Il faut tout risquer maintenant et pousser le Parti Québécois à passer aux actes

Tribune libre 2009

Que ferons-nous pour l'indépendance du Québec, maintenant que le mouvement augmente en force mais sans guide précis quant à savoir ce que nous allons faire?

Beaucoup de théories fusent de partout. Plutôt que des théories, je vous propose la Finlande comme exemple et comme modèle.

D'abord, son territoire est périphérique, quoique d'une manière différente des exemples cités dans Géopolitique et avenir du Québec: Danemark, Hollande, Portugal, Norvège et Suède.

C'est dans l'histoire singulière de ces États que le Québec peut puiser ses meilleurs enseignements, car non seulement le Québec est périphérique, tout le Canada l'est également et si le Québec s'oriente vers l'indépendance, au moins cinq autres provinces ont atteint la stature de véritables États et vont agir en conséquence.

D'autre part, aux États Unis, au moins 28 États se sont prévalus du 10e amendement en ce sens qu'ils ne reconnaissent plus l'autorité de Washington sur leur territoire parce que Washington n'a plus aucune crédibilité, ou presque. Je peux vous écrire des centaines de pages sur ce sujet. Laissez-moi le temps.

Donc, si l'Amérique du nord est appelée à se morceler en plusieurs nouveaux États, ce qui n'ira pas facilement ni sans complications, alors prenons exemple sur d'autres régions du monde qui se sont morcelées, dont la Scandinavie, les Balkans, la Russie tsariste, l'URSS, l'Empire des Habsbourg et à sa suite, la Yougoslavie. En Europe en un seul siècle, les frontières ont été secouées comme jamais au cours des 2000 ans précédents.

Les imbéciles apprennent par leur propre expérience, avait dit Bismarck. je préfère apprendre par l'expérience des autres. À nous de faire de même.

Si nous avons besoin de vrais modèles, c'est bien en Europe que nous pourrons en trouver, puisque nous sommes tous ou presque de descendance européenne.

***
Si nous cherchons un modèle récent et utile pour nous, prenons la Finlande, devenue indépendante en 1917, à la faveur de la révolution russe. Ce petit pays qui construit maintenant les plus gros navires du monde, du moins les paquebots, n'a qu'une superficie de 370,000 kilomètres carrés environ, et une population qui ne dépasse pas six millions d'habitants.

Sa population se compose de :

1. Une majorité de Suomen, les Finlandais de souche.

2. Une minorité suédoise, des Svers, qui ont longtemps dominé la Finlande et imposé leur langue et leurs lois aux Finlandais de souche. Ils vivent surtout à l'ouest de la Finlande...

Cette minorité a fini par céder avec l'indépendance de 1919, s'est adaptée et a fourni des citoyens exemplaires au nouvel État, dont le célèbre Maréchal Mannerheim, qui ne parlait pas le Suomen avant l'indépendance. Il parlait suédois et russe et aussi français, langue des élites européennes.

3. Une minorité de Lapons, qui ont leur capitale régionale à Rovaniemi et qui se débrouillent fort bien.

La Finlande a fait partie de la Suède pendant 600 ans. Elle est tombée sous domination russe avec le Congrès de Vienne vers 1815, qui régla le sort de l'Europe après les guerres napoléoniennes.

C'est sous domination russe que sont nés les premiers mouvements de résistance et d'indépendance de la Finlande. Les Russes ont rétorqué par des arrestations, des emprisonnements et des pendaisons. On ne désobéit pas à Sa Majesté le Tsar de toutes les Russies.

C'est à la faveur de la révolution d'Octobre 1917 que les Finlandais demandèrent et obtinrent leur indépendance. Cette première révolution a disloqué l'Empire des Tsars par l'intérieur.

Du même coup, l'Empire des Habsbourg se disloquait et pour la première fois en presqu'un millénaire, la Vienne impériale devint capitale nationale. Freud, Stefan Zweig et aussi Hitler sont nés au cours des dernières années de l'Autriche impériale, dans laquelle ont vécu Johann Strauss, Beethoven, Franz Lehar et Schubert.

***
ET nous, qui arrivons à une époque cruciale pour l'Amérique du nord, alors que les empires post-impériaux nés du chemin de fer sont à leur tour appelés à se disloquer, qu'est-ce que nous pouvons faire, sinon s'adapter et prendre de l'avance.

Chapitre UN de Géopolitique et avenir du Québec fournit une explication contextuelle pour dire comment nous en sommes venus à constituer un peuple, une nation et un État naturel et optimal, apte et capable de se prendre en charge et d'agir en tant que tel, suivant les treize principes de stratégie d'État.

Quant à Ottawa, c'est le gouvernement d'un État arbitraire qui n'a pas beaucoup d'avenir.

C'est à partir de ces réalités et non de théories que nous devons marcher et agir.

IL s'agit en un premier temps que tous les Québécois, ou du moins une majorité assez instruite et consciente pour s'en rendre compte, prennent une décision radicale et nécessaire pour mettre fin à une situation devenue intenable.

Nous devons forcer le Parti Québécois à se grouiller et tout risquer avec la prochaine élection. Je n'y vais pas par quatre chemins lorsque j'ai proposé ce qui suit au sujet de cette élection.

