La course à la chefferie du Parti Québécois redémarre, et il n’y a jusqu’à maintenant qu’un seul candidat qui s’est engagé sur la question de la laïcité et dans la défense de la loi 21, c’est Frédéric Bastien.
Alors que cette contestation va se jouer dans les prochains mois devant les tribunaux et qu’à travers cette loi, les Québécois sont devenus la cible des pires insultes, d’attaques odieuses et d’accusations de racisme, les autres candidats se contentent de regarder ailleurs, feignant d’ignorer le mépris à l’égard de tout un peuple, le mépris d’une nation qui a fait le choix légitime de la laïcité.
Le Parti Québécois a toujours été à l’avant-garde dans la défense de la laïcité et il doit le demeurer. Il doit se donner un chef qui ne craint pas de se jeter dans la mêlée, un chef qui parle avec aplomb, un chef qui ose et qui agit comme l’a fait Frédéric Bastien dans sa défense de la loi 21, et c’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, nous appuyons sa candidature.
Défense de la loi 21
Les preuves sont là et ses faits d’armes sont éloquents, audacieux même, et rassurent bien des gens. Rappelons-nous lorsque Frédéric Bastien a porté plainte au Conseil de la magistrature contre la juge en chef de la Cour d’appel, Mme Nicole Duval-Hesler, pour manquement à l’impartialité, allant même par la suite jusqu’à porter en appel devant la Cour fédérale le refus du Conseil d’examiner sa plainte.
On se souviendra également qu’il a braqué les projecteurs sur certains juges de la Cour suprême pour s’être montrés trop proches de l’organisation Lord Reading, impliquée dans la contestation de la loi 21, contrevenant ainsi à leur devoir de réserve.
Sa connaissance des dossiers, la vigilance, la ténacité et la justesse de ses actions ont bien servi la défense de la loi 21 en rappelant aux juges qu’ils ont un devoir de neutralité et qu’ils ne peuvent agir en toute impunité.
S’opposer au «Québec bashing» sur la loi 21
Frédéric Bastien s’est aussi porté à la défense des Québécois en dénonçant le pilonnage systématique et les accusations de racisme constamment martelées par le Canada anglais et les médias anglophones concernant la loi 21. Le Québec ne serait, semble-t-il, pas assez ouvert à l’Autre, suivant les supporters du multiculturalisme canadien. Encore une fois, la réplique de Frédéric Bastien ne s’est pas fait attendre. Défendant le choix des Québécois à préférer une posture républicaine en matière de laïcité, il a porté plainte à l’ombudsman de la CBC contre une journaliste qui a outrageusement accusé les Québécois de racisme viscéral à propos de la loi 21.
Aller plus loin que la loi 21
Conscient du caractère minimaliste de la loi 21, Frédéric Bastien souhaite faire un pas de plus et propose que l’interdit du port de signes religieux soit appliqué aux éducatrices de garderies, aux professeurs de cégep et d’université, ainsi qu’aux enseignants des écoles privées subventionnées.
Il veut également mettre fin aux accommodements religieux dans les institutions publiques. Mettre fin à des pratiques qui accordent à un individu un droit différent de celui de tous, en lui permettant de se soustraire à la règle commune pour un motif religieux.
Ce procédé, si cher aux Canadiens multiculturalistes, contribue à installer la loi de Dieu dans l’espace civique. Ceci était jadis la norme chez nous avec le catholicisme, mais nous avons heureusement mis fin à cette pratique avec la Révolution tranquille. Les raisons qui nous ont poussés à faire ce choix jadis tiennent toujours aujourd’hui. L’accommodement religieux est un cheval de Troie qui ouvre un boulevard aux revendications les plus intégristes et favorise le communautarisme qui nous divise, nous sépare et nous empêche de faire société.
Nous appuyons Frédéric Bastien
D’abord parce que rien n’est vraiment réglé concernant la loi 21 et qu’il est le seul candidat qui s’est porté à sa défense, démontrant un leadership incontestable qui inspire la confiance. Aussi parce que, malgré le chemin parcouru, il reste encore beaucoup à faire. À une époque où la laïcité des institutions publiques est sans cesse remise en question et où l’universalisme des Lumières subit des reculs inquiétants, nous, les signataires de ce texte, qui prenons la parole depuis de nombreuses années pour défendre la laïcité, nous savons que nos efforts ne peuvent se concrétiser que si nos idées sont reprises par la classe politique. Nous avons trouvé en Frédéric Bastien un allié politique qui saura porter notre voix jusqu’à l’Assemblée nationale, et c’est à ce titre que nous l’appuyons et que nous invitons tous les Québécois qui partagent nos convictions à faire de même.