Honte à Lisée

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N'est pas populiste qui veut





Honteux. C’est le seul mot qui me vient en tête en pensant aux déclarations de Jean-François Lisée à l’endroit de François Legault au cours de la fin de semaine.


Le nouveau chef péquiste a laissé entendre que son opposant caquiste ne pouvait pas s’inscrire en faux contre les élites politiques, car il a une maison en vente au coût de 5 millions de dollars. En se permettant même de cabotiner en imitant l’ancien patron d’Air Transat, il a soutenu que celui-ci avait un problème de cohérence. Ainsi, un riche ne peut pas défendre les gens pauvres. Ni la classe moyenne. Ni la classe moyenne supérieure. Un riche, ça défend les riches. Point.


1 %


Suivant ce raisonnement, aucune personne très à l’aise financièrement ne pourrait exercer le pouvoir. Un représentant du méchant 1 % de la société que sont les plus nantis ne ferait guère mieux que ce même pourcentage dans le cadre d’une élection. Donc, exit les gens qui ont réussi et qui ont comme ambition de faire avancer le Québec après avoir assuré leur avenir financier.


Démagogie


Ces déclarations sont sottes, viles et trahissent une énorme dose de démagogie dans le discours de Jean-François Lisée. Autant j’avais apprécié son style lors de la majeu­re partie de la course à la chefferie du PQ, autant j’avais éprouvé un certain malaise lorsqu’il avait tenté de coller Alexandre Cloutier à Adil Charkaoui. Cette basse stratégie aura finalement contribué à sa victoire, mais elle aura également permis de découvrir un aspect plus sombre de la personnalité de monsieur Lisée.


Une chose est claire. Le chef péquiste doit réellement craindre la CAQ pour lancer une telle attaque. Il faudrait peut-être lui rappeler que, malgré le fait qu’il se targue d’être un fils d’entrepreneur de Thetford, il n’a pas exactement l’air d’un homme du peuple. Pas pantoute.




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