***
Que sans le moindre doute, tous les électeurs et électrices du Québec soient publiquement informés comme suit :

VOUS VOTEZ POUR LE PARTI QUÉBÉCOIS, CETTE FOIS, C'EST PARCE QUE VOUS AVEZ PRIS CONSCIENCE ET DÉCIDÉ CE QUI SUIT:

1. Vous reconnaissez le Québec comme votre foyer national.

2. Vous reconnaissez le Québec comme votre État.

3. Vous ne reconnaissez plus Ottawa comme ayant autorité sur le Québec.

4. Vous autorisez le gouvernement du Québec à récupérer tous les pouvoirs d'État d'Ottawa et à agir comme tel.

5. Vous invitez sans ambage Ottawa à quitter le Québec.

6. Vous appuyez la démarche à venir du gouvernement de Québec de récupérer toutes les taxes, impôts et fiscalité d'Ottawa.

7. Vous appuyez la démarche à venir du gouvernement de Québec à exercer pleine autorité sur toutes les communications dans le territoire du Québec, comprenant chemins de fer, transports maritimes, routes, espace aérien, communications écrites et électroniques.

8. Vous autorisez le gouvernement du Québec à négocier d'État à État avec les autres provinces et les États américains, de même avec Ottawa, Washington et autres.

Il faut tout risquer maintenant et pousser le Parti Québécois à passer aux actes, au risque de tout perdre, ou de tout gagner.

Et ça presse, sinon ce sont les libéraux du Québec qui vont le faire parce que, IL FAUT LE FAIRE.

JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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27 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009

    Monsieur Paquet, avant d'engager un débat avec M. Sauvé, je vous conseille de bien lire au complet ses 113 articles que vous trouverez sur vigile, ce qui donnera beaucoup plus de pertinence à vos interventions.
    Souvent vous me faites penser à «La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf».
    F. Beauchemin à Lévis.

  • Georges Paquet Répondre

    16 novembre 2009

    Le ou les projets d'indépendance que vous proposez comprennent-ils la monnaie canadienne ou une nouvelle monnaie pour le Québec?
    Les Québécois pourront-ils conserver la nationalité canadienne et un passeport canadien? Et leurs enfants?
    Les Canadiens des autres provinces pourront-ils venir librement s'établir au Québec? Si c'est non, les Québécois accepteront-ils facilement que des conditions du même genre s'appliquent aux Québécois qui voudraient s'établir ailleurs au Canada?
    Avec des réponses claires, on peut ensuite engager une discussion intéressante.
    Merci

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2009


    Monsieur Paquet,
    Ce n'est pas une question de faveurs ni d'affection mais de
    STATUTS.
    Il n'est pas question de mettre "dehors tout ce qui est
    Canadien" mais de se défaire des pouvoirs centralisés
    à Ottawa contrairement à l'esprit et la lettre d'une
    authentique Confédération pourtant offerte en partant.

    Ce sont les provinces qui possèdent les statuts naturels d'États. Elles ont été inféodées le fusil dans le dos. Ottawa est arbitraire et doit céder tous ses
    pouvoirs. C'est avec Ottawa que nous avons des comptes à régler, de même au moins cinq autres provinces.
    Si les "59%" de Québécois non indépendantistes "aiment" le Québec comme vous dites, alors pourquoi maintenir l'infédoation
    du Québec à un pouvoir centralisateur, unitaire et arbitraire? Ils aiment le Québec soumis, inféodé, qui ne fait pas de bruit et où rien ne changera jamais, au grand plaisir d'Ottawa et de Bay Street. Les commandandites ont plus que réussi.
    Que ferez-vous lorsque l'Ontario que je connais bien décidera qu'il existe avec Ottawa un gouvernement de trop, ce que j'ai entendu à plusieurs reprises et ce qu'on peut entendre maintenant?
    Une question de STATUTS ET DE PRINCIPES DE STRATÉGIE D'ÉTAT n'est pas comprise par tout le monde, convenons-en.
    Les "59%" de Québécois que vous mentionnez ne le comprennent pas et plus de la moité des indépendantistes ne le comprennent pas non plus. Dans un cas comme dans l'autre, la sentimentalité l'emporte sur une connaissance élémentaire de CE QUI FAIT UN STATUT ET DES PRINCIPES QUI LES GOUVERNENT.
    Pour monsieur Paquet, les choses vont bien donc il n'y a rien à changer. C'est ce que disait Robert Bourassa pour gagner son élection de 1973. Il n'a pas dit pour qui les choses vont bien.
    JRMS

  • Georges Paquet Répondre

    15 novembre 2009

    Il ne faut pas accepter la mthèse trop répandue qui voudrait que ceux qui ne militent pas pour l'indépendance du Québec n'aiment pas le Québec ou ne sont pas de bons Québécois. Ce serait terrible de laisser croire que 59% des Québécois n'aiment pas le Québec.
    Si le projet d'indépendance du Québec ne reçoit pas l'appui que certains souhaiteraient, c'est certainement parce plusieurs éléments du projet ne sont pas exposés clairement. Ainsi, de nombreux partisans de la souveraineté ne savent pas que le PQ souhaite qu'un Québec souverain garde la monnaie canadienne et le passeport canadien. D'autres partisans de l'indépendance voudraient, comme Monsieur Sauvé, mettre dehors, tout ce qui est canadien. Les partisans de cette option devraient savoir pourtant que René Lévesque a parlé très brièvement d'abandonner la monnaie canadienne, en 1977. Il a très vite retiré cette idée. Les Québécois ne voulaient pas de cette option, et je suis convaincus qu'ils n'en veulent toujours pas.
    Alors ceux et celles qui veulent obtenir l'adhésion des Québécois à leur option doivent être plus clairs et plus précis.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2009


