Année début
Année fin
Historique
1710 Ouverture du cimetière bientôt nommé “cimetière des Pauvres”. Malheureusement, les registres de cette période ont disparu.
1717 Un édifice appelé “les loges” est construit sur le terrain de l’Hôpital général. Il est composé de quatre loges voûtées et sert à recevoir les femmes aliénées.
1721 L’Hôpital général et les terres qui lui sont rattachées sont érigés en cure et deviennent la paroisse de Notre-Dame des Anges.
1728 Le cimetière de la nouvelle paroisse de Notre-Dame-des-Anges reçoit sa première inhumation officielle le 4 février. Le cimetière est composé à l’époque de la partie centrale actuelle, où se trouvent le charnier et le calvaire. Les loges en démarquent l’extrémité nord. (Source: Trépanier, Paul, 2002) (Roy, Alain,1999)(Bronze, Jean-Yves, 2001b)
1756 1763 Pendant la Guerre de Sept Ans, plus d’un millier de militaires français et britanniques sont inhumés dans le cimetière de l’Hôpital général.
1759 Suite à la bataille des Plaines d’Abraham le 13 septembre, l’hôpital reçoit de nombreux soldats. Puisqu’ils ne sont pas catholiques, les soldats anglais trépassés sont enterrés dans des fosses communes dans un champ au nord-est du cimetière, près des loges.
1760 De nouvelles fosses communes sont faites à l’est du cimetière pour enterrer les soldats anglais qui décèdent suite à la bataille de Sainte-Foy le 28 avril.
1802 Un nouveau bâtiment en pierre, plus grand, remplace les anciennes loges.
1828 Suite à un changement dans les pratiques funéraires, les premières stèles funéraires durables apparaissent dans le cimetière. (Source: Roy, Alain, 1999)
1840 Les rues des Commissaires Est et Saint-Anselme sont ouvertes. Le cimetière est alors bordé à l’est et au sud par un mur de pierre qui donne sur ces deux rues.
1857 Le bâtiment des loges, qui sert d’entrepôt de bois de chauffage depuis 1845, est démoli. Un nouveau hangar à bois est construit à cet endroit.
1938 Le cimetière est agrandi vers le nord, à l’endroit où se trouvaient “les loges”. Le hangar en bois de 1857 est démoli et la bande de terrain ainsi libérée est incorporée au cimetière, qui inclut dorénavant une partie des fosses communes de soldats anglais.
1941 Des travaux de construction d’un égoût par la Ville de Québec révèlent une partie de ces fosses communes. On croit que l’autre partie est située à l’extérieur du cimetière actuel, sous la rue Saint-Anselme. (Source: Samson, Denis, 2000)
1943 1946 La Ville de Québec poursuit des négociations avec la communauté des Augustines en vue d’élargir la rue Saint-Anselme. Ces négociations mènent à l’aquisition par la ville d’une bande de terrain de 18 pieds, ce qui nécessite le transfert de dépouilles parmi les plus anciennes du cimetière. (Source: Roy, Alain, 1999)
1944 Dans un article paru dans le Bulletin des recherches historiques au mois d’octobre, l’historien et archiviste Pierre-Georges Roy qualifie pour la première fois le cimetière de cimetière “des héros”. (Source: Bronze, Jean-Yves, 2001b)
1956 Le cimetière est agrandi vers le sud sur une bande de 50 pieds de large au dépens de la rue des Commissaires. Construction du charnier.
Après 1960 Les inhumations deviennent plus rares dans le cimetière, suite à l’enterrement de plus en plus de “pauvres” au cimetière Saint-Charles.
1981 Fermeture définitive du cimetière. (Source: Cloutier,Céline, 2001)
2001 Le cimetière est dorénavant dénommé cimetière de l’Hôpital général de Québec. (Source: Trépanier, Paul, 2002). Restauration du cimetière et inauguration du Mémorial de la Guerre de Sept Ans. Transfert le 11 octobre des restes du marquis de Montcalm au nouveau monument funéraire qui lui est dédié, dans le cimetière de l’Hôpital général.
Le cimetière des héros
Pour en savoir plus consulter le lien suivant pages 152 à 168
http://www.ourroots.ca/e/page.aspx?id=692987
Des archéologues seraient près de retracer les fosses communes de 1759
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201007/08/01-4296761-des-archeologues-seraient-pres-de-retracer-les-fosses-communes-de-1759.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_sciences_265_accueil_POS1
Publié le 09 juillet 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Des archéologues seraient près de retracer les fosses communes de 1759
Avec encore deux ou trois jours de fouilles devant eux, les archéologues restent confiants de trouver les fosses communes au chantier de réfection des égouts et de l'aqueduc de la rue Saint-Anselme, dans Saint-Roch. Cet emplacement accueillait autrefois le cimetière de l'Hôpital général de Québec.
