Bonjour M. Gérald Filion, animateur de l’Émission « Zone Économie » de Radio-Canada, en référence à votre entrevue, le 6 septembre 2022, avec M. Guy Cormier, président de Desjardins.
Désolé M. Filion, vous ne lui avez pas posé les bonnes questions: Desjardins est-il encore une coopérative ? Les trop-perçus reviennent-ils aux membres ou de plus en plus aux collectivités non membres? Pourquoi les ristournes ne sont-elles pas mieux présentées à cette fin? Des Caisses ne ristournent aucun sou aux individus et tout va à ce qu’elles qualifient des « entreprises socialement responsables »; n’est-ce pas là un détournement de fonds illégal au détriment des sociétaires exploités? (référence: La Caisse d’économie solidaire Desjardins)
De plus en plus de dons, commandites et subventions de Desjardins font office de ristournes à la société comme si Desjardins se prenait pour le bienfaiteur universel de la société, comme si Desjardins se prenait pour un gouvernement sauveur du monde; est-ce là la nouvelle façon de faire du coopératisme? À l’insu de l’exploitation crédule des sociétaires?
Desjardins est un géant aux pieds d’argile: sa croissance est le résultat non pas de la confiance des membres, mais bel et bien d’acquisitions continuelles de concurrents devenus fragiles économiquement et financièrement.
Desjardins n’accepte pas la critique; vous l’avez personnellement vécu en entrevue avec M. Cormier il y a quelques années et depuis Claude Béland et Monique Leroux, la transparence de la « coopérative » est d’une pénible opacité!
Essayez d’obtenir la ventilation des ristournes (445 millions disent-ils aux membres et aux collectivités) afin de mieux juger ce qui revient réellement aux sociétaires et ce qui est « donné » à Pierre, Jean, Jacques pour se faire une belle jambe.
Quand on considère le président de Desjardins « le grand patron », on ne parle plus de coopération, ni de coopérative, ni de coopératisme; on parle de « business », d’affaires, de compagnies qui exploitent ses clients pour faire des profits et mieux se rémunérer.
Desjardins n’appelle plus ses membres des sociétaires, mais des « clients ». Et sa cote de crédit auprès des agences de notation internationales préoccupe davantage le président et la haute direction que les régions, les sociétaires et « leur » Caisse.
Votre entrevue avec M. Cormier nous est apparue beaucoup plus une orchestration publicitaire ciblée du Mouvement Desjardins que d’une réelle rencontre d’un journaliste économique; une promotion du président et son bilan de ses 6 années de « grand patron » d’une coopérative financière! Dorimène et Alphonse Desjardins auraient-ils concluent autrement votre rencontre avec Guy Cormier ce 6 septembre 2022? Je ne le pense sincèrement pas. Oui, un véritable exercice de relation publique commandé par le conseil d’administration de Desjardins et non pas une entrevue où les vraies questions ont été débattues.
Je sais que vous n’oserez pas me répondre, considérant farfelu cet écrit, mais sachez que depuis Monique F. Leroux (2010), l’instauration de la peur par les règlements de régie interne 4.6 (saine conduite d’un membre) et 4.7 (réprimande, suspension, EXCLUSION) a vu le jour chez cette « coopérative »: qui dit le contraire des dirigeants est passible de la sanction d’exclusion avec la bénédiction de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec ainsi que de l’Autorité des marchés financiers. J’ai subi 6 fois en 8 ans une telle sanction des Caisses où j’étais membre depuis des décennies. Ma seule et unique « faute »: avoir posé des questions dérangeantes à mes dirigeants sur leur façon de gérer mes économies. Chez Desjardins aujourd’hui, tous les dirigeants exécutent les ordres qui viennent d’en haut, du grand patron de Desjardins celui-ci dirigé par l’international et ses agences financières.
En ce moment même, il y a chez Desjardins un abus flagrant de pouvoir envers les membres, soutenu par l’AMF et le gouvernement de François Legault, un silence complice grave de la part des autorités et des journalistes qui sont sous la tutelle du monde financier Desjardins qui achète la paix et ce silence par sa générosité partout au Québec. Essayez de savoir combien sont rémunérés les dirigeants des Caisses? (selon l’information obtenue difficilement en 2015, elle était de plus de 150. $ l’heure à cette date!) Comment se distribuent les trop-perçus? Voyez comment Desjardins dirige l'autorité avec l’argent des membres.
M. Filion, êtes-vous capable de poser ces questions au « grand patron » de Desjardins?
L’apathie des membres et des journalistes est depuis plusieurs années bien circonscrite par le pouvoir de plusieurs paliers.
Desjardins joue le philanthrope partout au Québec: il s’agit d’ouvrir les yeux et de constater où vont les trop-perçus soutirés aux membres exploités et crédules: écoles, hôpitaux, municipalités, clubs de golf, entreprises privées privilégiées…; n’oublions pas les 100 millions que s’est octroyé Guy Cormier lors de son élection à la présidence pour les distribuer comme ça à qui en demandait! La liste est longue, très longue; vous pourrez en retracer une nomenclature non exhaustive et incroyable sous le titre « Gérald Larose répond oui aux ristournes collectives: le néo « coopératisme » Desjardins, 18 janvier 2021 ». Lisez jusqu’à la fin sur mon blogue: http://francoischampoux.wordpress.com/
Désolé M. Filion.
Désolant la direction du Mouvement depuis Claude Béland, depuis plus de trente ans! Un vrai vol d’identité que personne ne relève ni ne sanctionne, et que les journalistes, même sérieux, refusent de voir, tous complices de cette fraude intellectuelle et légalement soutenue par le pouvoir en place. Desjardins: une honte québécoise.
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