    Monsieur Robert Chevalier de Beauchesne,
    Parce que le peuple est le statut d'une population
    différenciée par la langue et l'histoire. Tels sont les
    deux facteur principaux qui font la différence entre une
    population indifférenciée, comme par exemple une colonie,
    et un peuple.
    Parce que la nation est une société territoriale, qui
    possède de fait et de droit un territoire, en fait
    SON territoire, duquel elle tire la subsistance,
    l'identité et la raison de vivre. Les Québécois sont
    reonnus nation parce qu'ils ont conquis par osmose et
    symbioses un territoire dont ils ont fait leur foyer
    national et l'assise de leur État.
    Parce que l'État ne peut exister sans les assises
    territoriales conquises par la nation. Il ne peut exercer
    pleine autorité qu'à l'intérieur de ce territoire.
    Ces données sont statutaires, concrètes et pratico pratiques.
    Elles ne sont ni théoriques, idéologiques ou philosophiques.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2009


    En Amérique du nord, le Québec, comme les autres province,
    les États américains et les deux États post-impériaux que
    sont Washington et Ottawa, le Québec est une nouvelle
    entité géopolitique.
    Reconnu peuple et nation dès 1839 par Durham, reconnu
    État le 11 décembre 2000 par la Loi 99, reconnu de
    nouveau nation le 29 novembre 2006,ces reconnaissances
    sont demeurées sans effet.
    Pourqoi? Parce que le peuple ne s'est pas reconnu
    lui-même pour ce qu'il est: un peuple, une nation et
    un État. Il accepte de rester une population de province
    d'Empire inféodée à un pouvoir centralisateur, unitaire
    et arbitraire et ce qui est pire: il accepte comme normale
    sa soumission servile à ce pouvoir post-impérial.
    L'essentiel en partant, c'est que le peuple commence
    par se reconnaître. Sinon, personne ne le fera pour
    lui.
    Être reconnu peuple, nation et État n'est pas une faveur
    ni une marque d'affection. C'est un STATUT ce qui veut
    dire que ce qui est RECONNU PEUT STATUER, DÉCIDER, AGIR
    AVEC ENVERGURE PAR LUI-MÊME ET POUR LUI-MÊME.
    Le statut reconnu d'abord, les constitutions viendront
    ensuite.
    Mais nous avons toujours mis la charrue en avant des boeufs.

    D'où l'importance d'une élection référendaire par lequel
    nous posons au peuple la question fondamentale: Est-ce que
    vous vous reconnaissez, oui ou non ?
    C'est à cette condition expresse que le Québec sera reocnnu.
    Le reste viendra ensuite.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2009

    Monsieur Sauvé,
    Profitant de l’exemple de la Finlande que vous introduisez ici, je me permets de vous relancer sur la question de l’identité nationale. La Finlande a certes beaucoup en commun avec le Québec, mais demeure néanmoins une grosse différence : la Finlande est le pays, l’État des Suomen, c'est-à-dire en langue finnoise, des Finlandais. Cela revient à dire que les Svers n’ont pas que concédée l’indépendance, ils ont accepté que le nouvel État continue d’être clairement identifié à la majorité suomi.
    Vous voyez sans doute où je veux en venir, pourquoi chez nous la majorité canadienne-française ne pouvait avoir un État qui lui soit clairement identifié, notamment en rebaptisant the Province of Quebec du nom de Canada-Français? Pourquoi en somme, la nation canadienne-française ne pouvait pas être une nation ET un peuple au sens politique du terme, comme les Finlandais le sont devenus en se dotant d’un État national.
    En clair, pourquoi chez-nous c'est le nom donné par la minorité anglaise qui devait prévaloir? C’est un détail? Je ne le pense pas, puisque à cause de ça depuis 40 ans, les Canadiens-Français québécois font les frais d’une telle dénationalisation, qu’ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.
    Cordialement,

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2009

    J'ai relu votre proposition attentivement, y est réfléchi, elle m'apparaît claire, très brillante et la meilleure option pour les souverainistes qui aimeraient quitter le statu quo et la gouvernance provincialiste.
    De plus, elle si simple que je ne comprends pas que depuis 40 ans, avec tous les budgets de recherche dont dispose le PQ, qu'il n'y ai pas encore pensé.