Photo Le Soleil, Martin Martel
Isabelle Mathieu
Le Soleil
(Québec) Les archéologues de Québec sont peut-être à deux doigts d'une découverte majeure : les fosses communes des soldats morts lors des batailles des plaines d'Abraham et de Sainte-Foy en 1759 et en 1760.
Moment de fébrilité hier au chantier de réfection des égouts et de l'aqueduc de la rue Saint-Anselme, dans Saint-Roch; une dizaine de cercueils sont mis au jour dans ce qui était un cimetière de l'Hôpital général de Québec.
L'allure des tombes révèle qu'elles appartenaient certainement à des malades décédés à l'hôpital entre 1728 et 1850, possiblement après la guerre de Sept Ans (1756-1763), indique William Moss, archéologue en chef à la Ville de Québec. «Mais on espérait trouver autre chose», soupire M. Moss.
Cette «autre chose», ce sont les deux grandes fosses communes qui contiennent chacune plusieurs centaines de corps de soldats britanniques et français morts après la bataille des plaines d'Abraham de 1759 et la bataille de Sainte-Foy de 1760.
Désorganisation totale
D'après la documentation historique, la fosse commune pour les soldats français et écossais de religion catholique avait été creusée à l'intérieur du cimetière de l'hôpital, tandis que celle pour les Britanniques protestants était juste à l'extérieur. Mais personne n'a encore trouvé leur emplacement exact.
Il faut dire que les registres d'inhumation étaient très sommaires ou inexistants après la Conquête, la ville étant dans un état de totale désorganisation, fait remarquer l'archéologue. Avec encore deux ou trois jours de fouilles devant eux, les archéologues restent confiants de trouver les fosses. «Ce serait vraiment toute une découverte», commente William Moss.
Un archéologue assistera donc en tout temps aux travaux d'excavation de la Ville de Québec pour être certain de ne rien rater.
Un paléoanthropologue - un des trois seuls spécialistes du genre au Québec - est aussi au chantier pour faire, si la découverte se concrétise, une analyse des ossements des soldats morts il y a 250 ans.
«On pourrait en apprendre beaucoup sur l'art de la guerre à cette époque, décrit William Moss. On en saurait plus sur l'armement, le type de blessures et aussi de quoi mouraient les militaires. Est-ce que c'était peu de temps après les blessures sur le champ de bataille ou à cause d'une fièvre qu'ils auraient attrapée plus tard?»
Quant aux cercueils plus «ordinaires» trouvés hier dans ce qui était un cimetière des pauvres, certains ont été exhumés avec mille précautions pour permettre aux employés de creuser un puisard. D'autres pourront rester en place, après avoir été photographiés et dessinés. Les tuyaux passeront tout simplement à côté.
Les corps exhumés ou ce qu'il en reste seront réenterrés dans le cimetière actuel de l'Hôpital général de Québec
Soldat Sanspareil
2ème bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
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15 juillet 2010Journal des débats de l'Assemblée nationale
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-1/journal-debats/20100428/16041.html#_Toc260298293
Souligner le 250e anniversaire de la bataille de Sainte-Foy
Mme Agnès Maltais
Souligner le 250e anniversaire
de la bataille de Sainte-Foy
Mme Agnès Maltais
Mme Maltais: Mme la Présidente, toute nation a ses héros issus d'événements ayant marqué son histoire. Pour le Québec, la bataille des plaines d'Abraham fait figure de moment charnière, tant le marquis de Montcalm a perdu une des batailles qui ont façonné notre avenir.
Mais combien de Québécois savent que nos courageux ancêtres ont gagné la seconde bataille des plaines d'Abraham, la bataille de Sainte-Foy, le 28 avril 1760? De fait, grâce au courage des combattants alignés sous les ordres du chevalier François Gaston de Lévis, qui ont pris la défense de leur patrie devant une armée supérieure en nombre, notre armée remporte une brillante victoire. Les troupes de Lévis tiennent les hauteurs de Québec. Les Anglais, sous les ordres de Murray, sont assiégés. Les armées épuisées se font face et attendent les renforts. Hélas! L'arrivée des navires anglais avant les navires français a fait tourner la roue de la fortune et choisi les vainqueurs.
