Après l’infaillibilité papale de l’Église catholique, voici l’infaillibilité péquiste version Jean-François Lisée ! Malgré la débandade de son parti, le chef démissionnaire s’est autodécerné une note parfaite pour sa performance électorale.
Qu’est-ce qu’on ne peut pas entendre ? Jean-François prétend avoir évité le pire avec son Parti québécois. Imaginez-vous si ça avait été pire que pire !
Comment un homme intelligent comme lui peut-il avantageusement comparer son parti agonisant avec le fringant PQ de René Lévesque, qui décevait en 1973, soit ! Mais on savait qu’il avait la jeunesse et l’avenir devant lui.
Déconnecté
L’inanité de la tentative d’alliance avec la gauche radicale de Québec solidaire ne semble toujours pas avoir été comprise par les troupes de ce parti déconnecté.
Nicolas Marceau et Alain Therrien semblent avoir saisi la bêtise de ce rapprochement avec un parti « antinational » marginal, mais il se trouve des Frédérique St-Jean, de l’Aile jeunesse, pour juger que la question de l’identité est sale et pernicieuse, alors qu’elle est fondamentale et incontournable !
Monopole du bleu
L’extrême gauche, de concert avec la communauté anglophone, dépeignait déjà la loi 101 ou le mouvement indépendantiste comme « raciste » dans les années 1970 ! Québec solidaire perpétue cette tradition lamentable. Et à force de pression, on les sent nombreux, chez le Parti québécois, à vouloir baisser les bras. Bref, la CAQ a de beaux jours devant elle. Ses adversaires vont lui laisser le monopole du bleu.
Récemment, dans un rassemblement en hommage à Louis Riel, des péquistes m’ont approché pour me parler d’une stratégie pour refaire du Canada un pays vraiment confédéral, et non pas la fédération étouffante actuelle. Puisque les mots « indépendance » et « souveraineté » donnent de l’urticaire à tellement de Québécois, a-t-on vraiment un autre choix ? Si l’État du Québec – il faut arrêter de dire « province » – parvient à se rendre souverain à 85 % au sein d’une telle confédération, pourquoi pas ?