    Vous devriez contacter le PQ afin de leur proposer ! Si le PQ l'accepte et l'intègre à leur plate forme avant la fin de l'année, puisque le temps presse, je me joindrai au PQ. S'ils refusent de la soumettre à leurs délégués et n'en veulent pas, me permettez-vous de l'utiliser ?
    J'ai proposé à la fin de la semaine dernière aux quatre députés de l'ADQ, qui bénéficie tout de même d'un budget annuel d'environ $600 000 par an et de quatre voix à l'Assemblée nationale, puisqu'ils sont présentement à la recherche d'un nouveau chef et d'une nouvelle orientation politique, de prendre la direction de ce parti et je leur ai proposé la Souveraineté Autonomiste.
    La souveraineté association du PQ étant une souveraineté ''confédérationaliste'' requérrant un référendum et menant à une autonomie réduite et négocier exclusivement avec Ottawa.
    Tandis que la Souveraineté Autonomiste que je propose est une souveraineté plus autonome requérrant une élection décisionnelle menant à une autonomie complète du Québec et permettant de négocier avec le monde entier.

    C'est ce que j'ai proposé à l'ADQ comme nouvelle orientation politique s'ils me permettent d'en prendre la direction.

    Si toutefois cette philosophie ne convenait pas aux députés de l'ADQ, refusant personnellement le statu quo et étant orpheline de parti, je le proposerai alors dans la plate forme d'un nouveau parti en vu des prochaines élections. Dans le cas, bien sûr, d'un refus du PQ de profiter de votre brillante idée et que vous me le permettiez.

    Souveraineté Autonomiste
    VOUS VOTEZ POUR LE PARTI XYZ, CETTE FOIS, C’EST PARCE QUE VOUS AVEZ PRIS CONSCIENCE ET DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
    1. Vous reconnaissez le Québec comme votre foyer national.
    2. Vous reconnaissez le Québec comme votre État.
    3. Vous ne reconnaissez plus Ottawa comme ayant autorité sur le Québec.
    4. Vous autorisez le gouvernement du Québec à récupérer tous les pouvoirs d’État d’Ottawa et à agir comme tel.
    5. Vous invitez sans ambages Ottawa à quitter le Québec.
    6. Vous appuyez la démarche à venir du gouvernement de Québec de récupérer toutes les taxes, impôts et fiscalité d’Ottawa.
    7. Vous appuyez la démarche à venir du gouvernement de Québec à exercer pleine autorité sur toutes les communications dans le territoire du Québec, comprenant chemins de fer, transports maritimes, routes, espace aérien, communications écrites et électroniques.
    8. Vous autorisez le gouvernement du Québec à négocier d’État à État avec les autres provinces et les États américains, de même avec Ottawa, Washington et autres.
    Jeanne du Lys

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    J'étais à cette manifestation, monsieur O, avec mon drapeau du Québec, j'étais fière d'être Québécoise et surtout ça m'a fait du bien de constater que je n'étais pas la seule à aimer profondément le Québec et à être prête à me battre pour sa liberté.
    Et j'ai crié de toute mes forces;
    Liberté ! Liberté ! Liberté !
    UNE PAYS UN PAYS UN PAYS
    NOUS VAINCRONS NOUS VAINCRONS NOUS VAINCRONS
    Ça m'a tellement fait du bien de laisser sortir ce que j'avais longtemps refoulé.
    Le moment est venu d'agir.
    Debout Québécois !
    Et vive la République Française d'Amérique !
    Jeanne du Lys

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    Monsieur Bousquet, je réitère, les Québécois ne veulent plus rien savoir des référendums, moi non plus je ne veux rien savoir de perdre mon temps à tourner autour du pot.
    Jamais je ne voterai plus pour aucun parti qui promet des référendums c'est une perte de temps et d'argent inutile et le résultat sera toujours contrôlé par le fédéral tant qu'on ne sera pas débarassé d'eux.
    De plus, je ne veux plus rien savoir d'aucune confédération, on n'est déjà une confédération monsieur Bousquet et voyez le résultat !!! Le PLQ est confédéraliste monsieur Bousquet ! Alors pourquoi ne votez vous pas pour le PLQ ?
    Premièrement à quoi servirait de voter pour une confédération on n'est une confédération ??? Pourquoi voter pour ce que nous sommes déjà ???
    Je veux être maître chez-nous faire nos propres lois, parler en français dans mon pays, fini le bilinguisme et gardez 50 milliards par année dans nos poches pour payer notre dette.
    Je veux un PAYS !
    Et tant qu'un parti ne le proposera pas je serai orpheline de parti.
    À mon avis si un parti crédible défendait l'indépendance on l'aurait notre 50% plus un nécéssaire à l'Assemblée Nationale.
    Pourquoi 60%, nul besoin de 60% juridiquement, renseignez-vous. On croirait que vous travaillez pour le fédéral. Personnellement je ne reconnais aucune validité à Dion et sa loi sur la clarté qui n'a pas été approuvé par référendum et de toute manière il n'est aucunement question de référendum dans ce que nous parlons.
    Nous parlons ici d'une élection référendaire, ce que vous dites n'a donc rien à voir avec ça. La loi sur la clarté n'a premièrement aucun rapport dans notre discussion.
    Jeanne du lys