Honneur à nos héros, les combattants de la bataille de Sainte-Foy, dont les corps gisent dans le cimetière de l'Hôpital général, au coeur de ma circonscrïption de Taschereau. Merci, Mme la Présidente
http://www.youtube.com/watch?v=DYoMGyVDWa0
Rendre hommage aux troupes
françaises du chevalier de Lévis à
l'occasion du 250e anniversaire
de la bataille de Sainte-Foy
M. Maka Kotto
M. Kotto: Mme la Présidente, le lundi 28 avril 1760, il y a exactement 250 ans, les troupes françaises du chevalier de Lévis remportèrent une victoire éclatante sur les troupes anglaises d'occupation du gouverneur James Murray dans ce qu'il est convenu d'appeler la bataille de Sainte-Foy.
En cette journée de commémoration, un devoir de mémoire s'impose. Ainsi, par la présente, nous tenons à rendre hommage aux combattants de 1760 qui se sont battus pour reprendre la ville de Québec. Ils ont combattu pour leur nation, pour leur langue, pour leur culture française.
Qu'il me soit permis d'évoquer le chevalier de Lévis qui déclarait alors, et je le cite: «Nos espoirs sont élevés. Notre foi dans les gens est grande. Notre courage est fort. Et nos rêves pour ce magnifique pays ne mourront jamais.» Fin de citation. Et bonne méditation. Merci.
http://www.youtube.com/watch?v=nikVZH2Jy1U
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François Mitterrand
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29 mai 2010Statue de Lévis
http://www.assnat.qc.ca/Fra/accueil/publications/statues3nov08fr.pdf
Oeuvre de Philippe Hébert, datant de 1896, cette statue orne la facade de l'Assemblée nationale à Québec. A ses pieds, on voit son épée brisée et les drapeaux. La scène rappelle que lors de la Capitulation de Montréal, en septembre 1760, Lévis refusa de livrer les drapeaux français et proposa de se retirer sur l'Ile Sainte-Hélène, face à Montréal, pour continuer la lutte. Seule l'insistance de Vaudreuil vint à bout de la résistance du militaire. En avril 1760, Lévis avait donné espoir aux Canadiens en remportant la victoire à la Bataille de Sainte-Foy et en assiégeant la ville de Québec occupée par les troupes anglaises dirigées par James Murray. L'arrivée de navires anglais mit fin à cet espoir de rétablir la domination française sur la vieille capitale.
Dans cette sculpture, Hébert a bien su rendre la figure d'un personnage déterminé, d'un irréductible qui ne pliera jamais devant l'ennemi.
© 2006 Claude Bélanger, Marianopolis College
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15 mai 2010La Nouvelle-France (1534-1760) L'implantation du français au Canada
- Le français du roy
Le français était la langue de l'administration royale, celle des fonctionnaires, des officiers, des milices et de l'armée. Chaque année, en janvier, le gouverneur général et toute sa cour, de même que l'intendant, quittaient Québec pour Montréal (en passant par la rive nord, avec des relais à Neuville, Trois-Rivières et Berthier) et y séjournaient deux ou trois mois, amenant avec eux les bagages du personnel, les archives, les vêtements, la vaisselle et les abondantes provisions de bouche. Montréal devenait ainsi une capitale provisoire. C'est ainsi que le français du roy était répandu et entendu dans presque toute la vallée du Saint-Laurent. Tous les documents administratifs étaient rédigés en français et les ordres étaient donnés en «français du roy» aux soldats, dont un bon nombre de mercenaires (allemands et suisses). C'était également la langue du clergé, premier ordre social de la colonie: les ecclésiastiques, hommes ou femmes, ne s'exprimaient qu'en français, à l'exception des missionnaires, qui évangélisaient les Amérindiens dans leur langue. Tous les marchands, commerçants et entrepreneurs français ne parlaient généralement que le français de France.
Dans les écoles, on enseignait la religion, les mathématiques, l'histoire, les sciences naturelles et le français, lequel, rappelons-le, n'était pas encore enseigné en France aux «petites gens». Cet enseignement primaire ouvert à tous les habitants, même dans les campagnes, constituait une première pour l'époque et a certes joué un rôle non négligeable dans le processus de francisation, surtout dans le développement de la norme parisienne.
On doit souligner aussi que l'arrivée des militaires au Canada fut certainement l'une des causes ayant favorisé le plus la francisation du pays. Lorsque le régiment de Carignan-Salières débarqua à Québec à l'été de 1665, la colonie ne comptait que quelque 3200 habitants. Or, la venue subite de 1200 soldats et d'environ 80 officiers ne put qu'avoir un impact considérable sur le développement de la colonie, notamment en matière linguistique, car les communications dans l'armée royale se déroulaient exclusivement en français. Une fois la guerre finie avec les Iroquois en 1667, on estime que 30 officiers, 12 sergents et 404 soldats se prévalurent de l'offre du roi et se sont établis au Canada; plusieurs épousèrent des filles du roy. Entre 1683 et 1760, quelque 10 000 soldats et officiers des troupes de la Marine furent envoyés au Canada. Plus de la moitié des militaires sont retournés en France, mais les autres se sont établis au Canada.
