Dans la section Actualité de Vigile, je viens tout juste de lire l'article de M. Pierre-Henri Deleau, «L'incompréhensible assassinat du FFM» (Festival des Films du Monde) Je remercie M. Deleau pour ces précisions. La surprise n'a pas été au rendez-vous car il est dans l'air du temps de réduire, autant que cela est possible, l'aspect culturel de nos sociétés. Cela fait partie de la mondialisation. Pour satisfaire les Illuminatis, les Crésus de la planète, dans le cadre de cette mondialisation, il faut abolir toute références culturelles, réduire les états à l'échelle de petites provinces. Les différentes langues du monde devront, elles aussi, être réduites à des dialectes régionaux au profit de l'anglais, ou plutôt de l'américain (les linguistes font la nette différence entre les deux) qui deviendra la langue universelle, une tour de Babel en perspective.

Si nous observons les personnes qui nous dirigent, nous nous apercevons de la nette tendance de ces derniers à banaliser tout ce qui est culturel. L'exemple le plus probant à ce sujet est le premier ministre du Canada, le très déshonorable Stephen Harper, aussi allergique à la culture que l'est un ver de terre à la sécheresse. Son rapprochement avec les criminels d'Israël nous donne une bonne idée des vues tordues de cet homme.

Il est extrêmement dommage d'assassiner le Festival des Films du Monde de Montréal mais cela fait malheureusement partie de la grande planification du New World Order, comme l'illustre le billet de un dollar américain. De plus en plus, nos dirigeants seront des ignares pathologiques aveuglément au service du «système», compétents que dans une seule spécialité. En exemple, nous avons sous les yeux le triumvirat des trois bandits / docteurs. N'attendons rien de positif de ces gens. Ils ne font que suivre, genoux par terre, l'ouverture de leur propre poche qu'ils doivent remplir de notre argent en suivant les ordres venus d'en haut (banques, financiers, spéculateurs, groupes de pression, lobbies), de l'œil qui voit tout en haut de la pyramide.

Pour l'instant, les cinéastes et les artistes peuvent travailler en faisant des efforts surhumains pour se trouver des mécènes. J'ai bien dit pour l'instant car, pour les dirigeants d'aujourd'hui et surtout de demain, la culture est une perte de temps et d'énergie qu'ils vont tenter d'abolir, de faire disparaître.