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 novembre 2009


    Le PQ avait déjà perdu son premier référendum (1980) quand il s’est vu dans le miroir : le rapatriement unilatéral et la Charte trudeauesque. Un mur! Pas d’issue! La Charte invalidant celle du Québec et la Cour Suprême confirmée dans sa mission au service de la Reine. Canadian Nation Building. Toute velléité d’indépendance à l’intérieur du royaume sera violemment réprimée.
    Lévesque ne s’en est pas vanté à son peuple. Il s’est réfugié derrière le beau risque. Fait mine de jouer au plus fin avec le renard Trudeau. Au lieu de grimper au créneau comme un Général, haranguer la foule, stimuler son courage pour le combat vers la liberté. Il est monté fumer sur la colline, boire le calice jusqu’à la lie. On connaît la suite : peuple entretenu sur de faux espoirs, par de faux leaders qui n’ont jamais avoué leur impuissance constitutionnelle et sont parfois partis en blâmant le peuple peu entreprenant.
    Avant une élection décisionnelle, il faut redonner confiance en eux-mêmes aux Québécois. Car toute élection à l’intérieur de la fédération canadienne sera proclamée illégitime à moins d’une majorité écrasante. C’est alors l’opinion internationale qui retiendra cette néomonarchie de nous envahir au nom d’acte séditieux.
    Or, nous commençons à comprendre que les Québécois qui ne votent plus sont prêts à s’exprimer dans la rue. Trois cents Québécois déterminés ont réussi à dévoyer le cortège royal devant les Black Watch! Lundi prochain, au Musée Juste pour rire, plusieurs organisations respectées (politiques, syndicales, sociales…) feront cocus pour réunir une coalition géante en vue de réagir dans la rue à la récente agression de la Supreme Court of Canada contre l’usage du français en Amérique. Comme le dit souvent M. Sauvé, le jour approche!
    Dès que les Québécois auront perdu le goût d’obéir comme agneaux sacrificiels, ils la réclameront à grands cris, l’élection décisionnelle pour un Québec libre.
    Réfléchir avec Dominic Desroches dans sa série Penser le Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    @ Marcel Sylvain Tremblay
    Merci monsieur Tremblay, je n'étais pas au courant de ça, c'est catastrophique !!
    Monsieur Sauvé prenez s'en note, monsieur Tremblay a raison il faut ajouter ça.
    ''Par ailleurs, vos huit points sont bons, quelque soit le parti. Pourrait-on rajouter un point
    0.5 qui promettrait sans équivoque le rejet inconditionnel de ce projet de traité (Projet de Traité de l’Approche commune) dès les premiers jours de la prise de pouvoir ?''
    Jeanne du Lys

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    @maude levasseur
    Madame Levasseur, Vous avez dit : ''Il faut aussi se poser la question : pourquoi les Québécois francophones refusent l’indépendance ?''
    J'ai beaucoup travaillé sur le terrain et le problème n'est pas que les Québécois refusent l'indépendance.
    Le problème est que les Québécois ne veulent plus rien savoir des référendums car les résultats sont toujours manipulés par le fédéral. Ils ne croient plus au référendum comme stratégie pour réaliser notre indépendance. Normal, ça n'a jamais fonctionné.
    De plus, combien sont en prison suite à cette fraude ? Pourquoi le résultat n'a pas été contesté et recompté excluant les votes illégaux ? Ils savent très bien et moi aussi qu'un autre référendum même avec 60% d'appuis serait trafiqué à moins de 50%...
    Le nombre de Québécois sur les listes électorales n'est même pas le même au provincial qu'au fédéral ??? Il y plein de gens sur la liste électorale dans la région de Québec qui ont comme adresse le bureau de l'assurance maladie ??
    Le fédéral a tout mis en place pour qu'un référendum ne passe jamais. Et il sécurise davantage la situation en acceptant 55 000 nouveaux arrivants par an.
    Alors on doit faire vite si non il sera trop tard.
    Les Québécois veulent une élection référendaire. Ils sont écoeurés de tourner en rond.
    De plus, après 40 ans de promesses, ils ne croient plus que le PQ puisse réaliser l'indépendance. Ils ont perdu confiance en lui.
    Si le PQ devenait plus sérieux et décidait d'opter pour l'élection référendaire, puisque ça c'est du concret, les gens le suivrait probablement, moi la première.
    Allez sur les blogues des jeunes péquistes et demandez-leur s'ils seraient d'accord avec une élection référendaire et vous verrez par vous-même.
    Jeanne du Lys