Il convient d'ajouter aussi les immigrants de passage tels les artisans, les négociants, les marchands, ceux qui exerçaient des métiers spécialisés et les «manouvriers» (des «hommes à tout faire») en forte demande au Canada. Avec les militaires, tous ces immigrants n'étaient au Canada que de passage. Eux aussi sont certainement responsables en partie de l'uniformisation linguistique dans ce pays.
Pour en savoir plus:
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HISTfrQ
Soldat Sanspareil
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Archives de Vigile Répondre
2 mai 2010http://www.vigile.net/spip.php?page=forum2&id_article=27426
L’ensemble Nouvelle-France, dirigé par Louise Courville, utilise des textes historiques et réalise plusieurs recherches pour composer sa musique d’époque.
La Corporation de la victoire française de Sainte-Foy en 1760 tenait cet après-midi au parc de la Visitation une cérémonie commémorative pour souligner la dernière victoire française en Amérique. Et comme qui dit victoire dit chant élogieux, Louise Courville, directrice fondatrice de l’ensemble Nouvelle-France, a interprété son hymne aux soldats vainqueurs, un chant qui ramène la question identitaire au cœur des débats.
Sur le site même des premiers affrontements – Murray a dû abandonner l'église de Sainte-Foy – Louise Courville tenait à commémorer la dernière victoire française en Nouvelle-France. Celle qu’elle nomme Nouvelle-France officielle en tout cas parce que pour la musicienne passionnée d’histoire, la Nouvelle-France existe encore, officieusement du moins.
Le chant, composé à partir d’un morceau bien connu à l’époque, l’air de la victoire de Carillon survenue en 1758, se veut réunificateur. «Il a été composé pour redonner aux Québécois de toutes souches leurs racines historiques. La musique réunit les gens», estime Mme Courville.
Impossible pour l’amateure d’histoire de parler de la bataille de Sainte-Foy sans aborder le thème de l’identité québécoise. «On vit une certaine morosité au Québec sur le plan identitaire. À mon avis, c’est principalement dû au fait que l’histoire a été très peu enseignée depuis 20 ans. La devise du Québec a beau être Je me souviens, les jeunes ne se souviennent plus», affirme l’artiste engagée.
La directrice de l’ensemble Nouvelle-France déplore que les défaites francophones – lire la bataille des Plaines d’Abraham – fassent couler tant d’encre alors que les victoires sont célébrées avec si peu de faste et grâce au seul concours d’organismes bénévoles. «C’est la victoire du grand courage de nos ancêtres, elle devrait être fêtée de façon grandiose!»
Le DVD de l’ensemble Nouvelle-France est disponible au Musée de la civilisation et au Musée national des beaux-arts de Québec.
Soldat Sanspareil
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Archives de Vigile Répondre
28 avril 2010Pour plus de détails consulter le lien suivant;
http://pq.org/nouvelles/souvenir-notre-histoire-luttes-nos-soldats/
Soldat Sanspareil
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2010Se souvenir de notre histoire et commémorer les luttes de nos soldats - 28 avril 2010
Certains faits historiques font encore échos à des réalités d’aujourd’hui. La lutte de notre peuple pour sa survie, son émancipation et sa liberté ne date pas d’hier. Il y a 250 ans, les troupes françaises du Chevalier de Lévis remportaient une victoire éclatante contre les troupes du gouverneur James Murray, contre l’occupant anglaise.
À l’Assemblée nationale, mercredi 27 avril, les députés Maka Koto et Agnès Maltais ont souligné la victoire française de Sainte-Foy du 28 avril 1760.
Soldat Sanspareil
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Archives de Vigile Répondre
28 avril 2010Hélas il n'y a aucune grande cérémonie! Fait divers... au Parc des Braves
J'étais pour la commémoration de la Bataille des Plaines l'an passé parce que c'était une occasion en or de revisiter notre passé comme on le fait pendant une commémoration. Malheureusement, ça a dérapé...
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2010S'il subsistait encore de cette France aujourd'hui, nous saurions à qui envoyer nos félicitations.
"des miliciens"... C'est nous ça ?
Archives de Vigile Répondre
28 avril 2010Déclaration de la députée, commémoration de la victoire Française de 1760, 28 avril 2010
Pour plus de détails consulter le lien suivant:
http://agnesmaltais.org/
Soildat Sanspareil
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