  • Gilles Bousquet Répondre

    14 novembre 2009

    Jeanne du Lys, si chaque souverainiste en gagnait un autre, juste un autre, à son option constitutionnelle, il y aurait 80 % de souverainistes au Québec. Ça serait encore plus efficace que si le PQ parlait de souveraineté nuit et jour, sans arrêter, ce qui écœurerait les Québécois aller-retour.
    Le 60 % de Québécois qui veulent encore voter NON s'il y avait un référendum demain matin sur la souveraineté du Québec, pensent qu'ils sont mieux dans le Canada qu'à l'extérieur. Comment les faire changer d'idée d'un coup sec ? Dur à faire pour un individu ou un parti politique. Tentez l'expérience avec un de vos voisins.
    Chose certaine, on n'y arrivera pas en insultant les fédéralistes ou les "confédéralistes" ou les mous de l'option. Pas plus qu'on obtient ce que l'on veut en insultant un humain. La carotte est plus utile que le bâton, à la fin, pour ses fins.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    @Georges Paquet
    Monsieur Paquet, il est l'auteur de cet article !!!
    J.René Marcel Sauvé (JRMS)
    Je vais vous dire qui il est :
    J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l’auteur de Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires.
    Si ses articles vous intéressent :http://www.vigile.net/_Sauve-Rene-Marcel_
    Et vous qui savez tout, peut-on savoir qui vous êtes exactement ?
    Votre vrai nom et ce que vous faites dans la vie ?
    C'est que vous vous exprimer exactement comme certains soldats de Québec solidaire qui viennent toujours nous écœuré à chaque fois qu'on parle du PQ sur différents blogues.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    @Gilles Bousquet
    Monsieur Bousquet tous le monde le sait que vous êtes un confédéraliste, vous avez droit à votre opinion cependant respectez nos opinions.
    Les Québécois en ont marre des paroles et des promesses du PQ depuis 40 ans. C'est un pays qu'ils veulent.
    Idem pour QS, qui nous parle de souveraineté, s'ils sont élus peut-être qu'ils feront une consultation, peut-être qu'ils feront un référendum, ils verront dans dix ans...encore des paroles et paroles et paroles... De surcroît, Amir qui a lu un poème québécois pendant la dernière campagne et qui se disait très nationaliste. À peine a t-il été élu, qu'il a été fêter ça avec le conseil IRANIEN CANADIEN à TORONTO au lieu d'être au conseil de QS au QUÉBEC...
    Indépendance mon oeil !!!
    (Au moins le PQ est un vrai parti nationaliste contrairement à QS qui défende le multiculturaliste et le port du voile islamique...)
    Ce n'est pas des paroles que les Québécois veulent c'est des actes !
    Le PQ nous racontent qu'ils sont souverainistes pour récupérer nos votes sauf qu'après 40 ans nous ne sommes toujours pas un pays !!! On donne toujours 50 milliards par année en taxes et impôts au fédéral au lieu de rembourser notre dette !!!
    S'ils veulent vraiment faire l'indépendance qu'ils arrêttent d'en parler, de la promettre et qu'ils la fassent !!
    Ça fait de nous prendre pour des imbéciles !!
    Le PQ est un peu comme un amant qui fait des promesses mais qui après 40 ans n'a toujours pas livré la marchandise ! Le PQ souffre d'impuissance...
    Il aurait peut-être besoin d'un petit coup de viagra...
    Il n'a pas de colone, il a peur des quant dira t-on.
    Il y en a mare à la fin. Je comprends que certains baby boomers nostalgiques votent encore pour René Lévesque mais René Lévesque est mort.
    Les générations X et Y, analysent la situation détachés de nostalgie et pour eux le PQ n'a aucune crédibilité concernant l'indépendance du Québec et encore bien moins en gouvernance.
    Peut-être que la dette préoccupe moins les baby boomers mais les X et Y savent très bien qu'il risque de ne plus en avoir d'argent lorsque leur retraite arrivera.
    Les jeunes veulent l'indépendance et si le PQ veut leur vote il devra se déniaiser un peu et agir.
    Il devra passer de la parole à l'acte.
    Il n'y a qu'une façon de faire l'indépendance c'est d'arrêtter d'en parler et de la faire.
    Étant donné les commandites, les fraudes électorales, etc. la seule solution pour s'en sortir est l'élection référendaire.
    Monsieur Sauvé a tout à fait raison là-dessus.
    La gouvernance du PQ est catastrophique, je vous ferai remarquer que c'est le PQ qui a créer les commissions scolaires anglaises de Montréal. C'est le PQ qui a tout débalancé notre système de santé. C'est le PQ qui a fait de notre système d'éducation ce qu'il est aujourd'hui.
    Et vous voudriez qu'on vote pour une gouvernance péquiste ???
    Si les gens doivent voter pour la gouvernance la moins pire, il y a de fortes chances qu'ils n'aillent pas voter du tout, qu'ils essaient un nouveau parti ou qu'ils votent pour le PLQ, encore une fois aux prochaines élections .
    Justement la seule raison pour laquelle les X et Y voteraient pour le PQ serait qu'il propose l'indépendance du Québec. Et pas des promesses on n'y croit plus aux promesses du PQ, c'est des actes qu'ils veulent.
    L'ÉLECTION RÉFÉRENDAIRE !
    Vous avez dit : ''Risquer que les Québécois votent encore pour le PLQ ? Suite à une telle défaite, le PQ serait mort et enterré, en plus d’avoir perdu l’élection.''
    Le chat sort du sac, vous le dites vous-même ce qui est important pour le PQ ce n'est pas leurs convictions ou notre indépendance mais le pouvoir ???
    Et le PQ sera mort et enterré s'il devient un copié collé du PLQ ! Et c'est de plus en plus ce que le PQ est entrain de devenir.
    Au diable le pays c'est le pouvoir et la carrière qui importe ?
    Il n'y a que ça qui compte pour eux ?
    Les Québécois rêvent enfin d'un parti et d'un chef qui aura des convictions et qu'il les fera passer avant tout.
    Le PQ de René Lévesque est-il devenu un prostitué politique assoifé de pouvoir sans aucune conviction ???
    Pour ma part, je crois que la seule chose qui remettrait le PQ dans la course c'est justement qu'il décide d'opter pour l'élection référendaire, si non il ne sert plus à rien.
    Vous parlez de faire des sondages, justement faites-en et vous comprendrez que malgré le fait qu'aucun parti ne parle vraiment d'indépendance, concrètement, l'indépendance obtient un meilleur score que le PQ au Québec.
    Si le PQ décidait de mettre l'élection référendaire dans leur programme, demain matin je joindrais leur rang. En attendant je suis orpheline de parti comme la majorité des Québécois qui ne vont pas voter.
    On pourrait-tu avoir un chef de parti qui a des convictions, qui a une colonne et qui n'est pas un valet desmaraitistes ???
    Jeanne du Lys

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    La Finlande a atteint le statut d'État optimal, le Québec demeure annexé et réduit dans ses capacités d'agir à celui d'un demie État.
    Ceci n'est pas un débat académique. La Finlande a dégagé une stratégie d'État d'envergure dans le domaine de la foresterie, ce que le Québec ne peut faire pour les raisons suivantes:
    http://www.vigile.net/Foresterie-la-Finlande-un-modele
    JCPomelreau

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2009

    Il faut aussi se poser la question : pourquoi les Québécois francophones refusent l'indépendance?
    L'ignorance, la peur, la mauvaise information, le doute, le manque de confience en eux?... je crois que c'est tout ça!
    Il faut avant tout faire des rassemblements dans toutes les villes, les villages et les campagnes pour informer, rassembler, convaincre. Le PQ ne fait pas un travail de brousse avant les référendums et il est loin des gens à cause de sa partisannerie et ses chicanes internes antérieures et ses chefs désavoués. C'est beaucoup mieux maintenant, mais le travail de fond n'est pas encore fait.
    Comme le PQ en a encore pour 4 ans à attendre pourquoi ne fait-il pas ce travail sur le terrain en attendant?

  • Gilles Bousquet Répondre

    14 novembre 2009

    C'est très intéressant, l'histoire de la Finlande que nous pouvons prendre en exemple mais c'est ici qu'il faut choisir, selon notre situation exceptionnelle, ce qui devrait être fait ou non au point de vue constitutionnel.
    Premier mouvement : Convaincre plus de Québécois de l'avantage d'un Québec souverain avec association ou partenariat ou indépendant genre séparé ou d'une vraie confédération canadienne, à la place de la fédération centralisatrice et anglicisante actuelle.
    Sans ce premier mouvement, pas de référendum gagnant et pas de changements constitutionnels sauf quelques aménagements administratifs ou autres, en prenant le risque qu’ils satisfassent la majorité de Québécois, comme maintenant, jusqu'à la fin des temps mais, c'est très difficile de faire autrement.

  • Tremblay Sylvain Répondre

    13 novembre 2009

    Moi, monsieur Sauvé, je n'ai plus confiance au Parti québecois depuis qu'il a préparé et signé les deux documents préparatoires au Projet de Traité de l'Approche commune, en tant que gouvernement, et fait une commission parlementaire là-dessus sans que les négociations secrètes soient interrompues, minant du fait même son intégrité, son sérieux ou son impartialité. Ce projet était tellement bien ficelé que le gouvernement libéral n'a plus eu qu'à le signer en 2004, sans même obtenir une opinion juridique indépendante qu'il avait pourtant envisagée en 2003.
    Ce projet est le plus grand danger auquel fait face actuellement le Québec. Sans son rejet par quelque gouvernement québecois que ce soit, avant qu'il ne soit finalement inscrit dans la Constitution canadienne, une épée de Damoclès insoutenable, nous perdrons tout le pays innu, presque la moitié du Québec.
    Par ailleurs, vos huit points sont bons, quelque soit le parti. Pourrait-on rajouter un point
    0.5 qui promettrait sans équivoque le rejet inconditionnel de ce projet de traité (Projet de Traité de l'Approche commune) dès les premiers jours de la prise de pouvoir?
    De toute façon, moi je choisirai parmi les partis qui vont inscrire le rejet du Projet de Traité de l'Approche commune dans leur programme, en faisant confiance au plus sérieux et au moins hypocrite.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2009


    Mon nom est inscrit sous le titre de l'article. Georges
    Paquet me cherche des puces. Il a sans doute été vérifier
    sur Google l'histoire ancienne de la Finlande. Sauf que
    l'Europe des États Nations n'existait pas à cette époque,
    de sorte que la Finlande, qui n'existait pas comme État
    non plus, ne peut s'être volontairement inféodée aux
    institutions européennes qui ont suivi la seconde Guerre
    mondiale.
    Je comprend que Georges Paquet est sans doute l'homme le
    plus fin et le plus intelligent de toute la terre, mais
    je connais mon boulot en tant que géographe spécialisé
    depuis plus de 50 ans dans l'étude des États, dont
    ceux d'Europe et de Scandinavie.
    Et que Georges Paquet n'aille pas dire que je me cache
    puisque dans sa sortie précédente, il a conclu en
    mentionnant mon nom.
    JRMS

  • Georges Paquet Répondre

    13 novembre 2009

    Je ne sais pas si JRMS est un nouveau venu, mais je sais qu'il n'est pas très brave. Il se cache derrière des initiales. Il ne le sait peut-être pas, mais il est aussi dans le champ de patates.
    Au sujet de la Finlande, JRMS derrière son masque devrait pouvoir lire ce qui suit, et se convaincre que ce pays est né bien avant ce qu'il en pense:
    Après l’ère glaciaire, il y a environ 10 000 ans, les hommes commencèrent à s’installer en Finlande. Ils arrivaient de l’est, du territoire de la Russie actuelle, et du sud en passant par les pays baltes. La langue finnoise, qui est de la famille des langues finno-ougriennes, est originaire de la Russie centrale, mais elle a également emprunté des éléments aux langues baltes et germaniques, entre autres.
    Période du règne suédois
    La Finlande fit partie de la Suède pendant plus de 600 ans, depuis le Moyen Age jusqu’au début du 19e siècle. La Suède et la Russie luttèrent pour le pouvoir en Finlande pendant cette période, souvent avec des armes. Il fut décidé, à la paix de Pähkinäsaari en 1323, que l'ouest et le sud actuels de la Finlande appartiendraient à la Suède tandis que l'est de la Finlande se trouverait sous la domination russe.
    Le territoire finlandais occupé par la Suède s’est considérablement agrandi à la suite des guerres qui eurent lieu plus tard, aux 16e et 17 e siècles. La Suède perdit toutefois, dans les guerres du 18 e siècle, une partie de ces territoires et la Finlande tout entière passa enfin sous la domination russe en 1809.

  • Gilles Bousquet Répondre

    13 novembre 2009

    Votre entête : «Il faut tout risquer maintenant et pousser le Parti québécois à passer aux actes »
    Risquer que les Québécois votent encore pour le PLQ ? Suite à une telle défaite, le PQ serait mort et enterré, en plus d'avoir perdu l'élection.
    Placer les Québécois au pied du mur pour une troisième fois, quand les sondages sont défavorables, me semble trop téméraire à ce moment-ici comme le dirait M. Chrétien.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2009


    Parlant de la Finlande devenue membre de l'Union Européenne
    depuis 1995, Georges Paquet, nouveau venu, écrit: Ses
    dirigeants, ont pris la décision de transférer aux
    Institutions de l'Union Européenne toute une série
    de compétences et de droits souverains que la Finlande
    détenait depuis des générations et même depuis des
    Millénaires.
    Impossible. La Finlande n'est devenue un État indépendant
    que depuis 1917. Son indépendance a été, comme en Irlande,
    suivie d'une guerre civile. En 1939, refusant d'accorder
    à la neutralité finlandaise la moindre crédibilité, la
    Russie de Staline a envahi le pays. Les Finlandais se sont
    férocement battus pour garder leur indépendance et y sont
    parvenus. La Russie a exigé une lourde dette de guerre qui a
    inféodé l'économie finlandaise à l'économie russe jusqu'à
    tres récemment. Pierre Bourgeault refusait de prendre la
    Finlande pour modèle parce qu'il la considérait une colonie
    de la Russie. Quant aux compétences "transférées" aux
    institutions européennes, elles ne remettent pas en
    question la souveraineté finlandaise, pas plus que celle
    des autres États européens, dont l'Allemagne d'Angela Merkel
    et surtout pas l'Espagne, ni l'Italie ni la Grande Bretagne
    actuelles.
    N'ayant jamais été souverain, le Québec ne peut avoir les
    pouvoirs de la Finlande qui est effectivement souveraine
    depuis 1917 et qui, en dépit de la seconde guerre mondiale,
    a conservé sa souveraineté, Comme les autres provinces
    de l'espace continental canadien, le Québec reste un espace
    inféodé sans pouvoirs d'État.
    JRMS

  • Gilles Bousquet Répondre

    13 novembre 2009

    Faudrait procéder à un petit sondage pour connaître le pourcentage de Québécois prêts à voter pour le PQ avec un tel programme. Si c’est environ 40 %, faudrait oublier ça pour tout de suite afin de donner une meilleure chance au PQ de sortir le PLQ dès la prochaine élection.
    En attendant, est-ce que M. Parizeau va proposer aussi une nouvelle idée ou recette pour la souveraineté du Québec, dans son nouveau livre, qui va être en vente dès lundi.

  • Georges Paquet Répondre

    13 novembre 2009

    La Finlande est membre de l'Union européenne depuis 1995. Ses dirigeants ont pris la décision de transférer aux institutions de l'Union européenne toute une série de compétences et de droits souverains que la Finlande détenait depuis des générations et même depuis des millénaires. Les Finlandais ont fait cela parce qu'ils ont vu que la meilleure défense de leurs intérêts résidait dans cette intégration dans un plus grand système de gouvernement. L'Union européenne les représentent maintenant dans toutes les organisations internationales et dans toutes les négociations avec les autres pays.
    Le Québec détient plus de compétences et de droits qui lui sont propres que la Finlande et les autres pays de l'Union européenne n'en détiennent, aujourd'hui.
    Si René Marcel Sauvé veut prendre la Finlande comme modèle, ce ne peut être que pour encourager les Québécois à prendre toute leur place dans la fédération candienne, à défendre leurs intérêts et à utiliser le mieux poisible les compétences et les droits qu'ils détiennent.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 novembre 2009

    Alors, en supposant que les électeurs québécois soient vraiment dégoûtés des Libéraux (et surtout de Jean Charest) en 2012, et que le Parti Québécois reprenne à ce moment le pouvoir, nous pourrions ensuite encourager le PQ à faire une déclaration unilatérale d'indépendance, pour l'état du Québec?